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Vers un outil d'e-procurement unique chez Schneider Electric

Publié par Marie-Amélie Fenoll le | Mis à jour le
Vers un outil d'e-procurement unique chez Schneider Electric

La DSI de Schneider Electric travaille depuis bientôt 2 ans sur la mise en place d'un outil d'e-procurement unique. Un défi de taille pour un groupe fort de 150 ERP et une quinzaine d'outils d'e-proc avec des achats décentralisés.

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" Notre objectif ? La mise sous contrôle des achats avec un nouvel outil d'e-procurement ", explique Vincent Druart, IS manager achats indirects chez Schneider Electric. Un défi de taille pour un grand groupe présent dans 110 pays avec un budget achats de près de 24 milliards d'euros dont 3 milliards pour les achats indirects. " Aujourd'hui, il existe 150 ERP et une quinzaine d'outils d'e-procurement. La plupart sont des outils de gestion locale car Schneider Electric est une entreprise qui grandit par acquisition ", souligne Vincent Druart. Ainsi, au fil des acquisitions, l'énergeticien récupère les systèmes d'informations de ses achats acquisitions. A l'heure actuelle, Schneider Electric travaille avec des solutions comme SAP, IBM Lotus, Perfect Commerce, Oracle.

150 ERP et une dizaine d'outils d'e-proc...

On le voit, la difficulté d'un tel chantier réside dans la complexité du paysage informatique et la multiplicité des systèmes. Mais également, " dans la diversité culturelle avec plus d'une centaine de pays concernés ", insiste Vincent Druart. Actuellement, avec la DSI de Schneider Electric, il teste une technologie de Perfect Commerce avant de songer à migrer petit à petit vers une solution unique.

La mise en place d'un outil d'e-procurement unique engendre des difficultés d'ordre technique avec l'intégration des données mais aussi avec la nécessité d'aligner les process. Car, " les process et les outils sont très liés dans un tel projet ", souligne l'IS manager achats indirects. " Si aujourd'hui, il cible 60% des achats indirects sont dans l'outils d'e-procurement, la difficulté réside dans notre capacité à harmoniser les pratiques ". En effet, malgré la création d'un service achats (historiquement décentralisé) il y a 2 ans, beaucoup de délégations d'achats sont encore aux mains des différents pays. Et le procurement (passation de commandes, relations avec les fournisseurs en cas de litiges, etc...) est encore très local. Enfin, outre difficulté, la maturité achats n'est pas la même partout. " Au final, les acheteurs doivent être capables de gérer et mettre à jour leurs offres. En attendant, des personnes relais seront mises en place ".

Des achats très locaux

La mise en place du projet global d'e-procurement passera successivement entre autres par l'étude des besoins, la mise sous contrôle du workflow de validation, la présentation des catalogues, la communication des fournisseurs (ex : voir leur stocks, etc), déterminer s'ils sont critiques ou pas pour le business,...

Enfin," les enjeux du chantier de l'e-procurement soulèvent la question de la globalisation : jusqu'où peut-on globaliser ? ", s'interroge Vincent Druart. Si la DSI va jusqu'au bout de son projet de mise en place un outil global d'e-procurement, il faudrait un process global. Or, cela ne peut pas se faire par exemple sur le portefeuille fournisseurs qui est un sujet traité de manière très locale. De plus, si la question de la langue pose problème, certaines législations locales poussent de toute façon à des spécificités locales. Car l'outil n'est pas utilisé uniquement par des acheteurs anglophones. Il faudrait donc un outil capable de travailler dans différentes langues et faisant preuve d'une certaine flexibilité. Autant de questions soulevées qui peuvent conduire un tel projet à durer sur des années.


 
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