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Revue de presse achats - semaine du 2 septembre

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Revue de presse achats - semaine du 2 septembre

A toutes celles et ceux qui n'ont pas eu la possibilité de surfer sur le Web cette semaine : cette revue de presse achats réunit des articles parus cette semaine dans les colonnes de nos confrères et susceptibles de vous intéresser car ayant trait aux achats. Bonne lecture.

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Les entreprises françaises, complices des feux en Amazonie

Tribune - "En mars, nous avons interpellé des entreprises françaises, dont Bigard, le Groupe Bertrand (Quick et Burger King) et E.Leclerc, sur la prise en compte de la déforestation liée à la culture du soja. Le constat était sans appel : la plupart de ces entreprises étaient dans l'incapacité de tracer la provenance du soja entrant dans leurs chaînes d'approvisionnement et de garantir que ce soja était exempt de toute déforestation. Carrefour ou Casino, qui disposent chacun d'importants réseaux de supermarchés au Brésil, sont particulièrement concernées. Les entreprises de l'agroalimentaire ne sont pas les seules impliquées. Dans son rapport publié en avril, Amazon Watch citait également les entreprises françaises Guillemette & Cie et le Groupe Rougier, qui importent du bois d'Amazonie depuis des zones où il existe de forts risques d'exploitations forestières illégales. Elle dénonçait également la complicité des investisseurs des pays du Nord dans ce qu'elle qualifiait de "pire attaque" subie par l'Amazonie brésilienne et ses peuples en une génération. >> Lire la tribune sur le site de Libération

Amazon condamné à une amende de quatre millions par la justice française

La plateforme américaine de e-commerce Amazon a été condamnée par la justice française à une amende de quatre millions d'euros pour clauses abusives envers ses fournisseurs. Cette décision a été rendue publique lundi 2 septembre, faisant suite à une procédure engagée en 2017 par Bercy. Le ministère français de l'Economie avait assigné trois sociétés du groupe Amazon devant le tribunal de commerce de Paris après une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). La DGCCRF avait relevé dans les contrats liant Amazon à ses partenaires commerciaux des clauses lui permettant de modifier unilatéralement ses conditions commerciales ou de suspendre et/ou résilier unilatéralement ses relations commerciales avec ses vendeurs. >> Lire l'article complet sur le site de FrancetvInfo

La Cour des comptes étrille la gestion de l'INPI

Carton rouge pour l'Institut national de la propriété industrielle (INPI). Dans un référé rendu public mardi, la Cour des comptes épingle sévèrement la gestion de cet établissement sous tutelle du ministère de l'Économie, qui gère et centralise les droits de propriété industrielle(...) Ces failles portent notamment sur les processus d'achats qui doivent "être revus et centralisés", sur la gestion du parc immobilier qui "manque de rigueur" et sur l'attribution des rémunérations et des primes, qui s'avère être "un problème récurrent". Pour pallier ces problèmes, la cour préconise la mise en place d'une comptabilité analytique, la création d'un service d'audit interne, la création d'une commission de contrôle des appels d'offres (...). Dans une réponse adressée fin juillet à Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes, et publiée mardi avec le référé, les ministres de l'Économie, Bruno Le Maire, et des Comptes publics, Gérald Darmanin, disent partager "largement les constats et les recommandations" mais les justifient, en partie, par un "contexte de profonde transformation" de l'INPI. Les ministres précisent que la création d'une commission des appels d'offres sera "effective en octobre 2019". >> Lire l'article sur le site du Figaro

Regards croisés sur les achats IT : quand un directeur des achats, une DSI et un prestataire se posent ensemble les bonnes questions

Jean-Guy Philip de Saint Julien, directeur des marchés informatiques et de télécommunications à l'AP-HP : "Notre département des marchés IT à ACHAT intègre les fonctions de juristes de la commande publique et les fonctions d'experts-acheteurs. L'intégration de ces deux pôles au sein du même service permet de réaliser un marché public qui soit non seulement fiable juridiquement mais aussi économiquement performant et correspondant aux réels besoins de nos clients internes de la DSI. En effet l'acte d'achat est complexe car au-delà du respect incontournable de principes juridiques contraignants, il est de plus en plus considéré par les acteurs comme un acte économique fort qui permet de faire converger l'expression d'un besoin fonctionnel avec une offre technico-économique efficiente. Ainsi par exemple, nos experts acheteurs, en lien avec la DSI, conduisent des actions de sourcing afin de cerner au mieux le tissu économique des entreprises qui pourront répondre à nos appels d'offre et déterminer ainsi au mieux un prix du marché."

