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Revue de presse achats - semaine du 10 juin

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Revue de presse achats - semaine du 10 juin
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Vous n'avez pas eu le temps de surfer sur le web cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles qui devraient vous intéresser car ayant trait aux achats. Bonne lecture!

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Fonction achats : quelles opportunités offre-t-elle dans les grandes entreprises ?

La capacité à négocier de l'acheteur le consacre comme un véritable professionnel au service de la performance. Le poids des achats dans le chiffre d'affaires (60 %) confère une importance stratégique à sa mission technique. Ce professionnel peut réaliser des prouesses s'il réussit à baisser de manière considérable les coûts d'acquisition. Cela impactera positivement les bénéfices. Désormais, les entreprises font jouer la fonction approvisionnements dès la conception de leurs produits. Elles développent donc en amont des politiques pour obtenir des matières premières de qualité au meilleur prix. Cela leur permet de se démarquer de la concurrence et de booster leurs ventes. Grâce à la fonction achats, les entreprises innovent en permanence. Les acheteurs ne tarissent pas de stratégies pour minimiser leurs coûts. Cela incite les fournisseurs à améliorer leurs procédures pour faire baisser leurs propres charges. Logiquement, ces divers acteurs se retrouvent dans un cercle vertueux d'optimisation continue des profits. Ces différents atouts ont poussé les managers à conférer à la fonction achats une place stratégique. Elle apparaît désormais comme un levier capital en matière de réduction de coûts et d'amélioration des performances. >> Lire le dossier sur le site de Indice RH

Le big bang de la fonction achats

Les experts créditent la fonction achat de la capacité de créer de la valeur "à 360°". Grâce à la digitalisation et à l'automatisation des processus les nouveaux gisements d'économies apparaissent très conséquents. Les achats indirects, très fragmentés, en augmentation de 6 à 7 % par an depuis dix ans, souvent peu ciblés, sont particulièrement concernés. Mégadonnées, intelligence artificielle, apprentissage automatique, réseaux sociaux et plateformes de services spécialisés, outils de croisement et d'analyse des données : les spécialistes pointent les effets puissants de ces outils sur la productivité et le coût des processus achats, sur l'analyse poussée des dépenses et l'identification de nouveaux gisements d'économies et, sur l'amélioration de la collaboration avec les prescripteurs internes et les fournisseurs. Rôle moteur. Par nature, la fonction est positionnée au centre d'une toile d'araignée de partenaires internes et externes. Elle s'apprête à jouer un rôle moteur dans la vie de "l'entreprise élargie", alpha et oméga d'un écosystème rassemblant fournisseurs, clients, experts, start-up. Elle se positionne notamment comme le chef d'orchestre des stratégies de veille, de maturation et d'appropriation de l'innovation. >> Lire l'article complet sur le site de l'Opinion

Préparez-vous à l'achat stratégique de technologie !

Tribune de Vincent Champain, expert en numérique industrielCertes, la situation entre les Etats-Unis et la Chine est encore très différente de celle de l'Iran. Les restrictions actuellement imposées ne touchent que quelques dizaines d'entreprises chinoises et s'imposent pour le moment à des entreprises américaines. Mais les entreprises européennes doivent désormais analyser le scénario - même s'il est encore peu probable - dans lequel elles devront réaliser deux versions de leur produit, une exportable aux Etats-Unis et une pouvant l'être en Chine. Comme les entreprises de défense le font depuis longtemps, les autres entreprises vont devoir développer une approche stratégique de leur politique d'achat de technologie et de gestion de leur écosystème de partenaires. >> Lire la tribune sur le site de l'Usine Nouvelle

Fonction achats: à la pointe de l'innovation

Les achats n'ont pas attendu la révolution digitale pour innover. Dans les grandes entreprises, leurs équipes ont toujours cherché des solutions pour rationaliser le panel de fournisseurs par typologie d'achat. Elles ont, du reste, buté sur la réalité de l'innovation : celle-ci étant généralement portée par les PME et les start-up, il faut multiplier les liens et les fournisseurs pour la capter. Avec la digitalisation et l'accélération du rythme des innovations, leur tâche s'est sérieusement complexifiée. Ils doivent réussir à faire la distinction entre les outils alléchants et ceux de nature à vraiment simplifier et améliorer le travail. Ils doivent détecter les mutations profondes de celles qui les mèneront à des impasses. Cela suppose d'accepter les erreurs pour mieux perfectionner les solutions. La fonction achats est déjà bien dotée en innovations. Dans les structures performantes, elle serait même en avance sur les services comptables. >> Lire l'article complet sur le site de l'Opinion

