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Revue de presse achats - semaine du 20 janvier

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Revue de presse achats - semaine du 20 janvier

Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles publiés sur le Web et susceptibles de vous intéresser car ayant trait aux achats. Bonne lecture.

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Pourquoi le plastique recyclé devient une denrée rare... et chère

Le recyclé est devenu l'an dernier plus cher que le vierge, la demande ayant bondi en Europe, remarquent les analystes de S & P Global Platts - qui s'attendent à une nouvelle croissance de la demande en 2020 et un volume de PET recyclé au niveau mondial qui sera porté à 20 millions de tonnes. Cela n'équivaut encore qu'à 8 % de la production mondiale de PET vierge, et cette rareté devrait à nouveau renchérir son prix. Pour respecter l'échéance de 2030 sur les autres résines que le PET (qui se recycle depuis vingt ans), les géants de l'agroalimentaire tel que Nestlé ont un autre problème : faute de demande jusqu'à présent, il n'existe pas de polyéthylène et polypropylène recyclés ayant la qualité nécessaire pour le contact alimentaire. La solution, pour ces deux résines, serait le recyclage chimique. Mais celui-ci coûte cher. Et les recycleurs chimiques n'investiront pas dans des usines sans avoir sécurisé des débouchés, à prix convenu avec les industriels par des contrats pluriannuels d'achat.>> Lire l'article complet sur le site des Echos

La justice oblige Coca-Cola à livrer Intermarché

Coca-Cola va donc devoir reprendre les livraisons aux magasins Intermarché, livraisons que le groupe américain avait interrompues depuis le début de l'année. Une décision qui portait sur toutes les marques commercialisées par le groupe, Coca-Cola, Fanta, Sprite, Fuzetea, Honest, Tropico, Caprisun et Monster. Les 2.500 magasins Intermarché et Netto, qui fait partie du même groupe, n'étaient donc plus approvisionnés. A l'origine du contentieux, la volonté du groupe Intermarché de modifier l'approvisionnement auprès de Coca-Cola. L'enseigne voulait moins de colas pour faire de la place dans ses rayons à des boissons moins sucrées et de préférence fabriquées par des PME. Et ce pour répondre à la demande des clients qui cherchent des produits plus sains et venant d'entreprises locales. Mais Coca-Cola avait refusé tout net cette modification. Intermarché avait alors saisi la justice pour obtenir gain de cause. Le juge a considéré que ce refus de vente constitue un abus de position dominante puisque Coca-Cola détient entre 75 et 90?% du marché des colas. A défaut de reprendre les livraisons, Coca-Cola s'expose à une amende de 460 000 euros par jour. La justice a donné aux deux entreprises jusqu'au premier mars prochain pour trouver un accord sur les futures livraisons et les tarifs. >> Lire l'article complet sur le site de FranceBleu

Renault contrôlé par l'Agence française anticorruption

Selon les informations de Challenges, le groupe Renault fait actuellement l'objet d'une inspection de l'Agence française anticorruption (AFA). Après avoir déjà posé une longue liste de questions et demandé un certain nombre de documents internes, les agents débarqueront au siège fin février. Nul doute que les conclusions de l'AFA seront scrutées de près en pleine affaire Ghosn. Les dispositifs d'audit interne et de prévention des risques ont, en effet, été mis à mal par les révélations sur les dépenses de l'ancien PDG et sur la filiale hollandaise cachée de l'Alliance, qui font l'objet de plusieurs enquêtes judiciaires. (...) Dans son document de référence 2018, Renault mettait en avant les efforts entrepris par le groupe pour se conformer à la loi Sapin 2, notamment en matière de formation des salariés ou de surveillance des fournisseurs dans certains pays sensibles (Iran, Roumanie, Algérie, Russie...). Un nouveau système d'alerte a également été déployé pour mieux permettre aux employés et collaborateurs externes d'émettre des signalements auprès de la direction éthique. Des dispositifs mis en place avant le déclenchement de l'affaire Ghosn fin 2018. >> Lire l'article complet sur le site de Challenges

Des travailleurs de Delta empoisonnés par des uniformes de travail toxiques intentent un recours collectif