Catherine Savaete, directrice de comptes Europe du Sud au sein de Rimini Street.: "Nos clients DSI parlent souvent de règles du jeu, lorsqu'ils évoquent leur relation avec les grands éditeurs. Si ces règles sont définies unilatéralement par l'éditeur, en fonction de ses contraintes de sortie de nouvelles versions, de ses contrats et de ce qu'il a défini comme fonctionnalités et usages, ce ne sont pas des règles équilibrées pour les entreprises. Il est important que les DSI et les directions achats fassent valoir l'analyse économique de leurs enjeux, leur définition d'un juste prix pour une prestation IT informatique, et puissent conserver la main sur leur plan de déploiement informatique." >> Lire l'intégralité de l'échange sur le site de Atout DSI

Les nouveaux rôles du responsable achats à l'heure digitale

De simple fonction back-office, les achats sont devenus un vrai partenaire stratégique. Ils jouent de plus en plus un rôle majeur pour l'amélioration des objectifs métier et de l'expérience proposée aux clients. Selon Everest Group, la nouvelle génération des directions achats doit se concentrer sur 4 enjeux afin de rester pertinents dans ces nouvelles missions : Transformer les processus d'approvisionnement pour tenir compte des environnements numériques en évolution permanente ; Mettre en oeuvre des leviers d'efficacité numériques, comme la robotisation des processus métiers (RPA), les outils analytiques et l'intelligence artificielle, afin d'augmenter la productivité, de réduire les coûts et d'améliorer l'expérience des clients ; Se doter de nouveaux talents, grâce au recrutement et à la formation des collaborateurs en poste, afin de rester à jour en termes de compétences ; Modifier les indicateurs de succès en place (indicateurs clefs de performance et accords de niveaux de services) afin de les aligner davantage sur les objectifs métiers. >> Lire l'article complet sur le site de IT Social

Boeing dans l'incapacité de répondre aux régulateurs sur le 737 Max

Fin juin, la FAA avait annoncé avoir décelé une faille liée à un microprocesseur du 737 MAX posant un "risque potentiel". Lors des tests sur simulateurs, les pilotes avaient eu du mal à reprendre rapidement le contrôle de l'avion après l'activation du système anti-décrochage MCAS, mis en cause dans l'accident de Lion Air du 29 octobre (189 morts) et d'Ethiopian Airlines du 10 mars (157 morts). Ce nouveau problème requiert une mise à jour du logiciel du système de contrôle de vol, et non un remplacement de pièces défaillantes, plus long et coûteux. >> Lire l'article complet sur le site du Figaro


Transport maritime: des carburants moins polluants qui vont faire grimper les prix à la pompe

L'option la plus évidente est donc d'adopter des carburants conformes à la nouvelle réglementation: fioul marin à très basse teneur en soufre ou bien diesel marin. (...) C'est donc un chamboulement majeur pour le marché. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) y voit "facilement la plus grosse transformation jamais vue sur le marché des produits pétroliers". La première conséquence sera une augmentation du coût pour les armateurs, qui pourraient être tentés de répercuter une partie du surcoût sur leurs clients - ce qui, en bout de chaîne, pourrait renchérir le prix des marchandises transportées. Car les carburants conformes, plus sophistiqués et plus raffinés, sont "deux fois plus cher, mais on peut s'attendre à une augmentation supplémentaire avec la demande qui augmente", remarque Nelly Grassin. Pour les entreprises pétrolières, c'est une manne, au moins dans l'immédiat, car leurs marges de raffinage vont progresser. Mais elles devront aussi se débarrasser de leur fioul lourd, dont le surplus pourra alimenter par exemple des centrales électriques. La demande accrue pour des produits pétroliers plus sophistiqués va par ailleurs affecter par ricochet d'autres carburants, automobiles et aériens, dont les prix risquent d'augmenter. >> Lire l'article complet sur le site de Capital

