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Premier observatoire des marchés publics de denrées alimentaires
Le cabinet de conseil Ytera a analysé la durabilité des marchés de denrées alimentaires passées par les donneurs d'ordre publics à partir des données de l'OPEN-DATA pour la période 2020-2022. Le cabinet de conseil s'est basé sur trois critères pour mesurer la performance de la commande publique française : le "bio", le "local", et la "vente directe". L'étude offre une première piste intéressante pour les marchés de plus de 5 000 marchés passés entre 2020 et 2022.
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6,18 % des marchés passés en BIO
Sur les 12 029 marchés identifiés, seuls 744 sont des marchés passés par des fournisseurs présents dans l'API de l'Agence BIO contenant "BIO" dans le libellé. Cependant, seuls 4.95% sont notifiés comme BIO. Ce chiffre est donc encore loin de l'objectif des 20 % fixé par la loi EGAlim de 2021.
43,5% des marchés sont attribués à des fournisseurs locaux
Entre 2020 et 2022, 5 236 marchés ont été identifiés et 1 015 acheteurs pour un montant intégrés de 4 748 356 184 euros. 45 % ont cependant été notifiés comme réalisés auprès de fournisseurs locaux. Malgré le taux élevé, l'adresse d'un établissement n'est en réalité pas une donnée suffisante pour estimer le poids réel de l'achat local. En effet, les distributeurs nationaux ont un nombre important de sites en proximité.
6,6 % des marchés sont attribués en vente directe
Seulement 1.6 % des marchés sont notifiés à des producteurs directs. Sur les 795 marchés identifiés, il y a 252 acheteurs pour un montant de 164 415 536 euros. Ces chiffres montrent les difficultés rencontrées par les producteurs qui vendent "en direct" pour accéder à la commande publique quand les procédures dépassent le seuil des 40 000 euros.
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