Des milliers de travailleurs de Delta Air Lines ont souffert de perte de cheveux, d'éruptions cutanées, de saignements de nez et d'autres symptômes causés par des produits chimiques toxiques dans leurs uniformes de travail, selon un recours collectif déposé le 31 décembre. Les désormais tristement célèbres uniformes "Passport Plum" ont été achetés chez Lands' End, un détaillant de vêtements américain. Ils ont été remis à des dizaines de milliers d'employés, qui ont dû les porter à partir du 29 mai 2018. Les uniformes ont été traités avec un cocktail toxique d'additifs chimiques et de produits de finition qui ont été conçus pour les rendre "très extensibles, résistants aux plis et aux taches, imperméables, antistatiques et désodorisants", selon la poursuite. Cette combinaison d'additifs a causé des éruptions cutanées, des maux de tête et d'autres problèmes de santé chez de nombreux travailleurs. >> Lire l'article complet sur le site WSWS.org

L'accord entre Sodiaal et Lidl revalorise le prix du lait à 380 euros toutes primes confondues

Comme en 2019, l'accord tarifaire conclu entre le groupe coopératif Sodiaal et l'enseigne Lidl concerne la totalité des volumes de lait, fromages et yaourts sous marque distributeur (MDD) et marques nationales (Entremont, Candia, Yoplait, Orlait), soit plus de 230 millions de litres de lait. L'accord revalorise le prix du lait à 365 euros les milles litres prix de base pour les adhérents de la coopérative. Soit 380 €/1000 l toutes primes confondues. Contre 356 € prix de base l'an passé (371 € toutes primes confondues). >> Lire l'article complet sur le site de Réussir Lait

Carrefour règle ses comptes avec le cartel des produits d'hygiène

Le groupe français a multiplié les procédures devant le tribunal de commerce de Paris, réclamant parfois plusieurs dizaines de millions d'euros. Des actions qui ont porté leurs fruits, directement ou indirectement. Outre la condamnation de Johnson & Johnson à 6,6 millions d'euros, Carrefour a trouvé un accord à l'amiable avec Bolton Solitaire (Rogé Cavaillès, Somatoline), alors qu'il lui réclamait initialement 6,7 millions d'euros. Selon toute vraisemblance, un terrain d'entente a également été trouvé avec les autres membres du cartel. Carrefour s'est ainsi désisté de la procédure qu'il avait lancée contre Beiersdorf, fournisseur des marques Nivea ou Labello, ayant au préalable estimé le préjudice à 43,3 millions d'euros. Idem pour Procter & Gamble, à qui Carrefour demandait près de 200 millions d'euros de réparation, concernant les deux volets de l'affaire (produits d'hygiène et d'entretien). Quant à Johnson SC, le préjudice était évalué à 19,4 millions d'euros. Dans ce genre de cas, le montant récupéré se situe dans une fourchette de 10 à 15 % du montant demandé, indique un bon connaisseur du secteur. Selon nos informations, d'autres transactions - dont les montants sont tenus secrets - ont également été conclues sans passer par la voie judiciaire. Aucune procédure n'a en effet été lancée contre Colgate-Palmolive, Henkel ou Unilever, pourtant sanctionnés par l'Autorité de la concurrence. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Boeing : la chute d'une icône américaine

C'est l'éternel conflit entre sécurité et rentabilité, entre ingénieurs et financiers, qui éclate au grand jour dans un secteur où la vie des passagers doit l'emporter sur le cours de l'action à Wall Street. L'affaire Boeing illustre une loi non écrite : une catastrophe humaine et industrielle survient souvent dans un environnement de concurrence exacerbée et de course effrénée à la baisse des coûts, parfois amplifiées par l'arrogance des ingénieurs et des dirigeants. Ce que le nouveau PDG, David Calhoun, a reconnu en assurant que Boeing n'avait pas eu de "pire ennemi" que lui-même. >> Lire l'article complet sur le site du Monde

