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Revue de presse - semaine du 8 au 15 avril

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Revue de presse - semaine du 8 au 15 avril
© photo-dave - Fotolia

Vous n'avez pas eu le temps de surfer cette semaine ? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser car ayant trait à la relation fournisseurs, à la RSE, à la commande publique, etc. Bonne lecture !

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Loi Pacte : 5 mesures censées doper la transformation durable des entreprises

"La voie qui est prise est il me semble la bonne voie. Même si ce texte n'est pas parfait, le renvoi en commission est inutile. Beaucoup d'entrepreneurs et de salariés attendent cette loi. Il faut maintenant l'appliquer" car elle "va vraiment changer l'esprit des entreprises et le rôle des entreprises dans la société", a ainsi souligné le gouvernement lors du vote. Pour autant, sur ce volet justement, la loi reste "en décalage avec le monde qui vient" et "en deçà des attentes éthiques" concernant les entreprises, notamment de la part des jeunes étudiants, selon le député socialiste, Dominique Potier. Quant au député républicain Daniel Fasquel, il dénonce lui "un nid à contentieux", faisant peser des "risques considérables pour les entreprises".Parmi les points clés du texte adopté en matière de RSE et de finance durable: l'Intérêt social de l'entreprise. De nouvelles dispositions sont destinées à renforcer la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), en trois paliers. Un premier stade, applicable à toutes les entreprises, modifie le code civil pour qu'elles "prennent en considération" les enjeux environnementaux et sociaux dans la gestion de leurs activités. Un deuxième stade permet aux entreprises qui le souhaitent de définir une raison d'être. Un troisième enfin, permet aux entreprises volontaires, de se transformer en société à mission. >> Lire l'article complet sur le site de Novethic

Les petites entreprises aux prises avec les mauvais payeurs

"Sans notre maison mère en Espagne, nous aurions été mis en danger à cause des retards de paiement... " Frédéric, dirigeant d'une entreprise qui fournit des magasins d'articles d'extérieur, est régulièrement confronté aux mauvais payeurs. "Les grandes surfaces respectent globalement bien les conditions de délai de règlement, avec quelques bémols notamment autour des compensations qu'elles négocient en fonction de la réduction des délais, observe le responsable de cette entreprise du Nord qui compte neuf salariés. Pour les autres clients, nous rencontrons parfois des soucis dus au traitement par ''échange de données informatisées''. Cet outil permet des gains de productivité mais dès qu'un document ne rentre pas dans une case, ça coince. On obtient parfois le règlement au bout de six mois ! " >> Lire l'article complet sur le site de La Croix

Les start-ups sont-elles un piège ou une opportunité pour les donneurs d'ordres ?

Le danger avec une jeune pousse réside dans le fait qu'elle est généralement jeune, en forte croissance et pas encore mature sur le plan stratégique (en particulier sur la définition exacte de sa valeur ajoutée). La prise de décision peut y être immédiate ce qui contraste avec les entreprises classiques établies de longue dates. Les aspects juridiques et financiers sont souvent des obstacles qui font que les contrats standards ne sont pas applicables. Il est donc nécessaire d'investir du temps pour faire parfaitement coïncider l'offre, la demande et faire évoluer le tout dans l'écosystème d'un marché. La start-up a besoin de liberté pour innover et rencontrer le succès. Elle ne peut pas être cantonnée à une prestation précise et figée. De fait, il est souvent difficile de lui imposer un cahier des charges précis et surtout détaillé qui figerait un service vendu à une date de signature. Le contrat (si nécessaire) qui régira la relation start-up/entreprise devra être un document simple et basique qui sera rédigé après une phase de "concubinage" destiné à roder le service proposé et à en mesurer les effets. >> Lire l'article complet sur DéplacementsPros