Les entreprises françaises trop vulnérables pour leurs achats de matières premières

En France, "seulement 18 % des entreprises connaissent l'intégralité de leur chaîne d'approvisionnement", apprend-on dans un rapport sur la vulnérabilité des approvisionnements des entreprises publié début juin. Ce sera pourtant obligatoire dès 2021 pour 600 à 1 000 importateurs de métaux, avec l'entrée en vigueur du règlement européen sur les minerais des zones de conflits. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Nouvelle

Marie-Sophie Gambiez (SNCF): "La connaissance de nos clients est cruciale pour identifier les produits et services pertinents"

Interview de Marie-Sophie Gambiez est digital Champion Achats à la SNCF - "La création de cette cellule témoigne du fait que l'innovation et la transformation digitale impactent fortement le fonctionnement des achats. Avec mes collaborateurs, experts tant du digital que des achats, nous exerçons tout d'abord une veille informationnelle et stratégique sur l'évolution des marchés, des technologies et des besoins internes. La connaissance de nos clients est cruciale pour être en mesure, en second lieu, d'identifier très vite les nouveaux produits et services pertinents, ainsi que les partenaires potentiels dans les écosystèmes émergents. Il nous faut acquérir deux à trois ans d'avance pour pouvoir amorcer de nouvelles interactions constructives et prometteuses avec les services achats. A la SCNF, notre tâche est compliquée par l'étendue de leur périmètre. Il englobe les fournitures transversales classiques, des équipements et services technologiques de toute nature, dont certains répondent à des cahiers des charges très spécifiques." Lire l'interview sur le site de l'Opinion

Isabelle Delarbre : "Aujourd'hui, toute la population des services achats est tirée vers le haut"

Interview de Isabelle Delarbre, ancienne directrice achats de Total - "Une digitalisation et une automatisation bien conduites renforceront l'agilité des acheteurs. Elles leur ouvrent des perspectives inédites d'analyse croisées des données internes et externes. Or, quand on est maître de son business, on peut tout changer. Pour y parvenir, les directions des achats doivent ajuster les compétences numériques de leurs collaborateurs. Plusieurs options s'offrent à eux : les former, trouver en interne des potentiels, recruter des jeunes diplômés, externaliser des besoins non récurrents. Fondamentalement, le numérique n'est pas une révolution. Il y a longtemps que les bons acheteurs triturent les données. Ce qui change, c'est qu'ils pourront le faire à grande échelle, et que cette culture de la donnée va s'imposer." >> Lire l'article complet sur le site de l'Opinion

Le porc chinois a la peste, l'élevage mondial tousse...

On estime qu'ils (les Chinois) ont déjà abattu une dizaine de millions de porcs, et les prévisions pour cette année 2019 varient maintenant entre 20... et 200 millions de têtes à éliminer (soit entre 8 et 80 fois le cheptel français !). De plus la Chine n'est pas la seule concernée en Asie, puisqu'il y a déjà des contaminations et des abattages massifs au Vietnam, au Cambodge, en Mongolie et en Corée du nord ! Les conséquences en chaine ne vont épargner aucun pays de la planète. (...) Les chinois sont devenus accros à la viande ! Ils sont près de 1,4 milliards et en consomment chacun 60 kilos (contre 85 kilos en France et 125 aux USA). (...) La première question à se poser est donc : si le porc est trop rare et cher, que vont-ils manger à la place ? Leurs choix vont, quel qu'ils soient, déstabiliser l'ensemble de l'élevage mondial car, à ce niveau, personne ne pourra vraiment augmenter rapidement sa production dans de telles quantités. Surtout que, s'agissant de ruminants, les problèmes de sécheresse s'aggravent avec le réchauffement de la planète et que la production de fourrages risque de ne pas suivre. (...) Mais allons plus loin : 100 à 200 millions de cochons en moins sur la planète, c'est autant de nourriture d'économisée à court terme. Les marchés mondiaux du maïs, et surtout du soja, vont se trouver rapidement en surproduction. Pour la première fois depuis bien longtemps, les importations chinoises de soja ont déjà commencé à baisser. Même si, contrairement à la viande, on parle là de produits stockables sur plusieurs années, il va quand même falloir financer ces énormes stocks, ce qui va coûter très cher. >> Lire l'article complet sur le site de Atlantico

