Un horizon éclairci pour les activités Travel

La reprise est confirmée. C'est sans doute le principal enseignement de l'édition 2023 du baromètre d'Amex GBT. Le CAC 40 et le tourisme d'affaires ont suivi l'an passé une évolution presque identique. Une tendance qui témoigne de l'importance des déplacements professionnels pour le développement économique et qui laisse augurer des bonnes perspectives pour 2023.

Le baromètre met également en exergue la place croissante que prend l'empreinte carbone dans les priorités des décideurs. Les voyageurs d'affaires semblent demandeurs d'outils et solutions pour se déplacer de façon plus écologique. Ils sont 66 % à déclarer mesurer leurs émissions de CO2, contre 53 % en 2022. Quelques bémols tout de même sur ce terrain : 16 % seulement des décisionnaires ont mis en place et piloté des actions concrètes.

Même si les visioconférences sont devenues plus fréquentes dans tous les secteurs, le voyage d'affaires est perçu comme indispensable pour 92 % des répondants. Il est considéré très positivement par les voyageurs pour qui il s'agit d'un moyen de garder un lien social dans 73 % des cas. À noter que la satisfaction de ces derniers devient un critère essentiel. Pour 81 % des entreprises, le ressenti du salarié en déplacement a un impact sur la politique voyages du futur.

Alors que l'inflation a d'importantes répercussions sur les budgets en matière de déplacements professionnels, l'optimisation des coûts reste une priorité, l'anticipation étant citée comme le premier levier utilisé pour compenser les effets du yield management des compagnies aériennes en particulier.

La sécurité reste elle aussi une préoccupation centrale, mais avant tout pour les décideurs. C'est le deuxième critère mentionné par ces derniers. Du côté des voyageurs, seuls 44 % estiment qu'il s'agit d'un élément important lors de leurs déplacements. Le leakage hôtelier, pratique qui consiste à réserver des voyages en dehors des canaux officiels mis à disposition par l'employeur, est considéré comme une vraie problématique, pour des raisons de sécurité, car les salariés ne sont pas traçables au cours de leur séjour, mais aussi de coûts. Seuls 20 % des voyageurs d'affaires déclarent utiliser systématiquement les canaux officiels pour réserver leurs hôtels.