Pourquoi Tesla aide Fiat à éviter une amende chiffrée en millions d'euros

Le constructeur se voit dans l'obligation de réduire son quota d'émissions de dioxyde de carbone, là où celui-ci serait encore de 98 grammes de CO2 par kilomètres, tandis que la nouvelle norme sera de 95 grammes. Selon plusieurs analystes, Fiat se dirige droit vers une amende chiffrée à plus de deux milliards de dollars dans le cas où il ne baisse pas ses émissions d'ici là. En s'alliant à Tesla, Fiat réalise donc une sorte d'achat de crédit de CO2, puisque le deal entre les deux entreprises se concentre sur un accord financier et un "pool ouvert". Grâce à ce dernier, les véhicules électriques de Musk seront pris en compte dans le calcul final des émissions, ce qui fera baisser le fameux quota et permettra à Fiat d'éviter la fameuse amende. Ce type d'accord est assez commun, mais il se fait habituellement entre deux entreprises du même groupe, ce qui n'est évidemment pas le cas de Tesla et Fiat, mais la logique se comprend puisque le premier est entièrement tourné vers l'électrique. L'arrangement a été signé à la date du 25 février, mais l'on ne sait pas quel en est son montant. Pour finir, il faut bien distinguer la start-up qui ne vise que la levée de fonds et celle qui recherche l'apport de service et de valeur ajoutée car de ce but caché ou non dépendra le succès de votre projet.>> Lire l'article complet sur le site Presse Citron

Élevage : le prix du porc flambe

En quelques années, la Chine est devenue le premier pays producteur et consommateur de porcs au monde. Chaque seconde, 19 porcs y sont abattus et consommés. Mais aujourd'hui, les élevages chinois ne peuvent plus répondre à cette demande. La peste porcine touche le pays depuis six mois. Alors les importations se multiplient depuis la France, l'Allemagne, l'Espagne. Mais la filière s'inquiète. A l'autre bout de la chaîne, les prix sont fixés une fois par an par la grande distribution. Entre les deux, abattoirs, charcutiers sont prix en étaux. Leurs marges se réduisent. >> Voir l'article complet sur le site de FranceTvInfo

Ferroviaire / Export : la filière se dote d'une stratégie d'internationalisation de ses PME

Fleuron de l'industrie française, la filière ferroviaire rassemble 1 300 entreprises, à 90 % des PME, qui réalisent 3,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires, dont 26 % à l'export. Sur la scène mondiale, cette filière a de sérieux atouts à faire valoir avec des acteurs comme Alstom qui enchaîne les succès à l'export avec des méga-contrats. Mais elle a aussi un certain nombre de faiblesses : un tissu industriel fragile composé de TPE et PME de petite taille, un manque d'ETI et de grosses PME, une faible attractivité professionnelle, une internationalisation de ses TPE, PME et petites et moyennes industries (PMI) encore trop faible. La filière industrielle ferroviaire française est marquée de longue date par une faiblesse chronique concernant la taille et le développement à l'international de ses PME-PMI. Cette insuffisance s'explique en partie par un manque de performance dans la maîtrise de la supply chain, analyse Bercy. En effet, dans cette industrie d'avenir, la supply chain se caractérise par un nombre important de TPE et PME sous-traitantes confrontées à diverses problématiques (difficulté à trouver des clients, déficit de main-d'oeuvre qualifiée, etc.), ainsi que par des difficultés en termes d'optimisation des cycles et de délais de livraison. L'accompagnement à l'international de ses acteurs est donc un défi majeur que doit relever la filière pour rester compétitive sur les marchés extérieurs. Le contrat propose de ce fait des actions en ce sens. >> Lire l'article complet sur le site du Lemoci

