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Revue de presse achats - semaine du 2 mars

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Revue de presse achats - semaine du 2 mars

Pour ceux qui n'ont pas eu le temps de "surfer" cette semaine, la rédaction a sélectionné des articles parus sur le Web qui devraient vous intéresser car liés aux achats.

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La fraise cultivée en Espagne pousse sur la misère

En visite à Huelva, première région exportatrice de fraises d'Europe, avec 11 700 hectares consacrés à la culture de fruits rouges, le rapporteur spécial sur l'extrême pauvreté et les droits de l'homme de l'Organisation des Nations unies (ONU), Philip Alston, a émis un compte-rendu préliminaire accablant, le 7 février. Consterné par les conditions "déplorables" des bidonvilles où vivent des travailleurs des serres, "bien pires que dans un camp de réfugiés", il a appelé les administrations locale et nationale, ainsi que les entreprises du secteur à trouver une solution plutôt que de "se renvoyer la balle". >> Lire l'article complet sur le site du Monde

Auchan face à des révélations de faits de corruption en Russie

Pour Alexeï Jarkov, avocat expert anti-corruption, qui a été roué de coups de barre de fer à la tête, il n'y a pas de doute : ses agresseurs voulaient l'éliminer parce que son travail "provoquait de nombreuses gênes", explique-t-il aux Echos. Il soupçonne l'un des cinq réseaux de corruption qu'il a découverts d'être derrière son agression. "J'avais identifié l'un des cinq gros fournisseurs de charcuterie servant de société écran à l'un des schémas de corruption", assure-t-il. Le comité d'investigation de la région de Moscou chargé des affaires criminelles a lancé une enquête judiciaire. (...) Selon lui, "entre 80 et 100 millions d'euros, soit de 2 à 3 % du chiffre d'affaires réalisé en Russie, sont siphonnés chaque année grâce à cinq schémas de corruption, notamment aux marques propres, aux produits frais, aux fruits et légumes, mais aussi à la sécurité." L'avocat affirme avoir recoupé ses informations auprès de "dizaines de fournisseurs, certains prêts à témoigner".>> Lire l'article complet sur le site des Echos

Chaussure : Eram s'ouvre aux petites marques écoconçues

Le groupe maintient ainsi son savoir-faire originel sur l'ensemble des opérations qui composent une chaussure : découpe, piqûre, assemblage de tiges, formage, collage... Principalement dédiée au prototypage et à certaines productions du groupe, La Manufacture mène une stratégie d'ouverture et de diversification auprès d'autres marques, tel Le Coq Sportif, ou de nouveaux venus plus confidentiels, haut de gamme ou écoconçus, tels que les sneakers en laine recyclée Ubac, ou encore 1083 et Baron Papillom. C'est aussi La Manufacture qui porte Sessile, projet interne de chaussures recyclables, lancé l'an dernier avec 500 précommandes sur la plateforme Ulule. Selon Virginie Radier Tricard, qui mène ce projet, cette sneaker répond aux trois piliers d'une production éthique : l'écoconception, le made in France et la réparabilité. "Le cahier des charges est contraignant avec des matériaux recyclés et sourcés en circuit court, à moins de 1.400 kilomètres, détaille la responsable. Entre la semelle venant du Portugal, le lacet de la Société Choletaise de Fabrication, les gallons, oeillets et le cuir d'Italie..." >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Fraude massive sur les labels de qualité pour les denrées alimentaires

Les services de Bercy ont examiné l'utilisation des labels de qualité européens applicables aux denrées alimentaires, hors vins et spiritueux - en particulier les labels d'indications géographiques comme les AOP (appellation d'origine protégée), IGP (indication géographique protégée) ou STG (spécialité traditionnelle garantie) très prisés des consommateurs. La DGCCRF a constaté un taux d'anomalies de 31 % en 2016 et de 27 % en 2017. Ces manquements sont constatés à tous les niveaux. Ainsi, un producteur commercialisait ses fromages sous l'AOP Cantal, alors que son habilitation lui avait été retirée par l'INAO (Institut national de l'origine et de la qualité) et en dépit de nombreux avertissements des services de la répression des fraudes. >> Lire l'article complet sur le site du Monde

La crise du plastique en dix graphiques

Pour l'heure, seule une "fraction" des 9,2 milliards de tonnes produites depuis les années 1950 - soit bien plus d'une tonne par habitant -, principalement des produits à usage unique à la durée de vie minime, ont été recyclées, constatent les auteurs. Si le recyclage est évidemment une solution, ce n'est pas, selon eux, la meilleure. "Il s'agit de repenser notre usage du plastique", disent-ils, prônant une réduction de la production à la source. Pour mesurer l'ampleur de la crise du plastique, Les Echos présentent dix graphiques permettant de saisir les tenants et aboutissants. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Concilier confiance et innovation : quel est le rôle des entreprises en matière d'éthique technologique ?