Craintes sur l'approvisionnement en nickel

Le métal est de plus en plus demandé. Son usage dans les batteries des véhicules électriques, encore mineur (4 %) par rapport à son utilisation dans l'acier inoxydable (70 %), devrait être multiplié par quinze d'ici 2030, selon le cabinet de consultants Roskill, d'autant qu'on accroît la part du nickel dans les batteries lithium-ion, aux dépens du cobalt et du manganèse. Or l'approvisionnement ne suit pas et l'Indonésie a de nouveau menacé d'imposer un embargo sur les exportations de nickel non transformé d'ici deux ans. Les stocks de la bourse londonienne des métaux, le LME, sont à leur plus bas niveau depuis 2013. L'accident en Papouasie-Nouvelle-Guinée vient encore réduire l'offre de nickel. Les cours s'envolent, ils ont gagné 40 % depuis juillet. À 16 730 dollars atteints vendredi 30 août, la tonne de nickel vaut aujourd'hui plus cher que l'étain ! Il faudrait pourtant qu'elle atteigne 22 000 dollars, estime le cabinet Roskill, pour que de nouveaux projets miniers puissent voir le jour. Des projets miniers qui ont tout intérêt à devenir plus respectueux de l'environnement s'ils veulent être financés par les investisseurs, qui se soucient de plus en plus de la durabilité des chaînes d'approvisionnement. Surtout s'il s'agit de fournir les matières premières nécessaires aux batteries des véhicules électriques, censés diminuer la pollution et le réchauffement planétaire. >> Lire l'article complet sur le site de RFI

Les cours du sucre ne décollent pas malgré le déficit annoncé

Au total on produira moins de sucre sur la planète que l'on en consommera en 2019-2020. Pourtant, les cours mondiaux du sucre restent collés au fond de la courbe, 11 cents de dollars la livre de sucre roux, 306 dollars la tonne de sucre blanc. C'est leur plus bas niveau depuis près d'un an. Le sursaut de fin 2018 n'est qu'un souvenir. Comment expliquer cette absence de réaction des marchés ? Par le volume des stocks de sucre accumulés, ils restent très lourds à court terme, en particulier en Inde. C'est d'ailleurs pour cela que New Delhi vient de subventionner les exportations, afin que les sucriers indiens ne vendent pas à perte. Par ailleurs la consommation de sucre, même si elle continue d'augmenter au niveau mondial, a tendance à voir sa croissance décélérer, le facteur santé joue contre les prix du sucre. Mais la raison fondamentale, estime un négociant de sucre, le patron de Marex Commodities, c'est le comportement des fonds d'investissement. "Voilà deux ans qu'ils parient à la baisse des cours du sucre et que ça vaut le coup, alors ils continuent". Pourtant "quand la courbe va se retourner, prédit cet intermédiaire, ce sera violent". La question est de savoir quand. En attendant, des producteurs aux usines, tout le secteur sucrier souffre. >> Lire l'article complet sur le site de RFI

En Andalousie, plongée dans l'enfer des serres de tomates bio

L'hiver (invierno), quand la production est au point mort dans une large partie du continent, les invernaderos du sud-est de l'Espagne tournent à plein régime et inondent les supermarchés en fraises ou en tomates. Ronde, grappe, cocktail, cerise, olivette... la tomate espagnole colonise aussi les rayons bio des enseignes de la grande distribution. Carrefour, Auchan, Leclerc, Lidl, Monoprix, Franprix, elle trône toute l'année sur les étalages dans sa barquette emballée de plastique. Sous les serres d'Almeria, la production été comme hiver d'aliments bio se fait au prix d'une surexploitation des ressources humaines et naturelles. >> Lire l'article complet sur le site du Monde

Terres rares : quels dangers liés au monopole chinois ?

