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[En pratique] Les techniques pour optimiser la gestion des contrats de sous-traitance

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[En pratique] Les techniques pour optimiser la gestion des contrats de sous-traitance

Le recours à la sous-traitance s'est largement développé ces dernières années dans de nombreux secteurs. Si la sous-traitance présente des avantages en termes de flexibilité et de coûts, elle nécessite une gestion rigoureuse des contrats pour en tirer tous les bénéfices. Voici quelques techniques clefs pour optimiser la gestion des contrats de sous-traitance.

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Bien définir le périmètre de la prestation sous-traitée

La définition précise du périmètre de la prestation sous-traitée est un prérequis essentiel pour optimiser la gestion d'un contrat de sous-traitance. Celui-ci doit stipuler clairement les activités confiées au sous-traitant, la répartition des responsabilités entre les parties, les livrables attendus ainsi que le calendrier de réalisation.

Cette description exhaustive et non ambigüe dans le contrat permet d'éviter les malentendus ultérieurs, les prestations insuffisantes ou hors périmètre qui pourraient contraindre à négocier des avenants. Cette clarification initiale du cadre de la sous-traitance sécurise la relation contractuelle et pose les bases d'une collaboration fructueuse.

Intégrer des indicateurs de performance et qualité

L'intégration d'indicateurs de performance est un levier essentiel pour optimiser la gestion des contrats de sous-traitance. Le contrat doit définir des indicateurs quantitatifs tels que le respect des délais, la qualité des livrables, la productivité atteinte. Ces indicateurs permettront de mesurer régulièrement si le sous-traitant respecte ses engagements et atteint les objectifs fixés conjointement.

Lors des revues de performance périodiques, le suivi de ces indicateurs servira de base pour évaluer la collaboration et identifier les points d'amélioration. Ils peuvent même être associés à des incitations financières pour maximiser les résultats.

L'intégration rigoureuse d'indicateurs de performance dans les contrats de sous-traitance garantit une collaboration efficace, alignée sur les objectifs de l'entreprise et axée sur la qualité.

Détailler les procédures de sécurité et qualité

Afin de s'assurer que le sous-traitant respecte les standards de l'entreprise, il est indispensable de formaliser dans le contrat ou en annexes les procédures obligatoires en matière de sécurité, qualité, hygiène et environnement.

Cette description précise et contraignante des procédures vise à garantir leur stricte application par le sous-traitant. Elle permet d'éviter les mauvaises surprises ou les entorses qui pourraient affecter la qualité du service.

À noter : un contrat de sous-traitance doit couvrir ces questions sensibles de manière exhaustive afin de minimiser les risques opérationnels, juridiques et de réputation.

Établir des plans d'amélioration continue

L'établissement conjoint de plans d'amélioration continue avec le sous-traitant est une pratique efficace pour optimiser la gestion d'un contrat de sous-traitance sur le long terme.

Ces plans peuvent cibler différents axes de progrès tels que la productivité, la qualité ou l'innovation.

La mise en place de ces plans requiert une collaboration étroite entre les équipes du donneur d'ordre et du sous-traitant. Des objectifs chiffrés, un calendrier de mise en oeuvre, des indicateurs de suivi et des revues régulières doivent être ainsi définis. Cette démarche stimule l'amélioration des compétences et des processus chez le sous-traitant sur la durée, dans une relation gagnant-gagnant.

Intégrer des clauses de réversibilité

L'intégration de clauses de réversibilité dans les contrats de sous-traitance est hautement recommandée pour protéger le donneur d'ordre. Ces clauses permettent de définir précisément les conditions et modalités selon lesquelles une activité sous-traitée pourrait être reprise en interne. Ce cas de figure peut survenir suite à une défaillance sérieuse du prestataire externe ou à une volonté de réinternalisation de la part du donneur d'ordre.

Les clauses de réversibilité doivent décrire les responsabilités respectives des deux parties pour garantir une transition fluide. Elles peuvent prévoir des obligations de collaboration technique, de transfert de compétences, de restitution de matériels dédiés ainsi que des pénalités financières si le sous-traitant fait obstruction.

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