Comment les organisations peuvent-elles trouver un équilibre entre la quête d'innovations et de nouvelles opportunités de marché, tout en préservant la société des applications les plus nocives de ces outils ? Virginia Rometty, qui est p-dg d'IBM depuis 2012, a déclaré qu'il incombait aux entreprises de prouver au public que les nouvelles technologies pouvaient être utilisées pour le plus grand bien de la société. Mais pour cela, il fallait que la confiance soit rétablie car bon nombre d'individus ont encore de sérieux doutes et de réelles craintes quant à la façon dont ces nouveaux outils sont utilisés. "Le problème est qu'ils ne sont pas persuadés que leur avenir sera meilleur avec toute cette technologie", a-t-elle déclaré, ajoutant que cette nouvelle décennie devait être "la décennie de la confiance". Pour cela, les entreprises doivent être transparentes sur les valeurs qu'elles portent et ce sur quoi elles ne feront aucun compromis. >> Lire l'article complet sur le site de HBR

La Tech mondiale, principale victime du coronavirus

Les partenaires industriels sont dans un état comateux. "Foxconn, le géant de l'assemblage, ne produit qu'à 50 % de ses capacités et espère atteindre les 80 % fin mars, constate Annette Zimmermann, de Gartner. Il y aura quoi qu'il arrive des retards de production." Xiaomi n'attend pas un retour à la normale avant début avril. Après avoir redémarré leurs usines, les industriels peinent à faire revenir au travail les salariés, eux-mêmes en proie à la peur de la contamination. Et quand l'un d'eux tombe malade, il faut fermer les locaux pour les désinfecter. Deux unités de fabrication de LG et Samsung en font actuellement l'expérience en Corée du Sud, ralentissant la production des smartphones à écran pliable du second. "Les usines ont aussi des difficultés à se fournir en matière première, par exemple le plastique", ajoute Ranjit Atwal chez Gartner. Les industriels ont enfin du mal à expédier leur production. La plupart des vols et des départs de cargo depuis la Chine ayant été suspendus, des containers entiers de smartphones et de PC patientent en cale sèche, loin des consommateurs. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Et si le coronavirus était une opportunité pour l'économie mondiale ?

Mais surtout, ces effets en chaine peuvent servir de révélateur : un bulletin d'alerte sur notre vulnérabilité. La mondialisation de l'économie s'est accompagnée d'une division des tâches à l'extrême, entre pays. Concrètement ça veut dire quoi ? Ça veut dire par exemple qu'une voiture est, en moyenne, fabriquée dans plus de 30 pays différents. Autrement dit, nous sommes tributaires à l'excès de chaines de fabrication disséminées sur la planète. La distance entre le lieu de production d'un objet et son lieu de vente n'a jamais été aussi grande. Le coronavirus pourrait donc renforcer un processus déjà initié par certains secteurs industriels : la relocalisation (en anglais on appelle ça le "near shoring"). Produire plus près des lieux de consommation. Où que l'on soit. Pour limiter les risques d'approvisionnement. Evidemment, ça peut signifier une croissance plus faible et ça implique un nécessaire changement de comportement du consommateur. >> Lire l'article complet sur France Inter

Matières premières

Coronavirus: le prix de l'ail grimpe

Le coronavirus affecte de différentes manières le commerce des matières premières agricoles. Si des produits comme le soja et le blé souffrent d'une baisse des prix sur les marchés à cause de la baisse de la demande chinoise, ce n'est pas le cas de l'ail. Son prix s'envole en raison de la baisse des exportations en provenance de Chine. (...) Des mesures sanitaires affectent aussi bien la production que le transport. Cela provoque une pénurie et, par conséquent, le prix de l'ail grimpe sur les marchés. C'est le cas aux États-Unis où 70% de l'ail est importé de Chine. Selon le ministère américain de l'Agriculture, le prix d'une tresse d'ail a progressé... jusqu'à 29% d'augmentation en février par rapport à il y a un an. Cette hausse est encore plus importante sur le marché de gros. Une aubaine pour d'autres pays producteurs qui souffraient de la concurrence chinoise. >> Lire l'article complet sur le site de RFI

