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Hospitality: Pourquoi redonner la main aux directions achats ?

À l'occasion des Rencontres de l'ADRA, Pierre Mesnage, directeur général Europe de l'Ouest de HRS, plaide pour une meilleure gouvernance des dépenses hôtelières en entreprise. Un angle mort des travel policy qui pèse pourtant près de 40 % du budget travel.

Publié par Geoffroy Framery le - mis à jour à
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Hospitality: Pourquoi redonner la main aux directions achats ?
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« L'hébergement d'affaires est l'un des derniers bastions non maîtrisés par les directions achats », lance Pierre Mesnage, directeur général Europe de l'Ouest chez HRS. Ce dernier appelleà une reprise en main de cette catégorie jugée longtemps secondaire. « Sur le voyage d'affaires, l'hébergement représente en moyenne 40 % du budget total », rappelle Pierre Mesnage. Or, faute d'accords-cadres bien négociés ou de processus consolidés, la majorité des entreprises laissent encore leurs collaborateurs réserver de façon dispersée, sans pilotage centralisé. « C'est une catégorie souvent peu gérée, avec un taux de couverture contractuelle très faible », constate-t-il. Un manque de visibilité qui ouvre la voie aux surcoûts, à une moindre conformité, et à un affaiblissement du pouvoir de négociation face aux hôteliers.

Industrialiser le pilotage hôtelier

HRS propose une solution technologique qui automatise l'ensemble de la chaîne : collecte de données issues des ERP, outils de notes de frais ou de paiement, benchmark intelligent, appel d'offres piloté et déploiement d'un programme hôtelier clé en main. « On permet de reconstituer l'historique de consommation, d'identifier le portefeuille optimal d'hôtels et de contractualiser rapidement avec les meilleurs partenaires », détaille Pierre Mesnage. La promesse ? « Un programme hôtelier prêt à l'emploi, directement intégré dans les outils de réservation de l'entreprise », explique le dirigeant.

Un sujet critique en période inflationniste

Dans la famille des nouveaux leviers d'économies, l'hébergement apparaît comme un gisement encore largement inexploité. « On parle souvent des billets d'avion ou des frais de mobilité, mais l'hébergement reste l'angle mort de la travel policy », rappelle le dirigeant. En s'appuyant sur des technologies d'analyse prédictive et une plateforme automatisée, il semble possible de repositionner l'hébergement comme une catégorie achat à part entière, capable de générer des gains mesurables.

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