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Financement des flottes : des solutions à la carte

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Financement des flottes : des solutions à la carte

En misant sur toujours plus de services et sa souplesse, la location longue durée gagne du terrain au sein des entreprises, mais d'autres formules peuvent également s'avérer compétitives, notamment pour financer des véhicules ayant des caractéristiques ou des lois de roulage atypiques.

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Près d'un demi-million de mises à la route en l'espace d'un an, ce cap symbolique n'est plus très loin d'être franchi par les loueurs longue durée. D'après le Syndicat national des loueurs de véhicules longue durée (SNLVLD), l'exercice 2016 s'achève sur un résultat exceptionnel. D'après l'Observatoire du véhicule d'entreprise (OVE), le taux de pénétration de la LLD parmi les grands comptes atteint 72 %, mais il n'est que de 24 % pour les PME et trois fois moindre au sein des TPE.

Pourtant les avantages sont identiques dans les trois cas. "La LLD assure une parfaite transparence sur les coûts prévisibles au cours de la durée du contrat sans risque lié à la revente des véhicules", affirme Patricia Caulfuty, directeur de la performance commerciale d'Arval France. À condition de remplir les conditions minimales de solvabilité exigées par les loueurs, la perspective de signer pour un loyer intangible sur 36 ou 48 mois sécurise le poste de dépenses "flotte automobile". D'autant que les formules tendent vers le "tout inclus" avec des bouquets de services associant la maintenance, l'assistance, l'assurance, les pneumatiques...

Des packages adaptés

Si les TPE-PME se montrent réceptives aux formules packagées, les grands comptes, en revanche, préfèrent des contrats de LLD à périmètre variable (l'assurance, par exemple, étant souvent gérée en direct). Malgré leur capacité à challenger les loueurs sur chaque type de prestation, ils préfèrent cette formule en raison de son niveau de service. Ce choix paraît également cohérent avec une vision financière dans laquelle les marges dégagées n'ont pas vocation à alourdir leur bilan par l'achat de véhicules. "Les grandes entreprises souhaitent continuer à externaliser cette prestation, confirme Patricia Caulfuty, d'autant qu'elles sont demandeuses d'une expertise plus forte sur les questions de mobilité et de consulting."

Par ailleurs, les prestations s'adaptent de plus en plus aux situations rencontrées dans la vie des entreprises. Chez Arval, dès le premier niveau de prestation ("pack basic"), dans le cas où le véhicule a été volé ou réduit à l'état d'épave, l'assurance couvre la perte financière correspondant à la différence entre la valeur de l'indemnisation après l'expertise du véhicule et le montant des loyers qui restent dus jusqu'à l'échéance normale du contrat.

De son côté, Lease Plan a innové pour répondre à une crainte récurrente des entreprises à l'égard de la LLD : supporter des frais de remise en état parfois élevés lors de la restitution du véhicule au loueur. "Depuis 2016, nos contrats d'assurance tous risques incluent une couverture des frais de remise en état à concurrence de 1 200 euros TTC, rappelle Jean-Loup Savigny directeur commercial et marketing de Lease Plan France. Comme il n'y a pas de franchise, l'entreprise ne paie rien tant que les frais ne dépassent pas ce montant. Au-delà, elle s'acquitte de la différence."

Autre type d'innovation chez Alphabet, qui a considéré la difficulté des entreprises à passer à la LLD quand elles possèdent déjà une flotte de véhicules dont les dates de mise en circulation varient. "Lorsque l'entreprise nous commande des véhicules neufs en LLD, nous rachetons ceux qu'ils remplacent à un prix correspondant à leur valeur nette comptable, que nous estimons à partir des informations de la carte grise et des factures du client. Nous les revendons ensuite sur le marché de l'occasion", détaille Cédric Marquant, directeur marketing et business development.

Les constructeurs ne sont pas en reste, comme chez FCA (Fiat Chrysler Automobiles), qui vient de lancer Be Free Pro. Cette formule permet au souscripteur d'un contrat de 48 mois et 200 000 kilomètres de rendre son véhicule sans aucune pénalité à partir du 25e mois de location.

En posant l'équation financière entre LLD versus d'autres formules de financement, le résultat est souvent favorable à la location, à condition de retenir une analyse en coût complet (sans se limiter à comparer le seul financement du véhicule). La balance penche souvent en faveur de la location avec un avantage de l'ordre de 15 % en moyenne.

Lire la suite page 2 - Se couvrir financièrement

A lire aussi : [Tribune] L'entreprise a-t-elle intérêt à à acheter ou à louer?

 
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