L'aluminium, matériau recyclable à l'infini, au coeur de la réflexion durable chez G.Pivaudran

Recyclable à l'infini, l'aluminium est un minerai naturel durable par essence. N'utilisant pour l'heure que le métal dans sa forme la plus pure, la stratégie de développement durable chez g.pivaudran est de réfléchir sur l'intégration de l'aluminium recyclé dans le secteur du luxe responsable. "99,85% : c'est le taux de pureté qu'affiche actuellement l'aluminium utilisé par g.pivaudran pour satisfaire les exigences de l'industrie du luxe, précise Marc Pivaudran. Avec notre fournisseur, nous avons engagé des réflexions et des essais techniques pour vérifier dans quelles proportions il serait pertinent d'intégrer de l'aluminium recyclé dans les pièces embouties que nous produisons, sans altérer les possibilités qu'offre ce matériau du point de vue du façonnage. Le premier challenge est de ne rien perdre des qualités mécaniques de l'aluminium". Le second challenge est d'amener les marques du luxe à s'engager sur des développements de nouveaux produits qui prendront de plus en plus en compte "le recyclé". >> Lire l'article complet sur le site de Industries Cosmétiques

Diesel : vers le krach industriel

Au regard de la dégringolade des ventes de diesels, leur disparition des vitrines des concessionnaires est parfaitement envisageable. Alors qu'en 2012, plus de sept voitures neuves sur dix commercialisées roulaient au gasoil, la motorisation a vu sa part de marché tomber à 34 % au premier trimestre 2019. Une bérézina industrielle pour les sous-traitants spécialistes de la technologie. Déjà, le japonais Ibiden, un fabricant de filtres à particules, a été contraint de fermer son usine de Courtenay, dans le Loiret, laissant 300 personnes sur le carreau, tandis que le site Bosch de Rodez se bat pied à pied pour sauvegarder ses emplois, et que La fonderie du Poitou et Saint-Jean Industries, dans la Vienne, placés en redressement judiciaire, ne doivent leur salut qu'à leur reprise, in extremis, par le groupe anglo-indien Liberty House. Un simple clapotis comparé au tsunami qui s'annonce ? C'est à craindre. Près de 15 000 emplois risquent de disparaître à court terme sur les 38 000 que compte la filière du diesel en France, selon une récente étude de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM).>> Lire l'article complet sur le site de l'Express

Le coup de jeune du "made in France"

"Ayant précédemment travaillé pour différentes marques en tant que designers, nous avions tous les contacts pour créer une histoire et réaliser nos modèles en Chine", se souvient Alexandre Rousseau, cofondateur de Bleu de Chauffe avec Thierry Batteux. Mais, ces modes de fabrication dans des conditions déplorables sur les plans humain et environnemental, ainsi que ce système où le produit fait trois fois le tour de la terre - entre l'élevage de l'animal, le tannage du cuir, le tissage de la doublure et la fabrication des autres composants - et, enfin, l'assemblage, nous n'en voulions plus. Lorsque j'imagine un modèle, je pense toujours à sa fabrication, j'anticipe la pénibilité du montage, je sonde la nécessité de la moindre couture car nous sommes à dix minutes près pour que le sac sorte en dessous de 300 euros. Le temps de travail constitue la moitié du prix de revient du "made in France", contrairement à du "made in China"où c'est une portion congrue." >> Lire l'article complet sur le site du Figaro


Insolite

Roland-Garros : des cordages de raquettes de tennis réalisés avec des boyaux de bovins de Vitré

