Panoplie "anti-Covid" : les indispensables pour équiper votre entreprise
La Covid-19 a copieusement redessiné les espaces au travail et fait émerger une myriade d'accessoires ayant pour ambition commune d'enrayer la propagation de l'épidémie. La rédaction a sélectionné les quelques incontournables à acquérir.
Je m'abonneLes gestes barrières, c'est le pied !
Comme la gamme EverFoot de la start-up EverEver, qui prévoit une ouverture avec les pieds pour diminuer la contamination. Compter entre 55 et 100 euros HT selon les modèles pour cet accessoire "Made in France". Thirard a aussi innové avec la solution Kadoor (50 euros HT) : il s'agit d'appuyer ou de pousser avec le pied sur une béquille qui actionne la poignée de la porte. Sur ce même créneau, la jeune pousse ProtekTool lançait récemment des versions d'ouvre-portes "anti-virus" : les pédales Footy (34,90 euros HT) pour un accès privilégié en ayant recours à ses pieds, les surpoignées Brasy (12,90 euros HT) permettant l'ouverture et la fermeture d'une porte avec ses avant-bras.
Dans la même lignée, la clé antibactérienne multi-usage Cletore a été pensée pour ouvrir et fermer une porte sans contact humain, aider à la saisie d'un code bancaire, remplacer les doigts pour appuyer sur un bouton d'ascenseur... Un outil fabriqué en France qui peut s'inviter dans le trousseau des collaborateurs, dès 9 euros HT.
Pour ne plus avoir à tout désinfecter
Autre solution pour empêcher la prolifération des bactéries et des microbes dans son entreprise : le revêtement auto-décontaminant applicable sur de nombreux objets (poignées, interrupteurs, cuvettes de toilettes, matériel informatique...) et matières (plastique, métal, bois...) mis au point par Metalskin Technologies. Efficace pendant dix ans, il inhiberait 99,5 % du coronavirus SARS-Cov-2 en 4 heures.
Toujours pour éviter de passer sa journée à désinfecter chacun des éléments qu'on aurait pu potentiellement manipuler, il est possible d'appliquer le traitement de surfaces bicouche Liquid Guard. Faisant appel aux nanotechnologies, il protège contre 99,99 % des bactéries et microbes (coronavirus, virus grippaux, gastro-entérite...) durant un an, par la destruction mécanique de leurs agents pathogènes. Ce produit (635 euros HT) s'est vu décerner le Grand Prix de l'innovation allemand en 2019.
Une gamme de portes intelligentes
Dans un période épidémique, le contrôle d'accès dans un bâtiment demeure capital. Notamment pour suivre l'évolution des contaminations et prévenir les cas contacts éventuels. Dormakaba vient d'introduire sur le marché une borne innovante de sécurité sanitaire sans contact. En effet, elle peut conditionner l'ouverture automatique d'une entrée de bâtiment selon plusieurs options paramétrées en amont ; comme la désinfection des mains, le port du masque, la prise de température et le comptage du flux de personnes autorisées. Une manière de dédouaner son personnel d'accueil du respect des mesures barrières. À partir de 1 100 euros HT.
Nettoyer, désinfecter, astiquer
Toujours dans un souci d'hygiène et de protection de l'environnement de travail, les lingettes Bactonet de la marque Jelt sont certifiées bactéricides, virucides et fongicides. Idéal pour nettoyer des accessoires de bureau au cours de la journée. La boîte distributrice de 100 lingettes est vendue à partir de 6,50 euros HT. Lorsque le volume le requiert, et notamment à l'accueil, dans les zones de restauration et les espaces collaboratifs, il peut être judicieux d'installer en complément un distributeur de lingettes désinfectantes sur socle (389 euros HT).
Autre indispensable à installer au bureau, le distributeur de gel hydroalcoolique actionnable avec une commande à pédale, afin de limiter le contact et de dispenser la dose adéquate. Il peut être astucieux d'en disposer dans chaque service et aux entrées des bâtiments. Le modèle Colgel, par exemple, d'une hauteur d'un mètre au sol et avec fixation antivol, peut contenir jusqu'à 7 litres de liquide. Dès 471 euros HT.
Pour éviter d'alourdir les déchets, il paraît pertinent d'installer, dans ses étages, des conteneurs de recyclage dédiés pour les gants ou les masques. Pour habituer et guider les collaborateurs, ils font mention de pictogrammes. Ces conteneurs sont accessibles à partir de 144 euros HT.
Pour un air plus pur
Autre allié dans l'élimination des bactéries, virus et autres moisissures, les purificateurs d'air qui viennent assainir l'intérieur des bureaux. En octobre dernier, Abiotec sortait deux modèles à haute performance (APS 200 et APS 200 PM 2.5) résolument design, reposant sur une technologie Airocide, brevetée initialement par la NASA. Les purificateurs Airocide éliminent les allergènes présents dans l'air, 99,99 % des virus, bactéries et moisissures aéroportés ainsi que les gaz et les mauvaises odeurs grâce à un procédé de bio-conversion photocatalytique. Ils sont recommandés par l'agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) dans la lutte contre la Covid-19. Compter aux alentours de 700 euros HT.
L'éclairage peut également contribuer à la guerre contre le coronavirus ! Preuve en est avec l'industriel Dietaln qui a imaginé le premier luminaire hybride Optimo UV-C Lediz. Pourvu d'un rayonnement UV-C, il est en mesure d'inactiver les microorganismes en détruisant leurs chaînes d'acides nucléiques ; une lampe désinfectant une pièce de 10 m² en moins de 60 minutes. Éclairant le jour et désinfectant (à 99,99 %) la nuit ou lorsque les surfaces sont vides, ce dispositif se veut aussi intelligent pour contribuer à l'optimisation des installations neuves ou existantes. Le pilotage des ultraviolets peut être opéré à distance; des capteurs de présence permettent également de désactiver les ultraviolets, nocifs pour l'homme.
Des UV désinfectants et sans risques de coup de soleil
Dans la même veine que les revêtements anti-bactériens, la borne de désinfection UV Club permet d'économiser un temps considérable de désinfection des locaux.
Ce coffret UVC, pour le moins surprenant, désinfecte des pièces entières en moins de deux minutes, à l'aide de ses quatre lampes. UV CUB a été conçu avec un logiciel de calcul intelligent développé par Eries, qui permet de calculer la dose nécessaire, en fonction du nombre de lampes et de leur position, de manière à exposer un maximum de surface.
À l'intérieur, trois supports sont présents pour accrocher les matériels, mais également pour soutenir une plaque de 30x20 cm servant à poser des objets divers. La transparence aux UVC de cette plaque permet de désinfecter l'intégralité de l'objet sans avoir à le retourner, offrant ainsi une sécurité maximale. La lampe détecte aussi si une personne se trouve dans la pièce, permettant une utilisation à moindre risque.
Le concept de l'UV CUB est déclinable dans de multiples versions afin d'offrir des caissons de décontamination de toutes tailles et adaptés à tous les usages. Deux nouveaux modèles sont actuellement en cours de prototypage.
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