Tribune de l'économiste Carlos Pardo - "L'extrême concentration de la production sur un seul pays, la Chine, découle non seulement de la volonté monopolisatrice de cette dernière, mais surtout du renoncement à produire et à traiter ces matériaux de la part des pays développés consommateurs de ces matières premières, France comprise. En effet, la Chine contrôle de 80% à 90% de la production et la commercialisation de terres rares. Un monopole de facto, avec bien entendu des conséquences lourdes en matière d'offre et de prix. Élément important, qui devrait rentrer en ligne de compte pour contrer à l'avenir les effets négatifs du monopole chinois, les réserves de terres rares sont aujourd'hui inconnues. Pourtant des études réalisées aussi bien par des Japonais que par des sociétés américaines, canadiennes ou australiennes montrent que les réserves potentielles, sans toujours les chiffrer, seraient gigantesques par rapport à la production actuelle. Surtout en Europe, il se pose sérieusement la question de savoir à quel moment nos gouvernements vont décider de relancer la politique minière devant accompagner la mise en route de la chaîne de valeur conduisant à la prospection et à l'exploitation de ces ressources, et de bien d'autres. Et ce afin de desserrer la contrainte d'un seul producteur. >> Lire l'article complet sur le site de Le Revenu


Commande publique

Quelles sont les modalités de prise en compte du bilan carbone dans les procédures d'attribution des marchés ?

Au titre des aspects environnementaux, qui peuvent être retenus parmi les critères évalués, un acheteur public est parfaitement autorisé à exiger, dans son règlement de consultation, la production, par les candidats, du bilan carbone de leurs offres. Il peut même aller au-delà et intégrer, dans son coût global, ceux des externalités environnementales des offres présentées. Lesdites externalités peuvent intégrer les émissions de CO2 mais également d'autres polluants tels que les oxydes d'azote (NOx) ou encore les particules fines. De même, l'évaluation des émissions de substances polluantes ne se limite pas aux émissions observées au cours de la phase de transport des produits faisant l'objet du marché : elle doit s'étudier sur l'ensemble de leurs cycles de vie. Cette approche, dite du " coût du cycle de vie ", est cependant d'une mise en oeuvre complexe et n'est pas nécessairement adaptée à la totalité des biens et services acquis dans le cadre de la commande publique. En conséquence, si sa généralisation est encouragée, sa systématisation n'est, à ce jour, pas envisagée. >> Lire l'article complet sur Weka

Achats américains de médicaments en vrac au Canada : "Ce n'est pas du bluff"

Ne pas avoir les moyens d'acheter les médicaments sur ordonnance est la réalité de plus de 45 millions d'Américains. (...) Aux États-Unis, où les prix sont les plus élevés du monde, les lois interdisent aux gouvernements de négocier avec les compagnies pharmaceutiques. Si le Canada demeure l'un des pays où les médicaments brevetés sont les plus chers, la législation permet quand même d'établir un prix plafond. Une solution fait sérieusement son chemin au Colorado : importer des médicaments en vrac du Canada. (...) Le mot "crise" revient continuellement dans plusieurs États. Au Colorado, il ne se passe pas une journée sans que les législateurs soient interpellés sur les conséquences de la flambée des prix des médicaments. (...) Adoptée en mai, la nouvelle loi autorise l'État à élaborer un programme d'importation en vrac de médicaments sur ordonnance du Canada. Il lui reste à obtenir le sceau fédéral. Le Colorado a voulu mettre toutes les chances de son côté afin d'y arriver. Sa stratégie est celle des petits pas, pour convaincre les agences fédérales américaines que son plan est sécuritaire. >> Lire l'article complet sur le site de ici-radio Canaca

Bouygues construira le nouvel éco-quartier d'Issy-les-Moulineaux

Ce nouveau quartier, entièrement piéton, sera particulièrement respectueux de l'environnement, avec des niveaux de performance environnementale très exigeants. Il vise notamment le label éco-quartier niveau 1, ainsi que les certifications NF Habitat HQE pour les logements, ainsi que Bepos, NF HQE Bâtiment tertiaire, et BREEAM pour les immeubles de bureaux et les commerces. Le projet bénéficiera également de la labellisation BiodiverCity, récompensant les efforts en matière de biodiversité, et d'une certification Well for Community pour sa démarche santé et bien-être.>> Lire l'article complet sur Batiweb

La dématérialisation des services publics va-t-elle trop vite ?