Et si la star du tennis mondial, Rafael Nadal, devait son célèbre coup droit aux boyaux d'un bovin abattu sur le site de la SVA de Vitré ? Le joueur espagnol dispose de raquettes équipées de cordages en boyau naturel venus de l'usine Babolat de Ploërmel. Et un des fournisseurs de l'équipementier est l'abattoir vitréen. Chaque semaine, cette dernière fournit à l'unité de fabrication 150 km de lanière issues des intestins grêles des gros bovins abattus sur son site. Le process du cordage, c'est ensuite la mission de Babolat à Ploërmel. "La production de Vitré, c'est l'équivalent de 170 000 gros bovins par an", précise Philippe Salmon. Pour la SVA, cela représente "une petite activité" sur l'ensemble de l'année. Babolat est le cordeur officiel de Roland-Garros. 3 843 raquettes sont cordées durant la quinzaine dont notamment 57 pour Rafael Nadal. >> Lire l'article complet sur le site du Journal de Vitré


Commande publique

La SNCF perquisitionnée dans une enquête sur des marchés publics passés avec IBM

Les juges cherchent à déterminer si Stelsia a favorisé IBM dans l'attribution de marchés publics pour renouveler son matériel informatique sans passer par les procédures obligatoires d'appels d'offres. Entre 2009 et 2011, la SNCF et IBM avaient scellé un partenariat à 1,7 milliard d'euros sur six ans, qui s'était matérialisé par la création de Stelsia (détenu à 51 % par la SNCF). Cette filiale, chargée de piloter la sous-traitance informatique de l'entreprise ferroviaire, aurait ensuite conclu des marchés directement avec IBM. Le timing du partenariat entre les deux sociétés n'était pas complètement innocent : quelques semaines plus tôt, le géant américain avait choisi Geodis, une filiale de la SNCF, pour sous-traiter toute sa chaîne logistique sur dix ans (un contrat à 1 milliard d'euros). Par la suite, les deux partenaires ont rompu ce contrat d'un commun accord fin 2011 pour cause de "difficultés contractuelles". Stelsia était alors passé entièrement dans le giron du groupe français. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Corruption et marchés truqués chez EDF : "Monsieur enveloppes" jugé à Nanterre

Cet ancien cadre de la direction des achats d'EDF comparaît pour corruption, abus de biens sociaux, faux et usage de faux. Il fait partie des 42 prévenus jugés dès mercredi dans cette vaste affaire de corruption et marchés truqués chez EDF, partie civile. Ce 1er mars 2012, c'est un dîner de routine pour Christian M... Attablé dans un restaurant gastronomique de Fontainebleau (Seine-et-Marne), il fait face à deux hommes. Christian est rodé à l'exercice. Il s'agit de fixer le montant de sa "petite enveloppe". Affecté depuis des années à la direction des achats du producteur et fournisseur d'électricité EDF, ce quinquagénaire est devenu incontournable pour les sociétés qui veulent décrocher des marchés sur les centrales thermiques. Cette position de "faiseur de rois", il en profite. Très largement. Mais ce soir-là, sans le savoir, il vit les dernières heures de son règne. L'un des convives est un "infiltré". Un policier. Depuis plusieurs mois, la police judiciaire écoute ses conversations téléphoniques et multiplie les surveillances. Le piège se referme quelques jours après le rendez-vous de Fontainebleau. Le policier infiltré remet une enveloppe de cash à Christian, qui est interpellé quelques heures plus tard. >> Lire l'article complet sur le site du Parisien

Comment concilier les principes fondamentaux de la commande publique avec un approvisionnement local ?

