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Revue de presse achats - semaine du 13 février

Publié par Audrey Fréel le | Mis à jour le
Revue de presse achats - semaine du 13 février

Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine ? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture.

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La crise pousse les PME à se regrouper pour acheter

"A plusieurs, on est plus fort !" Si les groupements d'achats existent depuis longtemps, ils ont particulièrement le vent en poupe sous l'effet de la conjoncture. Des entreprises ont investi le secteur des achats mutualisés, comme HA Plus PME (dans les Yvelines) ou Qantis (dans le Rhône), qui référencent plusieurs dizaines de fournisseurs pour le compte de leurs adhérents. Chacune de ces PME, quelle que soit leur taille ou leur volume d'achats, bénéficie du même tarif négocié.

"Les PME sont expertes pour acheter leurs produits stratégiques mais sont en défaut sur les produits courants", observe Gaëtan de Sainte Marie, le fondateur de Qantis. Le secteur est en croissance. "Nous avons 30.000 adhérents contre 19.000 avant le Covid et l'on estime qu'avec nos confrères, cela représente 250.000 entreprises ayant recours aux achats groupés. Cela reste toutefois modeste comparé à l'Allemagne ou aux pays nordiques", confirme Anthony Streicher, le fondateur d'HA Plus PME. >>Lire l'article complet sur le site des Echos.

Energie : les adhérents du Cèdre achètent comme les grands comptes

11.000 adhérents, 380 fournisseurs référencés, 500 millions d'euros d'achat. Le Cèdre fait partie des poids lourds des groupements d'achats. Parmi ses douze "univers d'achat", une catégorie prend désormais une place plus importante que les autres : l'énergie. Une offre groupée qui a déjà séduit 1.200 adhérents, dont nombre de PME qui n'étaient pas dans l'orbite du Cèdre et « qui ont adhéré car nous avions cette offre qui constitue une première pour les entreprises du secteur privé », assure Louis de Lamaëstre, le directeur des marchés.

Le Cèdre, fondé en 1998 par Gilles Chevallier à Paray-le-Monial, en Saône-et-Loire, avait pour vocation historique de mutualiser les achats de l'église et du monde chrétien (écoles, diocèses, paroisses, communautés religieuses...), dont proviennent encore une bonne moitié des adhérents. Sans compter 3.000 adhérents parmi les associations liées au monde de l'insertion et les campings et villages vacances d'inspiration chrétienne. Mais depuis une décennie, Le Cèdre, devenu en 2020 une entreprise à mission, s'est ouvert aux PME, au nombre de 2.500. >>Lire l'article complet sur le site des Echos.

Boeing double ses achats de carburant aviation durable

Boeing a conclu des accords pour acheter 21,2 millions de litres de carburant aviation durable mélangé (SAF) produit par Neste, le premier producteur mondial de SAF, pour soutenir ses opérations commerciales aux États-Unis jusqu'en 2023. Ces accords font plus que doubler l'approvisionnement en SAF de la société depuis dernière année.

"Nous démontrons notre engagement à réduire notre empreinte carbone et à catalyser l'industrie des SAF", a déclaré Sheila Remes, vice-présidente de Boeing chargée de la durabilité environnementale. " Cet approvisionnement en SAF représente 25 % des besoins totaux en carburéacteur de Boeing pour l'année dernière, y compris nos vols de production, de livraison, de Boeing ecoDemonstrator et de Dreamlifter, et nous visons à augmenter cette part dans les années à venir. "

Les accords d'achat comprennent la fourniture de Neste MY Sustainable Aviation Fuel(TM) qui est mélangé avec du carburéacteur conventionnel selon un ratio de 30/70 pour produire le SAF mélangé. Le Neste MY SAF est fabriqué à partir de déchets et de résidus de matières premières 100 % renouvelables, comme l'huile de cuisson et les déchets de graisse animale, et répond à des critères stricts de durabilité. >>Lire l'article complet sur le site d'Air&Cosmos.

Les entreprises du Gard à la rencontre des acheteurs du ministère des Armées

Le 9 février, 120 entrepreneurs gardois ont pu mieux connaître les besoins, en matière d'achat public du ministère des Armées, lors d'une rencontre organisée à la Station, au coeur du parc Georges Besse à Nîmes. "La CCI Gard a déjà organisé des sessions entre des donneurs d'ordre comme avec EDF et Calcia, et des sous-traitants. C'est la première fois que nous le faisons avec le ministère des Armées", indique aux Echos Antoine Houssin, responsable Performance Industrie, Services à l'industrie et Innovation à la CCI Gard.

Cette première édition a pour but de "faciliter le dialogue et de permettre aux chefs d'entreprise de mieux cerner les attentes et les besoins d'achats de fournitures, de services et de travaux", explique Antoine Houssin, également directeur de Bic Innov'up (CCI Gard). Et les débouchés sont là. Les besoins du ministère relèvent de l'ordre du civil : entretien des casernes, service traiteurs, transport de personnel, construction de bâtiment, etc. Il s'agit donc "d'aider les entreprises gardoises à augmenter leur volume d'affaires". >>Lire l'article complet sur le site des Echos.