Fluidité, gain de temps, amélioration de la qualité de l'offre et des procédures... la dématérialisation présente des atouts pour améliorer la performance des services publics. Pour autant, avec l'objectif de 100 % des services publics dématérialisés d'ici au 1er janvier 2022, le mouvement n'est-il pas trop rapide ? Nos répondants sont plutôt mitigés, puisqu'ils sont 51 % à répondre négativement. La dématérialisation serait donc bien acceptée et maîtrisée par une moitié des territoriaux interrogés. Mais, parce qu'elle n'est pas qu'un sujet informatique, elle implique la mise en place de procédures d'accompagnement afin de ne pas accentuer la fracture numérique dans les relations avec les usagers. C'est ce sur quoi semble vouloir alerter l'autre moitié de nos répondants... >> Voir l'enquête sur le site de La Gazette des communes

Les entreprises anglaises sont priées de payer leurs fournisseurs à temps ou de risquer de perdre des contrats avec des gouvernements

Des représentants du Cabinet Office ont écrit aux entreprises - parmi lesquelles figurent tous les fournisseurs stratégiques actuels du gouvernement - pour leur rappeler les nouvelles règles en matière de paiement rapide, qui entreront en vigueur cet automne. Le ministre de la Mise en oeuvre, Oliver Dowden, a déclaré: "Un paiement rapide est essentiel pour toutes les entreprises qui contribuent à la fourniture de services publics, en particulier les petites entreprises, piliers de notre économie. C'est pourquoi, à partir de septembre, si des entrepreneurs gouvernementaux tardent à payer leurs fournisseurs, ils pourraient être empêchés de remporter des marchés publics tant qu'ils n'auront pas assaini leur projet. En vertu des nouvelles règles, les fournisseurs qui soumissionnent pour des marchés publics d'une valeur supérieure à 5 millions de livres sterling par an, qui ne peuvent pas prouver qu'ils paient 95% des factures dans les 60 jours, risquent de ne pas obtenir de contrats publics. >> Lire l'article complet sur le site de Gov.UK

Supply chain

PageGroup passe au crible les rémunérations du secteur de la supply chain

Concernant le secteur de la supply chain, un domaine nécessitant 540 000 postes à pourvoir entre 2012 et 2022 selon France Stratégies, le directeur supply chain voit sa rémunération augmenter : de 75 à 110 K€ pour 2 à 5 ans d'expérience, de 85 à 200 K€ pour 5 à 15 ans (voir schéma). Même chose pour le directeur de site logistique (55 à 80 K€ de 2 à 5 ans, 60 à 100 K€ de 5 à 15 ans). De manière générale dans les métiers logistique et supply chain, les rémunérations sont en hausse, y compris sur la fonction de magasinier-manutentionnaire (18 à 24 K€ de 0 à 2 ans, 26 à 30 K€ de 5 à 15 ans) mis à part pour les fonctions de responsable - gestionnaire planification/ordonnancement et de chef d'équipe qui restent stables. >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog

Bonduelle, une prévision des ventes aux petits oignons

Le déploiement achevé en 2018 en Europe, où le groupe compte 14 usines et entrepôts approvisionnant 27 marchés, marque une étape importante de la transformation digitale de sa supply-chain. L'enjeu : mieux répondre aux goûts variés d'une multitude de marchés dans le monde, réduire les produits obsolètes et les stocks à rotation lente ainsi qu'améliorer le suivi des ventes pour lancer de nouveaux produits et innovations. La supply-chain du numéro un européen des légumes en conserves doit aussi composer avec de multiples configurations de livraison et de logistique selon les pays, ainsi que des exigences variables sur les mentions réglementaires sur une gamme de quelque 5 900 produits non réfrigérés et un millier de produits surgelés. Pour Nathalie Morandière, S&OP et Methods Leader chez Bonduelle Europe Long Life, une page a été tournée : "Avant, nous travaillions en silo, par région ou par département. Nous devions donc transformer notre supply-chain avec une approche centrée sur le client. Pour être compétitif, nous devions (...) adopter un langage et des processus communs. Nous nous appuyons sur des systèmes partagés et avons accès aux mêmes données fiables dans tous les départements : ventes, marketing et supply-chain, dans toutes les régions". Ainsi outillé, le groupe attend un gain de précision de sa planification à court terme de 10% tout en maintenant celle à long terme à plus de 85%, malgré le passage à une approche de la prévision plus décentralisée. "Il reste encore des défis et des variations dans les différentes régions et une volatilité de la gamme de produits, avec des détaillants plus petits stockant moins de marques, il est parfois plus difficile d'effectuer des prévisions et de partager des données. Les marques de distributeur ont également tendance à nécessiter une approche plus réactive", ajoute Nathalie Morandière. Un programme commun est en place pour améliorer en permanence la précision des prévisions de vente en Europe. >> Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistique

Doc & IT

Yves Rocher : un prestataire provoque la fuite de données de 2,5 millions de clients

Même en prenant toutes les mesures nécessaires en interne, il est impossible d'empêcher les éventuelles erreurs de sous-traitants. L'entreprise de cosmétique française Yves Rocher vient d'en faire les frais. Par la faute de son prestataire Aliznet, cabinet de conseil en retail, la firme a été victime d'une fuite de données massives de 2,5 millions de ses clients. Dans le cadre d'un événement organisé Yves Rocher il y a quelques jours, son prestataire Aliznet a ouvert un serveur d'intégration afin de procéder à des tests. Or, ce serveur n'a pas été suffisamment protégé et a exposé les données personnelles des clients sur le Web. En quelques heures seulement, la société israélienne de cybersécurité vpnMentor a repéré la faille. En s'infiltrant sur le serveur, les chercheurs ont pu accéder aux informations de plus de 2,5 millions de clients canadiens. >> Lire l'article complet sur le site de Le Big Data

Une application pour limiter le gaspillage dans les cantines

D'après l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), "si on prend en compte les mets qui n'ont pas été consommés par les convives, ceux produits en trop grande quantité par l'équipe de cuisine ou écartés lors de la phase de production, le gaspillage alimentaire se situe le plus souvent entre 150 et 200 g par personne." Pour un restaurant servant 500 personnes en moyenne 200 jours sur une année, le gaspillage représente entre 15 et 20 tonnes par an, soit en termes de budget, entre 30 000 et 40 000 euros par an de produits jetés. Appelée Meal Canteen, l'application accessible sur mobile, tablette et ordinateur, permet de réserver entre 14 heures et minuit ses repas pour le déjeuner du lendemain. Ainsi, on choisit ce qu'on est sûrs de manger et le plat nous attend à l'heure que l'on souhaite. On peut aussi connaître le score nutritionnel, les ingrédients, leur origine et les possibles allergènes présents, et même noter les plats pour que les cuisines puissent adapter leurs menus en fonction des goûts des clients. De leur côté, les restaurants collectifs peuvent préparer la quantité nécessaire de plats et donc éviter d'avoir à jeter les surplus.>> Lire l'article complet sur le site de Libération

Le plus grand détaillant de Suisse explore la traçabilité avec la blockchain

Migros, le plus grand détaillant de Suisse, a choisi une solution du fournisseur TE-FOOD, basé en Allemagne, pour optimiser la gestion de sa supply chain pour les produits frais. L'objectif consiste à améliorer la traçabilité des aliments. Mais contrairement à certains projets de blockchain visant à améliorer la traçabilité, Migros ne compte pas se servir de cette technologie pour fournir aux consommateurs les informations d'approvisionnement. Réservée à un usage à l'interne, la solution promet au géant orange de mieux comprendre la chaîne d'approvisionnement afin d'optimiser ses processus. L'objectif annoncé étant d'accélérer la distribution et de limiter le gaspillage alimentaire. La solution de intègre une application mobile B2B, via laquelle les fournisseurs alimentaires de Migros peuvent saisir leurs données de traçabilité. Ces données sont ensuite automatiquement transformées au format EPCIS (Electronic Product Code Information Services) de GS1 et transmises au système EPCIS de Migros. La solution se profile ainsi comme une alternative à la méthode déjà en place, permettant aux fournisseurs de produits frais de communiquer ces données via un ERP ou logiciels de gestion pour exploitations agricoles. >> Lire l'article complet sur le site de ICT Journal