Un allotissement fin, notamment par type de denrée et par territoire, est un autre moyen pour susciter une large concurrence et lever les obstacles à l'accès à la commande publique des PME, et notamment des producteurs locaux. Ensuite, l'acheteur peut se fonder sur les performances en matière de développement des approvisionnements directs de produits de l'agriculture pour attribuer ses marchés. Ce critère vise à promouvoir le développement des circuits courts de commercialisation dans le domaine des produits agricoles. L'acheteur prenant en considération le circuit de fourniture et non pas l'implantation géographique du producteur, un tel critère ne peut être qualifié de critère géographique. Enfin, l'acheteur peut également formuler ses exigences sur la base de spécifications techniques définies soit par référence à des labels permettant de garantir la qualité des produits et de leur production, comme ceux ayant trait aux "spécialités traditionnelles garanties" ou à l'agriculture biologique. Ce cadre juridique permet ainsi de promouvoir les circuits courts dans le respect du droit de la commande publique. >> Lire l'article complet sur le site de Weka

Lenteur de procédures, mauvaise gestion, dépenses exorbitantes : le fiasco du Palais de Justice de Paris

L'organisation au sein du nouveau Palais de Justice de Paris est plus que mal engagé et c'est à cause du choix d'un partenariat public-privé, comme le révèle Le Monde dans une enquête publiée mercredi 12 juin. La société Arélia en est propriétaire jusqu'en 2044 et l'Etat verse un loyer jusqu'à 2046. Si l'établissement a ouvert sans un jour de retard, une dizaine de magistrats a dénoncé un manque de transparence et une mauvaise gestion de la part de Palais de Justice de Paris. Une équipe du secrétariat général de la chancellerie s'occuperait des dépenses du tribunal et l'installation d'un simple pupitre sur la scène de l'auditorium Pierre-Drai aurait coûté 700 euros et jusqu'à 5000 euros pour aménager le bureau du secrétaire adjoint du parquet. Quant à la mauvaise gestion, elle serait due au partenariat public-privé, et donc à la multiplication des acteurs qui complique les prises de décision. >> Lire l'article complet sur le site de Atlantico

La Région Bourgogne Franche-Comté a commandé seize rames du nouveau train à hydrogène d'Alstom

Ce train sera une déclinaison d'un nouveau modèle, le Régiolis Coradia polyvalent, sur lequel seront greffés piles à combustible, réservoir à hydrogène et batteries. Le Coradia polyvalent constitue "la dernière génération" de trains conçus par Alstom dans le cadre de ses échanges avec le conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, souligne Jean-Baptiste Eyméoud. Sa particularité réside, selon le président d'Alstom France, dans son "très grand confort pour les 355 places assises". Mais il permet également, grâce à des zones aménagées à cet effet, "de gérer les grandes capacités avec, à bord, jusqu'à 600 voyageurs". Autrement dit : il peut aussi bien faire un trajet longue distance dans des conditions proches du TGV que de la desserte en zone périurbaine à l'instar du RER. La Bourgogne Franche-Comté - région pour laquelle ce nouveau train a été développé -, est la première à avoir passé commande auprès d'Alstom. Jean-Baptiste Eyméoud n'a cependant pas de doutes sur le potentiel commercial de ce nouveau modèle qui sera mis en production dès 2021. >> Lire l'article complet sur le site de l'Yonne Républicaine


Supply chain

"Le transporteur est désormais considéré comme un partenaire"

Interview d'Olivier Schulman, responsable du développement TMS d'A-SIS - Quels sont les gains principaux économiques apportés par un TMS à un chargeur ? "Le gain le plus immédiat est celui en rapport avec le contrôle des factures et la préfacturation. Les erreurs du transporteur sont mises en évidence automatiquement, le tout en allégeant la tâche administrative auparavant associée. Il est généralement constaté que cet aspect permet de réduire son budget transport de l'ordre de 3%. Ensuite, également avec un impact sur la charge administrative, le TMS permet de gagner entre 10 et 15 minutes par dossier de transport. Les échanges sont en effet automatisés. Il n'est plus nécessaire de s'envoyer des e-mails, de construire des tableaux Excel, etc. Enfin, le groupage automatique associé à la sélection des transporteurs permet de diminuer le vide à l'intérieur du camion et également en termes de kilomètres parcourus. C'est ainsi jusqu'à 5% du budget transport qui peut être économisé. Une réduction des émissions de CO2 dans les mêmes proportions est bien entendu également constatée. (...) Le TMS permet d'émettre des grilles de consultation. Les transporteurs répondent sous ces formats prédéfinis et leurs offres sont intégrées dans la solution. Celle-ci est en alors en mesure d'estimer directement les impacts financiers." >> Lire l'interview sur le site de FAQ Logistiques