Le lin renoue avec une filière 100 % tricolore

Ce quasi-monopole naturel n'a pas empêché l'Hexagone de voir le lin filer au sens propre en Chine, puisque 90 % du lin mondial y est transformé en fil, puis en tissu. Une situation qui n'a pas fait que des perdants. En Normandie, dans le Nord ou le Pas-de-Calais, les agriculteurs ont apprécié l'appétit d'ogre des Chinois pour leurs récoltes. "En trente ans, la Chine nous a permis de plus que doubler les surfaces cultivées, elle nous paye des prix qui permettent de vivre", se réjouit ainsi un membre d'une coopérative du Nord. 6 500 agriculteurs trouvent de cette façon un débouché assuré à leur production. Sans compter les 1 300 salariés qui travaillent dans 27 coopératives de teillage, l'opération consistant à séparer la fibre de l'écorce. Si les paysans trouvent leur bonheur, ce n'est pas le cas des industriels, pour qui les accords multifibres, véritable banc d'essai de la mondialisation dans les années 1970-1990, ont été un véritable massacre.>> Lire l'article complet sur le site de Alternatives économiques

L'huile de palme de Côte d'Ivoire face au double défi du marché croissant et du 'bashing'

L'autre carte à jouer pour la filière est d'accroître la contractualisation entre les petits producteurs et les acteurs de la première transformation, cette contractualisation étant "un vecteur essentiel de traçabilité et donc impactant la déforestation", a souligné Constantin Kouassi, vice-président de l'AIPH. Mais, a précisé Jean-Louis Kodo, "On ne peut pas passer de contrat si on ne connait pas la parcelle. Donc, il faut, dans un premier temps, recenser les planteurs et géolocaliser les parcelles." >> Lire l'article complet sur le site de Commodafrica


Innovation

Textile : ils inventent le cuir de cactus, plus éco-responsable que le cuir traditionnel

Les vêtements en cuir que vous portez au quotidien sont en fait fabriqués à partir d'une matière dérivée des peaux d'animaux. Pour faire un blouson, une veste, un pantalon en cuir ou même des chaussures, ce sont ainsi des millions d'animaux qui sont chaque année abattus afin de satisfaire les désirs de clients très portés sur la mode. (...)Ce n'est pas tout puisque le cuir pour être fabriqué demande de gaspiller d'importantes quantités d'eau, qui se raréfie chaque jour un peu plus sur notre planète si l'on en croit les scientifiques. Pour pallier cette problématique un duo de jeunes hommes enthousiastes du milieu viennent de faire une découverte révolutionnaire qui pourrait changer l'industrie du textile à jamais, le cuir de cactus. (...) Un tel cuir est bon pour la planète car le cactus n'a besoin que de faibles quantités d'eau pour évoluer dans un climat en général aride. >> Lire l'article complet sur le site de HelloBiz


Supply chain

Des pistes pour optimiser le gabarit des camions

Bernard Jacob suggère une autre approche du gabarit des véhicules lourds fondée sur des critères de performance qui vise à adapter les véhicules aux infrastructures et vice-versa adoptée par l'Australie, le Canada, l'Afrique du Sud et le Mexique. Y sont analysées la manoeuvrabilité et la stabilité des véhicules (motricité, freinage, renversement, comportement en virage...) quels que soient leurs poids et dimensions. En parallèle est étudiée la capacité des chaussées, ponts et équipements de sécurité routière selon les silhouettes et poids des camions. Des tests de performance sont ensuite réalisés pour ajuster les caractéristiques du véhicule optimisé, en termes de poids à l'essieu et de dimensions, avec les capacités mécaniques des infrastructures. Cette approche permet ainsi de tirer un meilleur usage de ces dernières et de prolonger leur durée de vie. "Elle autorise aussi une réingénierie ou une adaptation "soutenable" des infrastructures routières et de leurs équipements", selon Nicolas Hautière de l'Université Gustave Eiffel. Dans les pays où elle est appliquée, elle a démontré par exemple les avantages du tridem (triple essieu) directeur dans les virages et ronds-points, de l'allongement des ensembles routiers associé à une meilleure répartition des charges à l'essieu lors de la traversée des ponts, ou encore la stabilité d'un dolly avec sellette au lieu d'une barre d'attelage. >> Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistique

Vers une flambée des prix pour le fret maritime avec le coronavirus

"Une foire d'empoigne." Voilà ce qui attend les entreprises qui voudront réserver des capacités de transport une fois que la crise sanitaire du coronavirus sera passée. Actuellement, le transport maritime entre la chine et l'Europe est quasiment au point mort, et "n'espérez pas trouver une place à bord d'un porte conteneur avant le mois d'avril" explique l'Union des Entreprises de Transport et Logistique de France. Toutes les capacités de transport ont déjà été réservées et les tarifs explosent. Il faut compter par exemple 300 dollars de plus par conteneur entre l'Europe du nord et l'Asie, et jusqu'à 1000 dollars entre l'Asie et l'Amérique du sud. Par conséquent les entreprises les plus riches seront les premières servies. Les autres devront patienter avec tout ce que cela peut avoir comme impact économique et social. Il faut donc s'attendre dans les mois qui viennent à une véritable ruée sur les conteneurs. Certains experts évoquent même une pénurie de capacité de transport, de quoi retarder le retour à la normale. >> Lire l'article complet sur le site de BFM TV

Coronavirus : un révélateur de la fragilité du système logistique mondial

L'idée est lâchée : les chaînes logistiques sont très vulnérables, voire dépendantes de sources lointaines (et en partie incontrôlables). La "logistisation du monde" laisse finalement un goût parfois très amer, comme évoqué à propos des principes actifs des médicaments provenant massivement d'Asie. Ce qui a fait réagir le politique, à nouveau dans la bouche de Bruno Le Maire, comme l'indique la newsletter précitée : "Nous allons [...] identifier les éléments critiques sur lesquels il est indispensable de rétablir une indépendance économique et une indépendance stratégique, et ensuite en tirer les conséquences en termes d'organisation de nos filières." Autrement, le rapatriement de la création de valeur en France ou en Europe reste dans ce contexte largement envisageable. Ces recommandations peuvent paraître d'un autre âge, un âge lointain que seuls les plus de cinquante ans ont pu connaître. En effet, leur teneur fait étrangement écho à la " politique de filière " que l'école française de l'économie industrielle, sous la bannière académique de l'Association pour le développement des études sur la firme et l'industriel (ADEFI), ont défendu au début des années 1980, quand il s'agissait de promouvoir de puissantes filières nationales (dans l'informatique ou la sidérurgie, entre autres). >> Lire l'article complet sur le site de The Conversation

Bio c' Bon accélère sur la livraison express pour ses clients franciliens

Interview de Frank Chastanet- "Nous avons travaillé en partenariat avec Amazon pendant trois ans afin de proposer la livraison express au domicile de nos clients. Parallèlement, nous avons évidemment développé l'e-commerce mais aussi le click&collect à Paris, et le drive dans certaines villes de province. La fin de notre partenariat avec Amazon au mois d'août 2019, a accéléré notre décision de déployer notre propre service de livraison express à Paris, et dans une dizaine de villes de la petite couronne. Ce que nous avons fait avec un pilote lancé dès le mois de septembre 2019. (...) Nous n'avons pas d'entrepôt dédié, le service s'appuie sur le ship-from-store (mode de livraison effectué à partir du réseau de points de vente physique du distributeur et non pas de sa plateforme d'entreposage, ndlr). Nous ne mobilisons pas l'ensemble des 70 magasins Bio c' Bon installés en Île-de-France, mais uniquement 12 magasins. Nous les avons identifié et sélectionné pour leur emplacement géographique stratégique, l'espace en magasins disponible pour préparer les commandes, mais aussi pour leur capacité à absorber les hausses de trafic relatives aux commandes passées via le Web. >> Lire l'article complet sur le site de PlanB(io)


Commande publique

Quelles stratégies en fonction des familles d'achats dans le secteur public ?