L'Inpi met à l'honneur les dix PME les plus innovantes de France

Une petite liste vaut parfois mieux qu'un long discours. Alors que les PME tricolores oublient encore trop souvent de protéger leurs inventions, l'Inpi (Institut national de la propriété industrielle) publie pour la première fois cette année le palmarès des meilleurs élèves. En tête, Supergrid Institute, la petite structure qui a déposé l'an dernier le plus de demandes de brevets (16 au total). Cet institut pour la transition énergétique, soutenu par des grands groupes (Alstom, EDF...) et des écoles (Supelec...), innove pour améliorer la qualité des réseaux de distribution d'énergie. Derrière lui, quelques jeunes entreprises créées par d'anciens chercheurs du CEA ont aussi l'innovation dans leurs gènes, comme Exagan, qui veut révolutionner l'industrie des semi-conducteurs, ou Aledia, qui développe une technologie pour éclairer les écrans (smartphone, tablette...) grâce à de microLED. Un marché prometteur qu'elle protège, étape après étape, des appétits de ses futurs clients, les géants de la technologie. Capsum, numéro 2 du classement (12 brevets), ne se repose pas non plus sur ses lauriers. Sa technologie, qui permet d'encapsuler dans des microbilles les principes actifs des cosmétiques, lui a valu déjà de beaux contrats en Europe et aux États-Unis. Mais il consacre toujours 20% de son chiffre d'affaires (30 millions d'euros espérés en 2019) à la recherche. Derrière lui, le spécialiste des capteurs antipollution Elichens, le spécialiste des objets connectés Sigfox ou encore le fabricant d'enceintes audio Devialet sont aussi à l'honneur. >> Lire l'article complet sur le site du Figaro

Supply chain

La mort de la gestion de la chaîne d'approvisionnement

Les nouvelles technologies numériques susceptibles de prendre totalement en charge la gestion de la chaîne logistique bouleversent les méthodes de travail traditionnelles. D'ici 5 à 10 ans, la fonction de chaîne d'approvisionnement risque d'être obsolète, remplacée par un utilitaire autorégulant qui fonctionne bien, qui gère de manière optimale les flux de travail de bout en bout et qui nécessite très peu d'intervention humaine. Avec une base numérique en place, les entreprises peuvent capturer, analyser, intégrer, accéder facilement et interpréter des données de haute qualité en temps réel - des données qui alimentent l'automatisation des processus, l'analyse prédictive, l'intelligence artificielle et la robotique - les technologies qui vont bientôt prendre le contrôle gestion de la chaîne logistique. >> Lire l'article complet sur le site de HBR

Le fret aérien face au défi de la traçabilité

Observé mi-2018, le fléchissement du fret aérien mondial s'amplifie. En témoignent les chiffres de l'Association du transport aérien international pour janvier où le trafic se replie de 1,8 %, soit "la pire performance de ces trois dernières années", note l'Iata. Comme l'ont constaté certains professionnels le 27 mars lors de la SITL, la filière est confrontée à un autre défi : la traçabilité. "Clients de tous les modes de transport, les chargeurs déplorent le retard pris par l'aérien dans ce domaine comparé à la route ou au maritime", déclare Denis Choumert. Pour le président de l'Association des utilisateurs de transport de fret (AUTF) et de l'European Shippers' Council (ESC), plus que la traçabilité, "les chargeurs souhaitent une meilleure visibilité sur les envois par la fourniture, par exemple, d'heures d'arrivée estimées (ETA) ou d'informations sur le statut et l'état des produits pendant leur trajet. Ils veulent être alertés en cas d'aléas sur un périmètre porte à porte et non aéroport à aéroport seulement". Ce besoin se manifeste avec plus d'acuité dans l'industrie pharmaceutique où "ses bonnes pratiques de distribution (GDP) imposent une traçabilité end-to-end quel que soit l'incoterm utilisé", confirme Olivier Mary de Colca Médical Scientifique. >> Lire l'article complet sur le site de l'Antenne


Commande publique

Travail dissimulé : les acheteurs complices ?