Étude CNR : la logistique a conquis les transporteurs

Depuis une dizaine d'années, les transporteurs se sont ouverts au complément d'activité que procure la logistique. De la PME au groupe, en passant par l'ETI, ce levier de croissance est devenu presque une évidence au fil du temps. Pour beaucoup d'acteurs du transport routier de marchandises, cette intrusion s'est déroulée par le prisme de l'entreposage. Et puis l'abandon progressif du stock par les industriels est venu alimenter petit à petit l'activité logistique des transporteurs, poussant ces derniers à élargir leur palette de prestations à des solutions logistiques plus élaborées (picking, logistique à façon, préparation de commandes, conditionnement, etc.). Les plus grands parmi les transporteurs ont investi massivement ce nouveau marché, en accompagnant leurs clients dans leur délocalisation industrielle ou en faisant eux-mêmes sortir de terre des surfaces logistiques. >> Lire l'article complet sur le site de Actu Transport Logistique


RSE

PepsiCo passe du carton au plastique pour emballer ses jus Tropicana

La marque de PepsiCo perd aussi un peu de pulpe face à la concurrence des machines à jus d'orange en libre-service proposées par de nombreuses enseignes. Là encore, le consommateur repart avec son jus pressé frais dans sa bouteille en plastique... Résultat, selon l'Union nationale interprofessionnelle des jus de fruits (Unijus), la brique carton, qui pesait 60 % du marché en 2010, est passée sous la barre des 50 %, doublée par le contenant plastique. D'où la nécessité pour l'américain de réagir. "Nous avons demandé à notre fournisseur de briques Tetra Pak s'il pouvait imaginer un carton transparent. Il nous a dit que ce n'était pas possible", affirme M. Thévenin. >> Lire l'article complet sur le site du Monde

L'obsolescence programmée ne passera pas par Fnac Darty

C'est un terrain miné sur lequel Fnac Darty a accepté de marcher. Un distributeur n'a pas l'habitude de classifier les produits qu'il propose dans ses rayons. Pour une enseigne, toutes les références sont excellentes tant qu'elles se vendent bien. (...) La réparation est un enjeu majeur. Aujourd'hui, 59% des achats sont consécutifs à une panne avec un pic à 72% pour les lave-vaisselle. Plus d'un dysfonctionnement sur deux a pour cause un usage inapproprié, un manque d'entretien ou un défaut logiciel. Plus de la moitié des dysfonctionnements est résolu sans changement de pièce, et même plus des deux tiers pour les téléviseurs LCD par exemple. Les produits de petit électroménager comme les centrales vapeur et les robots multifonctions sont les plus échangés (respectivement pour 30% et 25% des pannes). Ces chiffres élevés sont liés au manque de disponibilité des pièces détachées de certaines marques, l'élément déterminant de la réparabilité des produits. De nombreux fabricants s'engagent à proposer des pièces détachées pendant plus de 10 ans après l'achat. Cette part a augmenté de 4 points par rapport à 2018 mais des différences sensibles existent d'une marque à l'autre. >> Lire l'article complet sur le site de Influencia

Projet de loi économie circulaire : des avancées significatives, mais insuffisantes pour diviser par deux le stockage des déchets

Deux ans après le lancement de la feuille de route pour l'économie circulaire, le gouvernement semble avoir enfin stabilisé son projet de loi. Pour les collectivités en charge de la gestion des déchets, il a le mérite de renforcer les responsabilités des producteurs de biens de grande consommation en matière d'éco-conception, d'information du consommateur et de financement des filières de collecte et de traitement des déchets générés par leur produit. Il prévoit en prime de nouvelles filières de recyclage et de dépollution pour les jouets, le matériel de sport, de bricolage et de jardinerie, ou encore pour les lingettes ou les mégots de cigarettes. Toutefois, il laisse encore beaucoup trop d'incertitude quant à la capacité de l'État à faire respecter les objectifs environnementaux des éco-organismes. Il reporte également la mise en place de nouvelles filières de recyclage à des échéances incompatibles avec la restriction du stockage et l'augmentation de la TGAP voulues par le gouvernement dès 2020, avec un vrai risque pour l'environnement et le pouvoir d'achat des Français. >> Lire l'article complet sur le site de BatInfo

