WLTP : quels changements dans les cars policy ?
L'arrivée en septembre de cette procédure d'homologation en condition réelle d'utilisation des consommations et des émissions de CO2 des nouveaux véhicules n'a fait l'objet d'aucune adaptation des règles fiscales. Une hausse de 20 % est-elle envisageable ?

C'est le 6 septembre dernier que le protocole d'homologation WLTP (World harmonized Light vehicle Test Procedure) est définitivement entré en vigueur. Cette procédure d'essai mondiale harmonisée pour les voitures particulières et les véhicules utilitaires s'applique à tous les nouveaux véhicules commercialisés. Dans le même temps, cette nouvelle norme d'homologation sera associé au protocole RDE (Real Driving Emission) effectuant les tests et mesures en conditions réelles de circulation et offrant ainsi des résultats de consommation et d'émissions plus proches de la réalité.
Ce changement dans les modes d'homologation des véhicules fait suite au scandale du "dieselgate" et à l'émotion suscitée en 2015 par la découverte des méthodes adoptées par les constructeurs pour faire paraitre leurs motorisations diesel bien plus propres qu'elles ne l'étaient véritablement. D'où la nécessité de mettre en place au plan mondial une procédure de mesure des émissions polluantes plus proche des conditions réelles de conduite.
Reste que depuis le début de l'année, l'introduction du nouveau protocole WLTP engendre de nouvelles inquiétudes pour les flottes d'entreprises. La mesure réelle des consommations et des émissions de CO2 des nouveaux véhicules mis sur le marché devrait en effet se traduire par une hausse de l'ordre de 20 %. De quoi modifier sensiblement les seuils de malus applicables en France et en tout cas, augmenter d'autant la fiscalité liée aux véhicules

Sur le même thème
Voir tous les articles Fleet management