Innovation

Un design d'emballage de dentifrice durable qui sort des sentiers battus

Un projet académique a donné naissance à Coolpaste - l'alter ego respectueux de l'environnement de notre fidèle vieux dentifrice. L'objectif était de développer un design d'emballage durable pour le dentifrice d'une manière qui n'affecte pas leur durabilité lors du transport ou de l'empilement sur des étagères. Aux fins du projet, le dentifrice Colgate a été utilisé comme objet d'étude. Coolpaste a non seulement obtenu une cure de jouvence physique qui était meilleure pour l'environnement, mais les éléments graphiques du produit ont également été rafraîchis pour refléter l'objectif du projet. La boîte en papier a été éliminée après une étude approfondie du point de vente sans affecter l'intégrité du dentifrice. Cela a rendu le produit plus léger, réduit les déchets et la marque simplifiée a également éliminé les encres chimiques, faisant de Coolpaste un succès en termes d'emballage durable et d'écoconception. >> Lire l'article complet sur le site de Yanko Design

Trois frères créent une paille biodégradable made in Calais

Grâce à leur procédé de fabrication, les trois frères ont réussi à mettre au point une formule qui transforme la fécule de maïs ou de pomme de terre en un produit solide, des granules. Il a fallu apprendre à calibrer la température et la vitesse de la machine, inspirée de celle qui fabrique les pailles traditionnelles : "Ç'est plus compliqué que ça en a l'air, il a fallu tirer au maximum sur la matière pour faire un long tube. Le faire sécher avant que la machine ne détaille les pailles à la longueur voulue", raconte Xavier El Fassy. Quelques restaurateurs calaisiens ont adhéré au concept et proposent le produit dans leurs établissements. l'objectif est aussi de travailler avec les producteurs de la région : "On essaie d'avoir un circuit court. Ne rien faire venir de Chine et travailler avec nos produits et nos entreprises locaux", détaille Jérémy el Fassy. >> Lire l'article complet sur le site de France3 Région


RSE

Microsoft va utiliser l'approvisionnement pour réduire ses émissions

L'entreprise vise à être carbone négatif d'ici 2030 et l'année prochaine, elle "fera également de la réduction du carbone un aspect explicite des processus d'approvisionnement de la chaîne d'approvisionnement". Microsoft a déclaré: "D'ici juillet 2021, nous commencerons à mettre en oeuvre de nouveaux processus et outils d'approvisionnement pour permettre et inciter nos fournisseurs à réduire leurs émissions de portée 1, 2 et 3". Le géant de la technologie "travaillera avec les fournisseurs pour mettre en oeuvre des rapports cohérents et précis et prendre des mesures efficaces pour progresser vers des cibles scientifiquement fondées". Cela fait partie d'un programme visant à réduire son empreinte carbone avec des changements visant à réduire les émissions de plus de 50% et à éliminer plus de carbone qu'il n'en produira d'ici 2030. >> Lire l'article complet sur cips.org

Une bière brassée au soleil

Les cinquante marques de bière qui sortent des treize brasseries que le géant bel-brésilien possède en Europe occidentale seront bientôt intégralement produites grâce à de l'électricité renouvelable. Le groupe bavarois, qui compte 1000 employés, va financer et développer deux nouvelles centrales solaires en Espagne, dont l'une sera appelée Budweiser Solar Farm et fournira 250 gigawattheures d'électricité renouvelable par an pour les brasseries d'AB InBev. Cette énergie équivaut à la consommation d'énergie de près de 670 .000 foyers européens ou de 100.000 matchs de football pendant toute la durée du contrat qui courre sur dix ans. Ces centrales solaires devraient être mises en service d'ici le 1er mars 2022. Avant que ces sites ne soient opérationnels, BayWa r.e. fournira au plus gros brasseur au monde, qui possède dans son portefeuille plus de 500 marques de bière dont Budweiser, Corona et Stella Artois, Beck's, Castle, Hoegaarden, Leffe, Jupiler, Michelob et Quilmes, 75 gigawattheures de garanties d'origine à partir de son parc éolien de La Muela à Saragosse en Espagne. Cette énergie représente l'équivalent de la puissance nécessaire pour produire suffisamment de bière pour 18 Oktoberfests à Munich. >> Lire l'article complet sur le site de Influencia