Jusqu'à 500 000 euros d'amende ! C'est un tarif maximum, d'accord, mais prendrez-vous le risque d'exposer votre collectivité à un tel risque ? Sans compter que votre maire, ou votre président, risque pour sa part jusqu'à dix ans d'emprisonnement dans les cas les plus graves. Pas sûr qu'il apprécie et, à moins que vous ne souhaitiez terminer votre carrière en collant des timbres au service courrier, autant éviter de vous retrouver entraînés dans une aventure que vous pourriez pourtant éviter. En région Centre Val-de-Loire et en Nouvelle Aquitaine, des acheteurs ont ouvert le parapluie. >> Lire l'article complet sur le site de AchatPublic.Info

Chantiers d'insertion, cantines bios, véhicules propres : la Région Ile-de-France se dote d'une politique d'achats responsables

Pour soutenir les entreprises de l'ESS, la Région francilienne innove en intégrant un critère d'insertion dans au moins 15 de ses marchés publics dès cette année. Tous les appels d'offres de construction des lycées par exemple devront intégrer un pourcentage de salariés en insertion dans leurs candidatures. "Nous sommes la seule collectivité à le faire", assure le vice-président en charge des Finances. À l'horizon 2025, 25 % des marchés franciliens devront inclure une telle clause. Depuis 2015, le nombre d'heures en insertion dans les marchés réalisés par la Région est passé de 80 000 en 2016 à 144 000 en 2019, soit un bond de 75 %. Les TPE et PME sont également privilégiées. Elles constituent 88 % des fournisseurs contre 64 % en 2016. "Nous nous sommes fait les VRP des petites et moyennes entreprises en allant à leur rencontre pour leur expliquer qu'elles aussi pouvaient candidater à nos appels d'offres, qu'on avait du boulot pour elles", raconte Stéphane Salini. Et la région Ile-de-France dispose d'un sacré levier, puisqu'elle dépense chaque année un milliard d'euros en achats de fournitures, services et travaux. Parmi les autres engagements qu'on peut citer, il y a aussi l'introduction de 30 % de clauses environnementales dans ses marchés d'ici 2020, l'intégration de l'analyse du cycle de vie et de l'économie circulaire dans tout acte d'achat et l'exclusion des véhicules diesel de sa flotte.>> Lire l'article complet sur le site de Novethic

Un trio de constructeurs français emporte le méga-appel d'offres de bus électriques pour la RATP

C'est une trilogie tricolore que la RATP a choisi pour le marché européen du siècle en matière de bus électriques. HeuliezBus, Bolloré Bluebus et Alstom Aptis ont été désignés mardi 9 avril par la régie des transports parisiens pour équiper ses lignes. Le potentiel total du marché lancé en janvier 2018 - et le plus gros jamais passé en Europe dans ce secteur - porte sur un maximum de 800 bus de 12 mètres et 400 millions d'euros, avec une commande ferme de "200 véhicules environ", soit 100 millions d'euros peu ou prou, dit le communiqué de presse diffusé par la RATP. Financé par Ile-de-France Mobilités, l'autorité organisatrice des transports dans la région capitale, l'appel d'offres a été géré techniquement et juridiquement par la RATP. Les heureux gagnants se partagent équitablement trois lots identiques d'une durée de deux ans et d'un montant maximum de 133 millions d'euros. Les 150 premiers véhicules vont être commandés "dans les meilleurs délais" précise la RATP. Les livraisons devraient s'étaler entre la fin 2020 et 2022. L'appel d'offres avait attiré une bonne dizaine de constructeurs de bus venus d'Europe et d'Asie, dont les redoutables chinois Yutong et BYD qui étaient prêts à localiser une partie de leur production en France pour rafler ce marché. >> Lire l'article complet sur le site du Monde

