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71% des entreprises souhaitent travailler davantage avec le secteur public

Publié par Marie-Amélie Fenoll le - mis à jour à
71% des entreprises souhaitent travailler davantage avec le secteur public

71% des entreprises privées déclarent vouloir investir dans le développement de leurs offres auprès du secteur public, et 80% des entreprises travaillant déjà avec le secteur public souhaitent poursuivre leur investissement dans ce secteur. Des chiffres encourageants révélés par le cabinet PwC.

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71% des entreprises du secteur privé interrogées déclarent vouloir investir dans le développement de leurs offres auprès du secteur public, et 80% des entreprises travaillant déjà avec le secteur public souhaitent poursuivre leur investissement dans ce secteur.

Des chiffres encourageants révélés par une étude* menée par le cabinet d'audit et de conseil PwC en collaboration avec la médiation des marchés publics.

Une envie de travailler ensemble partagée

Pour rappel, l'achat public représente un volume annuel d'environ 200 milliards d'euros, soit environ 15% du PIB français.

Ainsi, les organismes publics interrogés estiment que les PME représentent un tiers de leurs achats. "La vision à horizon 2 ans est intéressante car l'ensemble des organismes publics interrogés souhaitent faire augmenter ce taux de plus d'un tiers", déclare Isabelle Carradine, directrice spécialiste des achats chez PwC et coordinatrice de l'étude, dans un communiqué de presse.

Pour les entreprises, la stabilité du marché public et sa légitimité sont des critères importants de leur implication sur ce terrain de la commande publique bien avant sa taille et sa rentabilité.

Si les acheteurs publics souhaitent travailler davantage avec les PME, et si celles-ci veulent faire plus d'efforts pour répondre à la demande publique, il n'en reste pas moins que ces acteurs identifient plusieurs freins.

... mais des freins persistent

Les entreprises privées considèrent avoir des difficultés à atteindre le client public pour quatre raisons : la faible connaissance des besoins des acheteurs publics, la maîtrise des procédures et de la culture, la complexité administrative ou encore la fausse idée que le premier critère de sélection reste celui du prix avant la qualité de l'offre (-pour 89% des sondés).

Dans le détail, seuls 26% des répondants issus des entreprises privées disent connaître les récents textes relatifs à l'évolution des achats publics.

De plus, 90% des entreprises reconnaissent l'existence de coûts spécifiques aux marchés publics et pointent du doigt le temps requis par les procédures comme première source de surcoûts. Les entreprises reconnaissent aussi devoir mettre en place une organisation commerciale spécifique, ou devoir se faire assister, pour répondre aux appels d'offres publics.

"Les actions en faveur des PME se poursuivent et les PME ont perçu le regain d'intérêt pour elles, mais certaines barrières doivent encore être levées comme la simplification des procédures, la transparence des marchés, la communication de l'organisation des achats publics et la simplification des modalités", conclut Isabelle Carradine.

De leur côté, les acheteurs publics (ministères, collectivités territoriales ou établissements publics), identifient d'autres freins comme la complexité des procédures des marchés publics pour faciliter le dialogue en cours de consultation avec les entreprises, la connaissance des procédures, les temps de paiement longs ; ou encore les difficultés des PME à trouver et prendre le temps de répondre aux appels d'offres publics du fait de la complexité des procédures.

"Si les efforts pour déployer les nouvelles orientations et mesures publiques ont été réels du côté des acteurs publics, les initiatives sont trop peu lisibles du point de vue du secteur privé, même si leur principe est reconnu comme favorable ou très favorable pour l'activité économique", souligne Isabelle Carradine.

De façon générale, les organisations travaillant autour de l'achat public restent insuffisamment identifiées et lisibles. Ainsi, 25% des entreprises seulement disent connaître l'un des outils ou organisations cités dans l'enquête (médiation des marchés publics, SAE, UGAP, DGE, Pacte PME, ...). A noter que la médiation des marchés publics et l'UGAP sont les plus souvent cités par les entreprises.




 
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