Inflation des produits alimentaires : pourquoi parle-t-on d'un possible "mars rouge" ?

Le ticket de caisse va-t-il encore gonfler ? Les prix des produits alimentaires ont bondi de 13,2% sur un an, selon une estimation de l'Insee, fin janvier. L'inflation dans ce secteur, nourrie par l'envolée du prix des matières premières, des emballages, du transport et de l'énergie, pourrait connaître un nouveau coup d'accélérateur dans les prochaines semaines selon les distributeurs, qui évoquent un "mars rouge". En cause : grandes surfaces et fournisseurs discutent depuis le 1er décembre 2022, et jusqu'au 28 février, des conditions de vente des produits... y compris de leur prix. La présidente de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), Christiane Lambert, a prévenu dès le mois de décembre, sur franceinfo, que les prix resteraient "élevés" à l'issue de ces tractations, en raison de l'"explosion des coûts pour les agriculteurs", qui n'a pas entièrement été absorbée en 2022. >>Lire l'article complet sur le site de France TV Info.

Pénurie de camions et de chauffeurs : l'enfer logistique de l'industrie automobile

Commander une voiture neuve est devenu une vraie école de patience. Françoise Lafargue, enseignante retraitée des Bouches-du-Rhône, en sait quelque chose. En avril 2022, elle a commandé une petite Dacia Spring électrique. La livraison, l'avait-on prévenue, n'interviendrait pas avant septembre. Début janvier, après avoir fait le siège du concessionnaire, elle a finalement appris que le véhicule, produit en Chine, était immobilisé depuis quelque temps sur un quai du port du Havre (Seine-Maritime). Un mois et demi plus tard, il s'y trouve toujours, faute d'un transporteur disponible pour assurer le trajet final. A Françoise Lafargue, qui vit près d'Arles (Bouches-du-Rhône), on a promis sa Spring au plus tard le 16 mars. En attendant, elle lui a déjà donné un surnom qui s'impose : « l'Arlésienne ».

Au sein du groupe Renault auquel appartient Dacia, les questions logistiques sont scrutées quotidiennement par une war room qui suit à distance les mouvements de 6 000 poids lourds entre usines et lieux de stockage. « En plus de la crise des semi-conducteurs et de l'indisponibilité chronique de solutions de transport maritime, le manque de camions porte-voitures est la dernière pénurie en date... en attendant la prochaine », se désole une porte-parole de Renault.

Chez Stellantis, une task force a été constituée afin de prendre à bras-le-corps un dossier décrété « priorité absolue ». L'une de ses premières décisions aura été de stocker sur l'aérodrome militaire désaffecté de Lure-Malbouhans (Haute-Saône) plusieurs centaines de Peugeot et de Citroën fraîchement sorties de l'usine de Sochaux (Doubs) ou acheminées depuis les centres de production installés en Slovaquie ou en Espagne. >>Lire l'article complet sur le site du Monde.

Les métiers les plus recherchés dans la logistique

L'approvisionnement, compétence longtemps méconsidérée au sein de la supply chain, revêt désormais une importance stratégique depuis deux ans, constate l'étude de rémunération nationale Hays 2023. Cette fonction approvisionnement demande "à la fois un haut niveau de réactivité et des compétences rares et recherchées et repose sur de l'opérationnel au quotidien, entre la gestion de l'urgence et la nécessité de prévoir et d'anticiper", précise l'étude. Dans le top 3 des métiers en tension, on retrouve responsable S&OP, acheteur leader et chef d'équipe. Toujours selon cette étude, les métiers les plus demandés concerne les postes liés à l'approvisionnement (responsable S&OP), l'agent de transit chargé de négocier les meilleures conditions de transport et les meilleurs prix et le responsable transport, qui établit les plans de transport. >>Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistique.

Le Sénat adopte un changement du rapport de force fournisseurs-supermarchés

Le Sénat a adopté mercredi en première lecture, avec des aménagements, la proposition de loi du député Renaissance Frédéric Descrozaille qui modifie à titre expérimental les relations commerciales entre fournisseurs et distributeurs, en conservant finalement la prolongation de l'encadrement du seuil de vente à perte.

Députés et sénateurs vont maintenant tenter de s'accorder sur une version commune du texte. "Il ne s'agit pas de monter les distributeurs contre les industriels ou l'inverse", a souligné à l'ouverture des débats le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau, fustigeant sur ce sujet des "propos qui versent trop facilement dans la caricature".

La présidente LR de la commission des Affaires économiques Sophie Primas a regretté que ce texte soit soumis au Sénat à "un très mauvais moment", tout juste deux semaines avant la fin du round de négociations annuelles programmées du 1er décembre au 1er mars pour les produits de grande consommation. >>Lire l'article complet sur le site du Point.

 
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