MAPA : le délai de remise des offres doit être raisonnable

En l'absence de délais minimum imposés par la réglementation, il appartient à l'acheteur, en procédure adaptée, de déterminer librement le délai de réception des offres en fonction des prescriptions particulières de son marché. Ce délai doit être suffisant pour garantir les grands principes de la commande publique. Tel n'est pas le cas d'un délai de 11 ou 13 jours pour une consultation qui imposait une visite du site avant la remise de l'offre. En l'espèce, pour un marché de 50 000 €, l'acheteur avait procédé à une triple publication. Il résultait, qu'entre la date de la dernière publicité et la date limite de remise des offres, le délai laissé aux entreprises n'était que de de 11 jours. En outre l'avis d'appel à la concurrence prévoyait que la visite du site d'implantation du monument constituait, pour les candidats, une obligation dont le respect était constaté par la remise d'une attestation qui devait être jointe à leur offre et sans laquelle cette dernière serait considérée comme incomplète. Le juge administratif d'appel censure la procédure pour délai insuffisant. >> Lire l'article complet sur le site de Weka


RSE

Apple a doublé le nombre de fournisseurs qui se sont engagés à utiliser de l'énergie propre

La firme à la pomme souhaite convaincre l'ensemble de ses sous-traitants de passer à l'énergie verte. Ce jeudi, Lisa Jackson, vice-présidente des initiatives environnementales, politiques et sociales chez Apple, a annoncé que 44 de ses partenaires avaient également effectué une transition complète vers les énergies renouvelables. C'est deux fois plus que l'année précédente. La tache s'annonce encore ardue pour Apple, qui travaille avec environ 770 fournisseurs dans 30 pays. Pourtant Lisa Jackson se montre optimiste : "Nous n'arrêterons pas de provoquer des changements dans notre industrie pour soutenir la transition vers l'énergie propre qui se produit à l'échelle mondiale". >> Lire l'article complet sur le site de Clubic

Pernod Ricard va interdire le plastique à usage unique et utiliser des emballages 100% recyclables

D'ici 2030, le Groupe expérimentera cinq nouvelles méthodes circulaires de distribution de vin et de spiritueux et contribuera à augmenter les taux de recyclage sur ses 10 plus grands marchés, où les taux de recyclage sont faibles. La société réduit également le poids des bouteilles - les bouteilles en verre transparent de la marque Absolut ont maintenant un taux de contenu recyclé de 43%. Vanessa Wright, vice-présidente responsable de la durabilité et de la responsabilité du groupe, a déclaré à Packaging News qu'un sondage avait montré que, dans les dix prochaines années, les consommateurs pensaient mettre davantage l'accent sur les emballages que sur les prix. "Si les choses évoluent comme cela, je pense que c'est une indication très claire, en tant qu'entreprise, de la manière dont nous devons nous assurer de prendre en compte les préoccupations des consommateurs." Elle a ajouté que le traitement du carton ondulé secondaire faisait "clairement" partie des objectifs de développement durable du groupe. >> Lire l'article complet sur le site de Packaging News

RSE : "le monde des start-up s'en fout royalement"

D'une part, les grandes entreprises sont obligées de faire des rapports sur leur politique de RSE. C'est dans la loi, et ça devient même un critère de sélection lors de certains appels d'offres. Elles savent aussi très bien qu'elles ne peuvent plus agir en toute impunité (surtout dans certains secteurs, comme l'agroalimentaire où les consommateurs sont très attentifs à ce qu'ils ingèrent). Enfin, les groupes familiaux ont souvent une vision plus long terme. "Quand ils s'y mettent, ils s'y mettent beaucoup plus sérieusement." D'autre part... "le monde des start-up s'en fout totalement, c'est affligeant." Caroline Renoux partage une anecdote surprenante. "J'avais approché un incubateur de start-up un peu branché avec d'autres personnes qui travaillent dans le développement durable. Le dirigeant m'avait répondu que ce qu'on demandait aux start-up, c'était de faire de la croissance, pas de la RSE." Elle a bon espoir que les choses changent, notamment parce que ceux qui détiennent les cordons de la bourse s'y mettent aussi. De plus en plus de financiers exigent des marques dans lesquelles ils investissent qu'elles soient plus responsables. "Pour obtenir de l'argent en levées de fonds, ça va devenir compliqué de ne pas s'impliquer sur des thématiques sociales et environnementales." >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN

Économie circulaire : quand Airbus fait le pari de la décoration

L'heure n'étant pas encore à l'écologie, aux biocarburants et aux vols par énergie solaire pour le constructeur, c'est en mettant un pied dans le monde de la décoration qu'Airbus fait un pas vers l'économie circulaire. Le projet revient à deux salariés intégrés (...) Avec, dans leur ligne de mire, le cimetière des avions de Californie où des centaines d'appareils sont cloués au sol dans la poussière et l'oubli, ils planchent sur un label d'upcycling (comprenez de 'recyclage' en anglais). C'est dans l'incubateur maison d'Airbus, le BizLab à Toulouse, que le projet prend vie. Et ils sont persuadés de l'utilité de leur projet car, au-delà d'une démarche artistique, il s'agit de revaloriser des déchets. Airbus affirme même que A Piece of Sky "permettra de réutiliser entre cinq et dix avions en 2019, soit 2 000 pièces". Ils font un premier tour de table créatif avec onze designers pour le lancement de la marque en 2019. Sont ainsi à découvrir un buffet en fuselage, une coiffeuse avec un hublot, des tables et des luminaires, des chaises et des étagères avec une identité souvent industrielle et épurée. Soit une vingtaine de pièces de mobilier d'ores et déjà réservables via une pré-commercialisation officiellement lancée le 15 avril 2019. Quant à leur livraison, elle est attendue pour janvier 2020. >> Lire l'article complet sur le site de Widoobiz


Fleet / Mobilité

Le quota de véhicules propres pour les flottes fait son retour dans la LOM

Lors de son passage au Palais du Luxembourg, la loi d'orientation des mobilité aura connu quelques modifications. Parmi les plus notables pour les flottes, l'obligation de faire entrer des véhicules propres dans les parcs et dans " la proportion minimale de 10 % " lors d'un renouvellement (article 26A). Sont définis comme tels : "des véhicules à faibles émissions, comme les véhicules électriques ou les véhicules de toutes motorisations et de toutes sources d'énergie produisant de faibles niveaux d'émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques". La mesure, si elle survit à l'examen des députés, devrait concerner les entreprises gérant plus de cent véhicules à l'horizon 2025. Son application serait précisée par décret en Conseil d'État. >> Lire l'article complet sur le site de Automobile Entreprise

La RATP fait le choix du made in France pour sa commande massive de bus électriques

Pour son premier achat massif de bus électriques, la RATP a décidé de donner la priorité au made in France. L'établissement public a annoncé mardi dans un communiqué qu'il avait choisi les constructeurs français Heuliez Bus, Bolloré et Alstom pour lui fournir jusqu'à 800 bus électriques d'une taille standard de 12 mètres. La première commande ferme porte sur 150 véhicules, répartis équitablement entre les trois industriels, et qui sera passée "dans les meilleurs délais", indique la RATP. Avec des livraisons qui s'échelonneront entre 2020 et 2022. Financé à 100 % par Île-de-France Mobilités, cet appel d'offres est le plus gros lancé en Europe pour l'achat de bus électriques. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

L'autre covoiturage, entre le domicile et le travail

En discussion au Parlement, la loi d'orientation des mobilités (LOM) crée un forfait mobilité durable pour accélérer son développement. Sur le modèle des abonnements aux transports publics, auxquels elles participent financièrement, les entreprises pourront prendre en charge une partie des frais de covoiturage engagés par leurs salariés pour rejoindre leur bureau le matin et rentrer chez eux le soir. La participation pourra atteindre jusqu'à 400 euros par an en franchise d'impôt et de cotisation sociale. L'Etat a décidé de montrer l'exemple en proposant un forfait mobilité durable de 200 euros à l'ensemble de ses agents. Dans la loi de mobilité, le covoiturage au quotidien figure au nombre des solutions d'avenir au même titre que l'amélioration des transports en commun, le déploiement de services publics d'autopartage, la remise en état des réseaux routier et ferroviaire, le désenclavement des territoires et le développement d'applications numériques qui fédèrent l'ensemble des solutions de mobilité. >> Lire l'article complet sur le site du Monde