Fleet Management / Mobilité

Les véhicules électriques dans le viseur des assurances

Bien que les voitures électriques ne représentent aujourd'hui qu'une infime part des véhicules en circulation - 1 % du parc en Suisse - leur croissance exponentielle interroge les assureurs. Les crash-tests réalisés en août 2019 par AXA ont montré que si ces nouvelles voitures sont globalement aussi sûres que celles à moteur à combustion, elles ont des spécificités à l'origine de certains accidents. " L'accélération maximale est directement disponible, alors que pour les moteurs à combustion, même très puissants, il faut un moment avant de l'atteindre ", explique Bettina Zahnd, responsable Recherche accidentologique et Prévention chez AXA. Un style de conduite qui surprend beaucoup de nouveaux convertis et augmente le nombre d'accidents. De plus, le recours au système d'assistance de conduite, fréquent chez les conducteurs de véhicules électriques, entraîne un excès de confiance dans le système et un manque de réaction dans des situations à risque. Enfin, les batteries des véhicules électriques sont extrêmement inflammables. Elles peuvent prendre feu jusqu'à 48 heures après une collision, provoquant ainsi plus de dommages, avec notamment les émissions toxiques qui en émanent. Ces risques représentent de véritables défis pour les assureurs. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

La loi sur les mobilités revient au Parlement

Le gouvernement ne souhaite pas, lui non plus, jouer au chamboule-tout. La principale évolution depuis juin concerne le financement des infrastructures, que le gouvernement a précisé en juillet, avec la création d'une "écocontribution" acquittée par le transport aérien, et par la réduction annoncée de 2 centimes de l'exonération de TICPE pour les poids lourds. Ces deux mesures ont été confirmées lundi par la ministre des Transports Elisabeth Borne, qui a présenté la seconde comme "un choix écologique et de justice", ce qui n'a pas apaisé la colère des transporteurs routiers. Pour le reste, la ministre n'envisage que "quelques ajustements, afin de parfaire le texte". >> Lire l'article complet sur le site des Echos


Environnement de travail

Instaurer la santé en entreprise solidifie la culture de la prévention

Une démarche de santé globale s'avère indispensable tant pour la performance que pour une culture de prévention durable. Les études du Bureau de normalisation du Québec démontrent que chaque dollar investi en santé en entreprise a un retour sur investissement allant de 1,5 à 3,8 dollars. Et quand les salariés sont heureux et en bonne santé, la productivité de l'entreprise augmente. Comment mettre en place une démarche de santé globale ? Actuellement en développement à l'échelle canadienne, la norme Québécoise BNQ 9700-800 dite "Entreprise en santé" reste une référence solide depuis 2008. Cette démarche structurée couvre quatre thèmes : habitudes de vie, équilibre travail-vie personnelle, environnement de travail et pratiques managériales. Elle se déploie en cinq étapes. Tout d'abord, l'engagement fort et concret de la direction via notamment la définition des moyens alloués. Puis vient la création du comité de pilotage qui suivra l'avancée de la démarche. Suivie par la réalisation d'un diagnostic anonyme de la santé physique et psychologique ainsi que des attentes des collaborateurs. Enfin, une fois mise en oeuvre, cette stratégie doit être évaluée par les collaborateurs. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune

Télétravail: loin des bureaux, le travail à la maison séduit (enfin!) les entreprises

Les ordonnances Macron de septembre 2017 réformant le Code du travail, ont aussi fait sauter un verrou juridique en reconnaissant le télétravail occasionnel et en facilitant le recours au travail à distance régulier. "La pratique existait bien avant les ordonnances, mais celles-ci ont sécurisé le dispositif. Désormais, un simple accord entre le salarié et son manager, formalisé par exemple par mail, suffit", salue Marie-Hélène Bensadoun, vice-présidente du syndicat d'avocats d'entreprises AvoSial. Un assouplissement des règles en phase avec les aspirations des Français: 49% d'entre eux souhaitent télétravailler selon une enquête OpinionWay-Horoquartz. Une demande particulièrement forte chez les cadres, qui sont 69% à vouloir en profiter. "Le télétravail répond à une forte attente des salariés, et en particulier des jeunes, à la recherche d'une réduction des temps de transports, d'une plus grande autonomie et d'un meilleur équilibre vie pro-vie perso", détaille Aurélie Leclercq-Vandelannoitte. Sur un marché de l'emploi des cadres en situation de quasi plein-emploi, les employeurs ont bien compris qu'ils devaient s'adapter. >> Lire l'article complet sur le site de Challenges


 
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