Interview de Franck Barrailler, directeur de la commande publique Ville de Clamart - "La direction des achats de la Région Ile-de-France a pour objectif de réaliser 100 millions d'économies d'ici 2021. Cependant, cet objectif ambitieux est l'arbre qui cache la forêt. En effet, la négociation n'a pas connu l'essor escompté depuis le début des années 2000. Force est de constater que beaucoup d'acheteurs publics ne l'utilisent pas. J'en veux pour preuve les différentes sessions de formations que j'anime, chaque année, lors desquelles j'ai des retours timides sur cette pratique. La nouvelle procédure avec négociation voulue par la règlementation de 2016 permettra-t-elle de pérenniser cette pratique et de la développer ? A l'heure où beaucoup de praticiens sont craintifs par rapport à cette technique, il est nécessaire de rappeler la base de la négociation. Dans leur ouvrage : "Getting to yes", Roger Fisher et William Ury décrivent la négociation comme une collaboration entre les parties devant déboucher nécessairement sur un accord. Nous sommes donc relativement loin de la guerre de tranchées que certains acheteurs publics pourraient imaginer. Les achats leviers sont des achats caractérisés par les faibles contraintes techniques, qu'elles soient internes à la collectivité ou externes et par des enjeux financiers conséquents. >> Lire l'interview sur le site de Achat Public.info

Trump prêt à fermer l'accès aux marchés publics aux étrangers

"Buy America"". Autrement dit favoriser d'abord les entreprises américaines aux Etats-Unis. Le célèbre slogan de Donald Trump pourrait de nouveau se traduire par une mesure spectaculaire. Le président américain envisage de se retirer de l'accord international , signé sous l'égide de l'Organisation mondiale du commerce, portant sur les règles d'accès aux marchés publics. Donald Trump se préparerait à fermer l'accès du marché américain aux entreprises étrangères. Rien de moins. Un document officiel en ce sens circule au sein de l'administration a rapporté mercredi l'agence Bloomberg. La manoeuvre américaine est destinée à réformer cet accord entré en vigueur le 6 avril 2014 et signé par 48 pays dont les Etats-Unis, le Japon et l'Union européenne sur les 164 membres que compte l'OMC. L'objectif de l'accord conclu de manière restreinte est l'ouverture mutuelle des marchés publics entre ces pays. Au niveau mondial, le marché est estimé à 1.700 milliards de dollars. >> Lire l'article complet sur le site des Echos


RSE

Apple, Volkswagen, Nike associés au travail forcé de la minorité ouïghour en Chine

Entre 2017 et 2019, plus de 80.000 Ouïghours, détenus dans des camps d'internement de la région du Xinjiang (nord-ouest), ont été transférés dans des usines " appartenant aux chaînes d'approvisionnement de 83 marques connues mondialement dans la technologie, le textile et l'automobile ", affirme l'Australian Strategic Policy Institute (ASPI) dans un rapport très fouillé de 56 pages. " Des usines recourent au travail forcé des Ouïghours dans le cadre d'un mécanisme de transfert encadré par l'Etat (chinois), ce qui entache des chaînes de production à l'échelle mondiale ", insiste l'organisation. Parmi les marques épinglées se trouvent des grands noms de l'électronique (Apple, Sony, Samsung, Microsoft, Nokia...), du textile (Adidas, Lacoste, Gap, Nike, Puma, Uniqlo, H & M...) ou encore de l'automobile (BMW, Volkswagen, Mercedes-Benz, Land Rover, Jaguar...). De grands groupes chinois sont aussi recensés, parmi lesquels des constructeurs automobiles, mais aussi des fleurons technologiques comme Haier (électroménager), Huawei ou Oppo (smartphones). >> Lire l'article complet sur le site des Echos

10 entreprises attaquées en justice pour pollution plastique

Sur le banc des accusées, des présumées coupables tristement familières, puisqu'il s'agit des grandes entreprises du secteur FMCG. En tête de proue ? The Coca-Cola Company, suivie de Pepsico Inc., Nestlé USA Inc., Mars Inc., Danone North America, Mondelez International Inc., Colgate-Palmolive Company et The Procter & Gamble Company. (...) Le procès concerne pour l'instant l'État californien, mais du côté d'Earth Island, on espère bien qu'il s'agit du premier d'une longue liste. Josh Floum, Président du Board, va jusqu'à parler d'une "vague de procès pour responsabiliser les industries plastique" à venir. "Ces marchands de plastique ambulants savaient très bien que nos capacités en matière de recyclage ne pourraient pas gérer leur production, et que leurs produits finiraient par polluer nos cours d'eau", s'agace-t-il. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN

Vigilance climatique : 25 multinationales françaises rappelées à l'ordre

Aucune des multinationales françaises les plus émettrices de gaz à effet de serre (GES) ne se conforme au droit en matière de vigilance climatique. C'est la conclusion d'une étude publiée lundi 2 mars par l'association Notre affaire à tous (Naat), qui milite pour le recours au droit et à la justice contre le changement climatique. Ces multinationales (Aéroports de Paris, Airbus, Air France, Air Liquide, Arcelormittal, Auchan, Axa, BNP, Bouygues, Carrefour, Crédit Agricole, Danone, EDF, Eiffage, Engie, Michelin, Natixis, PSA, Renault, Schneider Electric, Société Générale, Suez, Total, Veolia, Vinci) ne respectent notamment pas leur obligation de prévenir les atteintes graves aux droits humains et à l'environnement issue de la loi du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d'ordre, regrette l'ONG. Interprétée à l'aune des données de la science climatique, cette disposition implique le devoir de réduire son impact sur le climat. Mais selon l'étude, l'analyse de leurs documents réglementaires révèle de nombreuses défaillances sur ce point. Premier manquement: un défaut de transparence. Ensemble, les multinationales sélectionnées par l'ONG affichent une empreinte carbone de 1.517 millions de tonnes de CO2 équivalent (Mt CO2e): trois fois plus que celle de la France entière. Mais ce calcul néglige les émissions liées aux conséquences de leurs activités, dites du "scope 3". En tenant compte, l'impact de ces 25 sociétés est bien supérieur: 3.549 Mt CO2e, huit fois les émissions territoriales françaises, note le rapport. Cela révèle leur incapacité à identifier le risque climatique et à reconnaître leur empreinte, pointe Naat. Dix d'entre elles n'intègrent d'ailleurs même pas le climat à leurs plans de vigilance. Autre problème: les engagements qu'elles prennent restent encore trop souvent insuffisants par rapport aux objectifs fixés dans l'Accord de Paris. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune

DHL Supply Chain multiplie les actions en faveur des personnes en situation de handicap

Une démarche formalisée dans sa Charte Handicap 2020-2022 qui compte huit engagements. Le premier concerne le recrutement en favorisant les candidatures des travailleurs handicapés en adéquation avec ses besoins. La deuxième vise à "mobiliser les expertises internes et les aides locales pour favoriser le maintien dans l'emploi des personnes en situation de handicap" tandis que le troisième vise une aide à la déclaration via une facilitation des démarches administratives et la constitution des dossiers. Quatrième point : celui des rendez-vous médicaux, qui sont pris en charge en journées de travail par l'entreprise. Le cinquième engagement touche à la formation et entend "apporter un développement de carrière identique à l'ensemble des salariés" tandis que le sixième recouvre le domaine de la sensibilisation pour "briser les non-dits et les préjugés sur le handicap". La Charte Handicap annonce également une mobilisation des partenaires externes sur le sujet à travers la construction de partenariats avec les Esat (établissements et services d'aide par le travail) et les EA (entreprises adaptées) et fait de la confidentialité son huitième engagement, n'autorisant aucune communication sur le handicap sans l'accord des intéressés. >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog


IT

Les achats éco-labellisés et les labels Green IT, comment s'y retrouver ?