Véhicules de société : un marché qui bouge

Le premier trimestre 2019 marque un tournant dans l'histoire des flottes automobiles d'entreprises. Désormais, les responsables d'achats ne rationalisent plus simplement par le prisme des émissions de CO2 et de la TVS (Taxe Véhicule de Société), mais étudient mieux les usages de leurs automobiles afin d'en limiter les coûts globaux. A quoi sert-il de payer 8 ou 10 % plus chère une automobile diesel quand celle-ci ne roulera que 12 000 ou 15 000 km par an ? Le gain de TVS n'étant plus forcément comblé, le marché du diesel est en recul de plus de 5% sur le premier trimestre, quand celui de l'essence grimpe de plus de 21 % ! Cette évolution est aussi due à l'effort, aussi bien technologique que commercial, qu'ont réalisé les constructeurs ces dernières années. Grâce à la technologie dite du "downsizing", ils fournissent des moteurs puissants mais dont les niveaux de consommation et d'émission de CO2 sont très proches de ceux des diesel. C'est l'Américain Ford qui a initié le processus : un moteur plus petit en cylindrée mais avec un ou deux turbos pour maintenir élevés la puissance et le couple. Aujourd'hui, tous les cons­tructeurs ont adopté cette technologie. Ils ont aussi été plus incitatifs sur les ventes de véhicules en mettant en place des solutions de financement attractives via une hausse des valeurs résiduelles des voitures essence. Logique : les automobiles prises en LLD (Location Longue Durée) sur 24 ou 36 mois seront revendues à terme sur le marché de l'occasion. Ce sont les particuliers qui les achèteront. Or, ceux-ci boudent désormais le diesel. >> Lire l'article complet sur le site du Parisien


Travel

Une TMC de dimension mondiale s'apprêterait à voir le jour

Une TMC répondant au nom de Travel Leaders Network envisagerait donc d'attaquer le marché européen. Aux Etats-Unis, Travel Leaders est une puissante plateforme regroupant des conseillers voyage salariés et freelances qui opèrent à la fois dans le tourisme et le voyage d'affaires. Là où cela devient intéressant, c'est qu'il s'agit d'une entité de Travel Leaders Group, appartenant à Certares. Or, cette société d'investissement américaine détient 49% du Groupe Marietton, propriétaire d'Havas Voyages. Elle avait également mené, en mars 2014 , une opération avec Qatar Holding, BlackRock et Macquarie pour créer la coentreprise dédiée au voyage d'affaires, Amex GBT. Afin de détenir 50% du capital et pour accélérer la croissance des activités de GBT, ces investisseurs avaient injecté 900 millions de dollars. Si l'information venait à se confirmer, il sera intéressant d'analyser la stratégie de développement de Travel Leaders Network qui pourrait venir concurrencer les plus grandes TMC grâce à des infrastructures locales. D'autant que l'on sait que Certares lorgne sur des entreprises européennes, notamment en Allemagne et en Espagne.>> Lire l'article complet sur le site de DéplacementsPros


IT

L'écoconception des services numériques comme filière d'excellence

Tribune collective (WWF, GreenIT, etc) - "A l'heure où le numérique représenterait 10 % de la consommation mondiale d'électricité et autant d'émissions de gaz à effet de serre que l'aviation civile, il est temps de réduire son empreinte environnementale. Parmi les leviers d'action, l'écoconception des services numériques est fondamentale. L'enjeu est aussi social car l'absence d'écoconception accentue la fracture numérique. Le phénomène d'" obésiciel " rend certains services numériques trop lents ou inutilisables, notamment sur de vieux équipements et dans les territoires où la connexion et le pouvoir d'achat sont faibles. Il est enfin économique : c'est une promesse d'activité, d'emplois et de réduction de coûts pour nos entreprises. >> Lire la tribune sur le site des Echos

