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DossierShould cost model : une nouvelle approche du coût cible

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2 - Les bonnes pratiques du should cost

Les should cost models constituent des outils puissants pour les directions achats dans leur gestion des coûts, des fournisseurs et des risques. Pour les professionnels des achats peu habitués à l'utilisation de ce genre de modèles, les débuts sont souvent laborieux.

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  • Bonne pratique n°1 : acceptez l'idée que les modèles n'ont pas vocation à être 100 % exacts
    Les modèles sont créés dans le but d'être revus, affinés et mis à jour en fonction des événements ou des suppositions faites.
    Le should cost model ne vise donc qu'à vous aider dans les prises de décision, le challenge des idées reçues et les positions des parties prenantes.
  • Bonne pratique n°2 : commencez par vérifier la pertinence d'utilisation des should cost models
    Dans les environnements concurrentiels, le prix d'un produit acheté est généralement fortement lié à son coût de revient. Dans ce cas, les modèles should cost s'appliquent. Mais, parfois, ce n'est pas le cas et les prix proposés par les fournisseurs sont plus liés à des effets marchés et des désé­quilibres entre l'offre et la demande. Dans ces cas-là, les modèles trouvent leur limite.
  • Bonne pratique n°3 : n'oubliez pas que les modèles sont périssables
    Gardez à l'esprit que les coûts changent dans le temps et que votre modèle a besoin d'être revu. Les données d'entrée de chacun d'entre eux sont généralement fondées sur les prix unitaires et la consommation de ces coûts.
    Si on prend l'exemple d'un revêtement, les données d'entrée sont le prix des matières premières/kg et la consommation des grammes/mm2. Il est donc nécessaire, pour chaque modèle, de prendre en considération la variation des coûts des matériaux et de ne pas oublier que la consommation est basée sur de bonnes pratiques.
  • Bonne pratique n°4 : faites travailler les fournisseurs
    Appuyez-vous sur les appels d'offres comme sources de données pour votre modèle.
    De plus en plus, les fournisseurs - notamment les entrants - sont prêts à coopérer et à délivrer des informations-clés pour construire vos modèles.
  • Bonne pratique n°5 : maîtrisez les limites de votre modèle
    Chaque modèle a ses limites. C'est pour cela qu'il est vraiment important de savoir sous quelles conditions il est valide, car il est facile de penser qu'il fonctionne sous toutes les hypothèses, ce qui est faux et vous conduira vers des résultats incohérents.
    Faire appel au bon sens permet de s'assurer que les résultats sont cohérents.


ristophe Durcudoy et Mark G. Simmons, chez Argon Consulting.

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