Climat : ces multinationales qui se mobilisent

525 investisseurs mondiaux, qui représentent 96.000 milliards de dollars d'actifs, ont à nouveau demandé l'an dernier aux multinationales de communiquer leurs données à l'Organisation non gouvernementale CDP. A charge pour l'ex-Carbon Disclosure Project, qui possède la base de données mondiale la plus importante sur la performance environnementale, de procéder à l'évaluation en les notant de A à D-. Résultat : 179 entreprises, soit 2 % des 8.400 répondants, figurent sur la liste A du CDP, qui recense celles qui veulent faire partie de la solution plutôt que du problème. Parmi elles, de grandes firmes françaises comme Danone, L'Oréal, Kering, Orange et Suez, ou encore PSA, qui y figure depuis 2016. Ces sociétés côtoient AstraZeneca, Groupe BT, CVS Health, H&M, Klabin, Groupe Lego, Microsoft, Ørsted, Sainsburys, Sony, Samsung Engineering, Unilever et Walmart. Dans le classement par pays cette fois, c'est le Japon qui arrive en tête (38 entreprises sur la liste A), devant les Etats-Unis (35) et la France (22). Mais sur le plan "régional", l'Europe domine, et de loin, avec 85 mentions, devant l'Asie (50) et l'Amérique du Nord (36). >> Lire l'article complet sur le site des Echos

EcoVadis, plateforme de notation de RSE, lève 200 millions de dollars

Méga-levée de fonds pour EcoVadis. L'entreprise française a annoncé, jeudi 9 janvier, avoir levé 200 millions de dollars. Le tour de table a été mené par CVC Growth Partners, la branche growth Equity de CVC Capital Partners. Signée début janvier, la transaction devrait être conclue au premier trimestre 2020. Pour sa première levée de fonds en 2016, EcoVadis avait déjà frappé fort avec 30 millions d'euros obtenus auprès du fonds Partech Ventures - quand d'ordinaire, les séries A en France se situent entre 1,5 et 3 millions d'euros. Lancée à Paris en 2007, EcoVadis a développé la première plateforme collaborative permettant aux grands groupes d'évaluer la performance environnementale et la responsabilité sociétale (RSE) de leurs fournisseurs. Le but : réduire les risques en matière de RSE et encourager une démarche responsable pour l'intégralité de leur chaîne d'approvisionnement. "La chaîne d'approvisionnement est le plus grand levier pour créer un vrai changement et avoir un impact social, et ce au niveau mondial. Mais lorsqu'elle n'est pas gérée, elle devient un terrain fertile pour les risques cachés, notamment le travail forcé, les rejets environnementaux, la corruption et les problèmes de sécurité", détaille dans un communiqué Pierre-François Thaler, cofondateur et codirigeant d'EcoVadis.

La filière du cuir veut "aller plus loin" pour réduire son impact environnemental

La filière dit, dans son Livre Blanc, "vouloir aller plus loin et poursuivre ses actions en faveur d'une industrie responsable", et appelle les métiers du cuir à "se structurer autour d'une charte commune, à partir d'engagements clairs et réalistes". Meilleure gestion de l'eau, réduction des déchets, filtration des émissions : le secteur a amélioré ses procédés au fil des ans, alors que les textes de loi française et les directives européennes se faisaient plus restrictifs. Mais des chantiers restent à mener, dont l'instauration d'une traçabilité des peaux au niveau mondial. La France est en train de généraliser un marquage au laser des veaux dès la sortie des abattoirs, qui reste lisible après les traitements chimiques et mécaniques des peaux. Mais peu d'informations sont disponibles sur la provenance des 43 millions d'euros de peaux et cuirs importés en France l'an dernier. >> Lire l'article complet sur le site de Influencia