Environnement de travail

High-tech et écolos, voici les bureaux rêvés des cols blancs européens

Finis la moquette bleue et les néons blafards. Pour séduire les collaborateurs, le bureau des années 2030 devra être durable, intelligent, flexible, " serviciel " et " sweet ". C'est ce qui ressort d'une récente enquête européenne commandée à Harris Interactive par un think tank composé de six foncières (Alstria, COIMA RES, Colonial, Gecina, Great Portland Estates et NSI), réalisée à partir de 18 panels de discussions et 140 entretiens avec des utilisateurs finaux (jeunes actifs ou personnes expérimentées) basés au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Espagne et en Italie. Selon cette étude, les collaborateurs mettront un point d'honneur à travailler au sein de bâtiments et d'espaces respectueux de l'environnement. Cela passe notamment par l'utilisation de matériaux de construction plus durables et plus naturels ainsi que par la mise en place de systèmes permettant d'optimiser l'efficacité énergétique. Ces cols blancs auront également un haut niveau d'exigence en matière de technologies. Ainsi, le bureau de demain devra fournir un accès ininterrompu à son espace de travail digital, quel que soit l'espace physique occupé, un accès fluide au réseau grâce à une connexion WiFi simplifiée et sans barrières afin de favoriser les interactions. >> Lire l'article complet sur le site du Moniteur


Carrière / RH / Management ... et autres

Éco-anxiété : quand le changement climatique nous envoie chez le psy

Entre la montée des eaux, l'acidification des océans, la hausse des températures, la disparition des animaux... le tableau écologique est loin d'être réjouissant. L'Association Psychanalytique Internationale a même reconnu le changement climatique comme "la plus grande menace de santé publique du 21e siècle". Il ne s'agit donc pas seulement de la pollution que nous respirons, des substances chimiques douteuses que nous ingérons, des produits aux compositions crados que l'on met sur notre peau. Non, cette fois-ci, il s'agit aussi de notre santé mentale. Les symptômes de l'éco-anxiété sont multiples : crise de panique, perte d'appétit, irritabilité, obsessions, insomnie. Des scientifiques ont même mis en évidence des liens entre augmentation des suicides et hausse des températures. Aux États-Unis, une augmentation moyenne de 1°C sur un mois représente une hausse de 0,7% du taux de suicide. Ça n'a l'air de rien mais à la vitesse où les températures augmentent, les auteurs de l'étude prévoient 21 000 suicides de plus aux États-Unis et au Mexique d'ici 2050. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN

Le management sans chef se répand dans les entreprises suisses

Le modèle d'entreprise agile peut prendre différentes formes en fonction du choix des entreprises. A la différence de Freitag ou de Swisscom, les CFF ont ainsi opté pour la sociocratie. Ce mode de gouvernance, qui a inspiré l'holacratie, est plus ouvert, plus malléable et libre de droits. Au total, 1200 employés sont concernés par cette nouvelle culture d'entreprise qu'il s'agit d'apprivoiser. "Je dois apprendre à faire du management d'une nouvelle façon (...). C'est quelque chose de très difficle. Mais dès que vous commencez à travailler comme cela, vous remarquez tout de suite la différence. Les résultats sont meilleurs, plus rapides, plus intéressants", indique Stefano Trentini, responsable du développement web aux CFF. Sa collègue Parsa Khan, responsable du service informatique, abonde: "On n'attend plus le OK du manager. On s'organise, on prend nos rendez-vous, on évalue les conséquences. Surtout, il n'y a plus de chacun pour soi, on veille les uns sur les autres." A terme, cette nouvelle efficience devrait générer dix millions de francs d'économies par an pour les CFF. Ces derniers adapteront-ils bientôt la rémunération de leurs employés à ce nouveau mode de gouvernance? Pour l'heure, en Suisse, la start-up saint-galloise Advertima est l'une des seules à avoir franchi le pas du salaire unique. Le futur média zurichois Republik devrait également se baser sur ce modèle. >> Lire l'article complet sur l e site de RTS


 
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