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DossierPanorama des achats dans l'automobile

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3 - Conduite et entretien

La conduite adoptée par les collaborateurs au volant, ainsi que le soin apporté à l'entretien du parc auto peuvent sensiblement modifier le coût de ce dernier. Zoom sur les bonnes pratiques.

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L'écoconduite

Avec la fluctuation du prix des produits pétroliers, le coût d'utilisation des véhicules n'a cessé de s'accroître. De quoi plomber le budget des grandes entreprises Pour éviter cette situation, il est possible de choisir des modèles moins gourmands en carburant. Mais cette décision nécessite des investissements importants et ne changera pas les écarts constatés, à modèle égal ou équivalent, entre les différents conducteurs de l'entreprise.

Une solution efficace est celle de l'écoconduite. En apprenant à conduire un véhicule de la façon la plus économique qui soit, il est possible de faire baisser significativement la consommation moyenne mais aussi le taux d'accidents de l'entreprise. Et, ainsi, d'afficher un bien meilleur bilan en fin d'année, notamment grâce à la probable diminution des montants des primes d'assurance annuelles.

Cette formation passe par des stages de sensibilisation aux risques routiers au cours desquels sont abordés des sujets aussi divers que la meilleure appréhension des conditions de conduite, le respect du code de la route, la maîtrise du véhicule, etc. Conduire mieux pour réduire le nombre d'accidents, tel est le but de ces stages de formation, très éloignés de ceux de pilotage.

Agir sur la conduite a aussi des effets positifs et rapides sur la consommation, puisque cela permet une économie en carburant de l'ordre de 10 à 15%, soit environ 0,5 à 0,7 l/100 km. Une petite goutte qui devient un véritable océan de carburant en fin d'année.

Ces formations coûtent environ 400 euros par personne. Attention, pour qu'elles soient pleinement efficaces, il convient d'en organiser régulièrement, afin de compenser l'oubli de cette bonne conduite pour certains, mais également pour pallier l'éventuel turnover dans l'entreprise.

L'entretien

Outre les formations, les véhicules doivent être correctement entretenus. Là aussi, l'entreprise a une action à mener pour connaître parfaitement l'état de sa flotte et faire respecter la bonne tenue du carnet d'entretien. Posséder un véhicule en bon état d'un point de vue mécanique permet d'économiser de précieux litres de carburant. Et ce, même si un entretien régulier et un suivi précis de chaque véhicule représentent un investissement.

Sans oublier le rôle primordial des pneus. Il faut vérifier leur pression et leur état absence de chocs pouvant entraîner une déformation de la carcasse, absence d'objet planté (comme des clous dans la bande de roulement ou les flancs), usure des sculptures... Les manufacturiers préconisent une vérification tous les mois, sachant que la perte de pression d'un pneu peut atteindre 300 g tous les deux mois. Cette diminution altère les qualités du pneu (précision, guidage, capacité à évacuer l'eau...), génère un frottement plus grand et donc une surconsommation de carburant.

Le choix des véhicules

La composition du parc a un effet immédiat sur le poste carburant mais aussi sur la quantité de gaz carbonique rejetée par l'entreprise. Si le parc est âgé, il convient d'étudier son renouvellement dans les meilleurs délais. Ainsi, une voiture diesel actuelle, de catégorie moyenne, consomme environ 5 à 6 litres de gazole aux 100 km. Une quantité que les voitures âgées de huit ou dix ans n'atteignaient que rarement.

Il est aussi possible de jouer sur le type de modèle détenu. Ainsi, les monospaces proposent un espace intérieur important mais leur grande hauteur pénalise la consommation. Mieux vaut leur préférer des breaks, à la capacité de chargement tout aussi grande, mais moins gourmands en carburant.

La rédaction

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