Commande publique

DASRI : le CH Douai limite la dépense grâce au conditionnement

La facture est salée puisque le traitement des déchets infectieux atteint en moyenne 800 euros la tonne contre 80 euros pour des déchets ménagers. De quoi pousser le CH de Douai à réfléchir au problème et de trouver des solutions, lui permettant de passer de 298 à 220 tonnes de DASRI entre 2014 et juillet 2019. Comment expliquer cette réduction ? "Nous avons travaillé sur l'optimisation des conditionnements", explique Marcel Coplo, responsable des achats. "Cela a permis un gain financier important. En 4 ans, nous avons économisé 40 000 euros sur les conditionnements et 40 000 euros sur l'incinération. Il a également permis d'améliorer les conditions de travail en plus d'être favorable au respect de l'environnement", complète Marcel Coplo. L'hémodialyse a été le premier service pour lequel le CH a expérimenté cette politique en 2015. L'établissement nordiste utilisait pour les déchets mous à risque infectieux des fûts en plastique de 50 litres, dont le poids à vide pesait 1,2 kg. Ces fûts étaient livrés empilés toutes les semaines. Le centre hospitalier a préféré utiliser des cartons de 450 grammes, livrés à plat toutes les deux semaines. Le coût d'achat a été divisé par 3 (1,50 euros le carton contre 4,80 euros le fût en plastique de 50 litres). Avec un tonnage moindre pour l'incinération dont le coût a diminué également. >> Lire l'article complet sur le site de Santé-achat

Et si on érigeait en principes généraux de la commande publique le pragmatisme, l'efficacité et le bon sens ?

Tribune de Marina Brodsky, consultante auprès des collectivités locales -"Qu'il s'agisse de la procédure adaptée ou de la procédure avec négociation, les textes laissent la possibilité aux acheteurs de retenir une offre sans même engager un dialogue avec les candidats. Or dans n'importe quel achat (public ou privé), il y a toujours matière à négocier. Sur le prix, mais aussi sur les conditions d'exécution des prestations, les délais, la méthodologie ou les moyens humains...Faut-il rappeler que l'enjeu de la commande publique est d'exprimer avec précision un besoin, pour qu'un opérateur y réponde au mieux ? Et que faute de cahiers des charges exhaustifs et précis, la première offre n'est que rarement parfaitement adaptée au besoin ? Tous les règlements de consultation pour ces deux procédures de mise en concurrence précisent que l'acheteur se laisse la possibilité d'engager des négociations. Et très souvent, il ne négocie pas, ou se limite à demander aux candidats un rabais symbolique que les opérateurs ont bien évidemment anticipé. Parce que la négociation est une technique qui s'apprend et se maîtrise, tous les acheteurs devraient s'y former. Ou alors, choisir la procédure d'appel d'offres, archaïque et dépassée, à l'heure où la commande publique doit impérativement se moderniser. La boîte à outils déborde, mais on se borne à n'utiliser que le marteau et quelques clous." >> Lire l'intégralité de cette tribune sur le site achatpublic.info

Un jeu pour former les acheteurs débutants

Ce jeu de société permet aux de futurs acheteurs de s'initier aux arcanes de la commande publique, de comprendre et aborder facilement toutes les phases de la passation de marché, dès l'initialisation du besoin jusqu'à sa réalisation, mais aussi de créer du lien au sein des équipes en permettant de mieux travailler ensemble, c'est-à-dire mieux se connaître, comprendre et intégrer les problématiques des uns et des autres : acheteur, prescripteur, financier, logisticien ou juriste. Et surtout il dédramatise l'achat public en le rendant ludique. (...)Le succès aidant, le ministère des Armées a décidé de passer un contrat avec la société Excellianz afin de commercialiser en 2020 des formations basées sur le jeu. "L'objet de notre accord avec le ministère des Armées vise à former, accompagner et conseiller autour du jeu acteurs publics et privés pour favoriser les partenariats public-privé. Selon les besoins des uns et des autres, le jeu est déployé en sur mesure comme support dans l'animation et la réflexion des équipes sur le déploiement de la stratégie achat, à travers la mutualisation par exemple, ou encore le rôle de chacune des personnes dans le processus achat par exemples", explique Jean-Marie Mathy, son directeur conseil. "Excellianz a constitué une communauté d'experts qu'elle cherche à faire grandir. Ces experts sont issus à la fois de ministères, collectivités territoriales, de la fonction hospitalière pour accompagner les acteurs publics sur la performance achats et du secteur privé pour oser la commande publique et comprendre les besoins de l'acheteur", précise-t-il. Le jeu dispose désormais d'un site internet et même de sa propre page sur LikedIn. >> Lire l'article complet sur le site de santé-achat


