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Start-up vs grand groupe : orgueil et préjugés

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Start-up vs grand groupe : orgueil et préjugés

Comment faire dialoguer et concilier les intérêts à des organisations qui semblent en tout point antagoniste... Peut-être en pointant d'abord les convergences !

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Grand groupe : au sens de l'INSEE, entreprise de plus de 500 salariés et ayant un chiffre d'affaires ou un bilan supérieur à 1,5 milliard d'euros.

Start-up : une entreprise ou une organisation temporaire conçue pour rechercher un modèle d'entreprise reproductible et pouvant passer à l'échelle - en France, selon le code des impôts, jeune entreprise innovante.

Les start-up ont moins de moyens que les grands groupes

Oui, mais quand il s'agit de monter un partenariat, les moyens du grand groupe sont mobilisés par une équipe ou une direction... Dans ce cas, les moyens et les marges de manoeuvre sont équivalents, voire moindres.

Les start-up ont moins de capacité à gérer les contrats que les grands groupes

Oui, mais une fois qu'une start-up a levé des fonds, elle est accompagnée, notamment par des avocats spécialisés en start-up. Ceux-ci sont compétents en droit commercial, en propriété intellectuelle, en droit des sociétés, voire en droit social... Dans les grands groupes, les juristes ont tendance à se spécialiser dans l'un ou l'autre domaine, et sont plus débordés encore que les acheteurs !

Les start-up ont besoin de travailler avec mon grand groupe

Oui, mais quand l'idée est pertinente et que l'équipe a du potentiel, vous n'êtes pas le seul grand groupe.

Les start-up ont besoin de l'appui des dirigeants du grand groupe pour réussir leurs partenariats

Oui, mais les dirigeants des grands groupes ne travaillent pas sur le quotidien des projets. Sans appui des équipes, un projet même avec le meilleur sponsoring n'ira jamais bien loin.

Les start-up ont besoin des grands groupes pour passer à l'échelle

Oui, mais les grands groupes établis savent-ils encore passer à l'échelle pour des produits, services ou procédés innovants ?

Les start-up ne passent pas l'évaluation des risques fournisseurs des grands groupes

Oui, mais quand cela passe quand même, ce n'est pas toujours un bon signe : une bonne stratégie de valorisation des actifs immatériels, un brevet ou un logiciel avec du potentiel, mais sans réalité d'exploitation vient renforcer les fonds propres et améliore ainsi certains ratios de solvabilité.

Les start-up sont plus innovantes que les grands groupes

Oui mais surtout en ce qui concerne l'innovation radicale où elles sont plus créatives et souples, alors que le grand groupe est empêtré dans ses normes et habitudes sur ses marchés historiques. Quand on regarde tout type d'innovation, le taux de succès d'une start-up tourne autour d'un sur cinq, alors que sur un projet interne d'innovation, il est de quatre sur cinq.

 
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