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Veille fournisseurs : aller au devant du marché n'est pas toujours facile

Publié par Anne-Sophie David le - mis à jour à
Veille fournisseurs : aller au devant du marché n'est pas toujours facile

Les pratiques de sourcing et de suivi des fournisseurs évoluent. Les salons professionnels sont peu à peu détrônés par le Web, les outils en ligne ou les réseaux et clubs d'acheteurs pour le sourcing. Le suivi repose quant à lui aujourd'hui sur le développement de relations plus structurées.

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Comment organisez-vous votre veille fournisseur ? Quel genre de pratiques innovantes avez-vous mises en place pour mieux connaître votre marché fournisseur ? Utilisez-vous le Web et les réseaux sociaux dans ce cadre ?

Telles étaient les questions posées à la dizaine de grands noms des achats, du secteur public et privé, réunis à l'occasion du 2ème comité éditorial organisé par Décisions Achats, le 2 juin dernier.

Sourcing : les salons, le Web, les réseaux

Ce n'est pas toujours simple de mobiliser les acheteurs sur la veille fournisseurs car ils sont souvent pris dans le flux des dossiers. Difficile donc de dégager du temps pour aller à la rencontre de potentiels nouveaux fournisseurs sur des salons ou lieux de production". Le constat du président de la CDAF, Marc Sauvage, a été partagé par plusieurs directeurs achats présents.



Mais si les acheteurs se déplacent moins sur les salons professionnels faute de temps, c'est aussi, comme l'a estimé Olivier Wajnsztok, directeur associé d'AgileBuyer, parce que "le format salon est aujourd'hui dépassé, il appartient à une époque".


Pour d'autres en revanche, les salons demeurent une source d'informations intéressante. "Nous envoyons nos jeunes acheteurs prenant connaissance de leur portefeuille sur des salons car ce format permet, à la fois de récolter de l'information par l'échange anonyme et ciblé, ou de concentrer un grand nombre de rencontres fournisseurs sur une seule journée", a ainsi réagi Ahlem Hamdi, la directrice des achats de RMN Grand Palais


Autre élément qui explique ce phénomène : le Web. "La poussée du Web et la possibilité pour les directions achats de récolter des informations fournisseurs directement sur internet fait que l'on se déplace moins", a ainsi souligné Arnaud de Varine-Bohan, le directeur achats de Swiss Life. Lui qui considère que l'écoute est la première qualité d'un acheteur, nuance toutefois son propos en disant qu'Internet donnait seulement "l'impression" d'avoir toutes les informations à portée de main.

"La curiosité est essentielle ", a abondé Patrick Chabannes, directeur associé de Cyrenac Consulting, soulignant l'importance du contact direct avec de potentiels fournisseurs pour bien sourcer.


Le sourcing repose par ailleurs de plus en plus sur les réseaux et clubs d'acheteurs. ADRA, CDAF ou encore Club des acheteurs de prestations intellectuelles, ces lieux sont devenus incontournables pour la profession dans la mesure où ils permettent aux acheteurs d'échanger leurs best practices achats.

Lire en page 2 : Le suivi : "Un fournisseur se manage comme un collaborateur"


 
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