Produits tropicaux et protection des forêts : l'Europe peut mieux faire

Du nord au sud de l'Europe, les efforts de l'agro-industrie ne sont pas les mêmes. Question de budget des entreprises et de législation des États membres, peu contraignante pour l'heure... La France, qui s'est dotée d'une loi contre la déforestation importée, est certes la meilleure élève pour l'huile de palme, 99% de ses importations alimentaires sont certifiées durables, devant les Pays-Bas et l'Allemagne. Mais les Pays-Bas font beaucoup beaucoup mieux que la France pour les importations de soja, à 83% conformes aux directives de la FEFAC. Moins de 20% des importations françaises le sont. Quant à l'Europe du Sud elle est très en retard : moins de 3% du soja suivent les recommandations anti-déforestation pour l'oléagineux or ces trois pays importent à eux seuls 30% des besoins européens en graines et en tourteaux de soja. >> Lire l'article complet sur le site de RFI

La première carte de crédit qui calcule votre empreinte carbone selon vos achats...
à appliquer en entreprise!?

C'est une carte bleue pour le moins original que vient de lancer la startup suédoise Doconomy en partenariat avec MasterCard. Il s'agit de la première carte bleue qui calcule votre empreinte carbone en fonction des achats que vous effectuez. "Au lieu d'introduire une carte de crédit premium avec des avantages qui encouragent généralement une consommation accrue, la DO black n'a qu'une caractéristique essentielle : un plafond de carbone", explique la startup. Concrètement il existe deux Do Card. La White Card vous enverra une alerte sur votre smartphone pour vous informer de l'empreinte carbone de ce que vous venez d'acheter et la Black Card vous bloquera votre achat si vous avez dépassé le plafond d'émissions que vous vous étiez fixé préalablement. "L'objectif principal est la capacité, non seulement à mesurer l'impact de votre consommation, mais également de la stopper directement. Do Black est un outil concret et radical pour faire face à la crise climatique en favorisant la prise de conscience et la responsable", argue Doconomy. >> Lire l'article complet sur le site de Novethic


Fleet / Mobilité

LOM : les députés entérinent le verdissement des flottes d'entreprise

Dans le détail, l'article 26A prévoit pour les entreprises gérant un parc de véhicules dont le poids total autorisé en charge est inférieur à 3,5 t d'acquérir lors du renouvellement annuel de leur flotte des véhicules à faibles émissions dans la proportion minimale : de 10 % de ce renouvellement à partir du 1er janvier 2022 ; de 20 % de ce renouvellement à partir du 1er janvier 2024 ; de 35 % de ce renouvellement à partir du 1er janvier 2027 ; de 50 % de ce renouvellement à partir du 1er janvier 2030. La disposition concerne les entreprises gérant un parc de plus de cent véhicules et ne porte que sur les renouvellements (flux et non stock). Ces dernières pourront satisfaire à cette obligation en acquérant des véhicules électriques, des hybrides rechargeables et des véhicules à hydrogène. Un décret en Conseil d'État fixera les conditions d'application du présent article. >> Lire l'article complet sur le site de l'Autombile L'Entreprise

L'Assemblée vote le "forfait mobilités durables", d'un montant maximum de 400 euros

Les députés ont donné leur aval en première lecture à la quasi-unanimité par 60 voix et deux abstentions à l'article du projet de loi mobilités qui prévoit que les employeurs pourront rembourser à leurs salariés un montant maximum de 400 euros par an, exonéré de charges sociales et fiscales, pour encourager les déplacements domicile-travail à vélo ou en covoiturage. Via un amendement LREM, ils ont notamment prévu que le forfait puisse être versé via "un titre mobilité" à l'image des titres restaurants, et étendu la disposition aux services de mobilité partagés. Ils ont aussi inclus la question des mobilités domicile-travail dans les négociations annuelles obligatoires. >> Lire l'article complet sur le site de l'Express


 
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