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[Tribune] Quelles sont les méthodes de calcul des gains achats ?

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[Tribune] Quelles sont les méthodes de calcul des gains achats ?

Le calcul des gains achats permet de communiquer de façon synthétique sur la participation de la fonction achats aux résultats financiers. Mais aussi et surtout d'aider à prévoir les dépenses, distribuer les budgets, investir (dans l'innovation et la R&D, les capex ... ) et développer l'activité.

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Selon l'épistémologue Gaston Bachelard, "une science a l'âge de ses instruments de mesure". Les gains constituent l'un des instruments de mesure de la fonction achats. Ils reflètent la valeur ajoutée de l'acheteur dans les économies faites sur l'achat d'un bien ou d'un service.

La précision du calcul dépend de la méthode choisie. Les trois formules fondamentales présentées ci-dessous sont déclinables selon les politiques achats des entreprises. Nul doute que les formules de calcul des gains continueront d'être adaptées au fil de l'évolution de la fonction achats.

À quoi sert de calculer les gains achats ?

Au-delà du strict reporting, le calcul des gains permet de communiquer de façon synthétique sur la participation de la fonction achats aux résultats financiers. La finalité du calcul des gains est d'aider à prévoir les dépenses, idéalement à distribuer les budgets, investir (dans l'innovation et la R&D, les capex ...) et développer l'activité de l'entreprise.

Les grandes façons de calculer les gains

Chaque entreprise applique une méthodologie propre à sa politique d'achat. Mais même s'il n'existe pas de formule unique pour calculer les gains, la même logique sous-jacente s'applique à l'ensemble des cas.

Les gains sont souvent calculés sur un budget de douze mois. Ils intègrent les réductions de capital (parfois sur plusieurs années) et les réductions de dépenses budgétaires. La finance distingue parfois la performance de l'acheteur de la conjoncture interne ("cost avoidance ", soit réduction du besoin et, donc, du volume) et externe (fluctuation du prix du marché au-delà/en deçà de 4 %). Certaines directions achats, plus orientées résultats, ne tiennent pas compte de l'inflation comme d'un facteur externe au contrôle de l'acheteur.

Les formules de calcul les plus classiques se déclinent selon le type d'achats :

Gains sur une dépense connue

S'applique, par exemple, dans les cas d'achats récurrents. La formule la plus basique consiste à comparer le nouveau prix avec un prix de référence : (nouveau prix - prix de référence) x volume prévisionnel. Le prix de référence peut être le tarif précédemment appliqué, le prix public, la meilleure offre, l'offre moyenne, la dernière ou encore la première offre.

Ce gain peut être le résultat d'une négociation de prix avec le fournisseur existant, d'une économie d'échelle grâce à une consolidation du volume, d'un changement de fournisseur, etc. Peut s'ajouter à ce gain le montant d'une remise annuelle sur volume, rétrocession de commissions, etc.

Ce calcul simple permet de visualiser facilement et rapidement les bénéfices pour le budget. Le choix du prix de référence, source de disparité entre les entreprises, est autant un avantage qu'une difficulté. Néanmoins, quel que soit le choix, les gains sont plus ou moins importants sur papier, mais restent les mêmes dans l'absolu. Une fois ce choix effectué, l'entreprise n'a plus qu'à s'y tenir pour cette même famille d'achats.

Lire la suite en page 2: Gains sur une dépense estimée - Gains sur un budget

 
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