Tribune de Dominique Ortoli, consultante RSE et membre de l'Alliance Green IT - On peut s'intéresser à la gestion de la fin de vie du produit IT (Information technology - ou technologies de l'information) ou à la cohérence globale de l'infrastructure mise en place avec la démarche Green IT de l'entreprise. Selon les critères recherchés, on dénombre aujourd'hui pléthore d'éco-labels plus ou moins reconnus. En général, ceux-ci reprennent les exigences réglementaires imposées aux produits IT et plus largement aux équipements numériques à l'échelle nationale ou européenne (Éco-design, directive européenne Rohs, directive européenne relative aux Déchets d'équipements électriques et électroniques - DEEE). Ils servent alors de standards pour les produits commercialisés en Europe. Il faut aussi distinguer l'écolabel du label Green IT : le premier concerne le produit tandis que le second est applicable à la démarche Green IT de l'entreprise. >> Lire l'article complet sur le site de Actu Environnement


Fleet management / Mobilité

Forfait mobilités durables : nouvelle aide au covoiturage et au vélo

Pour consolider cette montée en puissance du covoiturage et du vélo, la loi d'orientation sur les mobilités (LOM), entrée en vigueur le 1er janvier 2020 , a créé une nouvelle incitation fiscale : le forfait mobilités durables. L'employeur peut désormais prendre en charge "tout ou partie des frais engagés par ses salariés se déplaçant entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail avec leur cycle ou cycle à pédalage assisté personnel ou en tant que conducteur ou passager en covoiturage, ou en transports publics de personnes à l'exception des frais d'abonnement". Le forfait mobilités durables est exonéré de toutes charges, salariales et patronales, dans la limite d'un montant annuel de 400 euros. Sa mise en place est toutefois facultative, et doit faire l'objet soit d'un accord d'entreprise ou de branche, soit d'une décision unilatérale de l'employeur après consultation du comité économique et social (CSE) s'il existe dans l'entreprise. D'ores et déjà, l'Etat s'est, lui, engagé à le proposer dès cette année à tous ses agents dans la limite d'un montant annuel de 200 euros. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Flotte d'entreprise, du vert à petits pas

Si de nombreux gestionnaires de flotte déclarent vouloir convertir leurs parcs à l'électrique, à l'hybride voire à l'hydrogène, les immatriculations de véhicules professionnels plus propres restent très minoritaires. De la formation des salariés à l'écoconduite et aux dispositifs numériques, en passant par l'optimisation des déplacements, il existe pourtant des solutions intermédiaires pour verdir les flottes d'entreprise, avant d'envisager l'acquisition de véhicules moins émetteurs en CO2. >> Lire l'article complet sur le site du Nouvel Economiste

Travel management

"Le Coronavirus ? Chez International SOS nous avons dû affréter des vols charter"

Interview de Charline Gelin, Director Security Solutions EMEA chez International SOS - "Nous regardons tout d'abord où les entreprises opèrent et qui a déjà mis un travel plan général en place. L'essentiel est surtout de regarder quels pays sont concernés par l'épidémie, combien il y a de voyageurs sur place ou d'expatriés et suivre de près la situation avant de prendre une décision. La question qu'on pose également aux sociétés est : ce déplacement est-il indispensable ? Je pense que ça a permis à certains de revoir et de mettre à jour leur politique voyages et de nommer des personnes responsables sur la partie duty of care. Quand le virus est apparu nous nous sommes rendus compte que de nombreuses sociétés n'avaient jamais pris la peine de se soucier des personnes en charge des prises de décisions dans ce type de situation. Pour le coup, ça a permis de faire bouger les lignes et d'en faire réfléchir plus d'un sur la gestion de la politique voyages." >> Lire l'article complet sur le site de Déplacements Pros

Covid-19 : les dépenses en voyages d'affaires pourraient chuter de près de 40% cette année

L'association professionnelle américaine GBTA lance un avertissement pour le moins inquiétant, au-delà de l'impact sanitaire, "le virus a le potentiel de menacer l'ensemble de l'industrie mondiale du voyage d'affaires". Un sondage réalisé dans le courant de la semaine dernière auprès de plus de 400 entreprises membres de la GBTA a suggéré que le Covid-19 avait un " impact significatif " sur les réunions et les événements d'affaires. Deux tiers (65 %) des personnes interrogées ont déclaré avoir annulé des réunions et près d'une sur cinq (18 %) en a annulé " beaucoup" . Les deux tiers (66 %) avaient également reporté des réunions ou des événements. Parmi les entreprises qui avaient annulé ou suspendu des voyages d'affaires, 54 % ne savaient pas quand les voyages pourront reprendre. Environ un tiers (31 %) pense que les voyages reprendront dans les trois mois, mais 14 % s'attendent à des retards pouvant aller jusqu'à six mois. >> Lire l'article complet sur le site de DéplacementsPros

 
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