Supply chain

Six étapes pour une chaîne d'approvisionnement éthique et durable

Les organisations ont pris un certain nombre de mesures pour changer leur mode de fonctionnement, notamment en adoptant des méthodes de travail plus vertes et plus durables, et même en se concentrant davantage sur le déploiement d'initiatives de responsabilité sociale des entreprises. Ils braquent les projecteurs spécifiquement sur l'approvisionnement éthique. Comme dans de nombreux secteurs industriels, la technologie a un rôle majeur à jouer dans le développement d'un approvisionnement plus éthique et responsable des pièces ou des matières premières. Il permet aux organisations de garantir la transparence des informations sur tous les fournisseurs, grâce à des systèmes qui capturent et gèrent les informations tout au long de la chaîne d'approvisionnement. SupplyChainBrain détaille six étapes à suivre pour construire avec succès des chaînes d'approvisionnement éthiques et durables, proposées par Mark Morley, SCB Contributor: Identifier les fournisseurs fiables / Sécuriser ses relations commerciales avec ses partenaires / Digitaliser sa supply chain / Surveiller la provenance des envois / Gérer les communautés de fournisseurs / Recueillir des idées éthiques. >> Lire l'article complet sur le site de SuppluChainBrain

Casino rentabilise ses entrepôts avec des data centers

Le groupe Casino pense avoir trouvé la martingale pour optimiser les espaces inoccupés de ses entrepôts... et se chauffer gratis. Il y a un an, le distributeur créait ScaleMax, une filiale dédiée au cloud. Avec une idée simple: utiliser la surface dont il n'a plus besoin pour implanter des data centers, dont la puissance de calcul est vendue à des clients tiers. Un an après la création de la filiale codétenue par Casino (à 51 %) et la start-up Qarnot, le bilan est positif. Le premier data center a vu le jour dans un entrepôt du groupe situé en Seine-et-Marne en mars dernier, et un autre devrait suivre au premier semestre en Auvergne-Rhône-Alpes. ScaleMax compte déjà plusieurs clients: des banques (BNP Paribas et Natixis, entre autres), des start-up spécialisées dans l'intelligence artificielle ou encore des entreprises de l'animation 3D, à l'instar d'Iconem, qui numérise les sites patrimoniaux. >> Lire l'article complet sur le site du Figaro


Environnement de travail

La biophilie au bureau : une vraie tendance, "pas un truc de bobo"

"Jusque dans les années 90, les espaces de travail étaient considérés comme des lieux fonctionnels. On y produisait des biens et des services", rappelle Cyrille Schwartz. "Aujourd'hui la raison d'être de l'entreprise s'élargit. Elle est un lieu de travail, mais aussi un lieu de vie, de partage, de formation, d'échanges. La conception d'un lieu doit épouser ces évolutions." Dans ce contexte, la nature aurait alors plusieurs cartes à jouer. Explorant les liens entre bien-être psychologique, environnement de travail et attentes des salariés, une étude internationale démontrait en 2015 les bienfaits de la nature sur le moral des troupes. On y apprenait que les personnes ayant travaillé au contact d'éléments naturels avaient vu leur bien-être augmenter de 15 %, leur productivité de 6 % et leur créativité de 15 %. Et rien de mieux qu'un cas pratique pour en avoir le coeur net. En 2004, l'entreprise américaine Genzyme Corporation repensait entièrement son siège social en y intégrant notamment de la lumière naturelle, des cloisons transparentes, des jardins d'intérieur ainsi qu'un atrium dont les lustres réfléchissent la lumière du soleil. 18 mois après l'inauguration de la nouvelle structure, 88 % des salariés ont affirmé voir leur bien-être augmenter significativement et 75 % ont déclaré que la conception du bâtiment augmentait leur sentiment de connexion avec leurs collègues. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN


Fleet management

Mobilité : la voiture individuelle reste un totem en entreprise

Les entreprises ne parviennent pas à changer la donne... La voiture individuelle semble rester le modèle prépondérant des déplacements professionnels. Une étude menée par OpinionWay et la société Athlon, un loueur de longue durée pour flottes d'entreprise, confirme que pour l'heure ce postulat n'a toujours pas changé, et ce malgré la pression du gouvernement et de l'opinion publique. D'après ce baromètre de la mobilité durable, la voiture reste le moyen de déplacement professionnel le plus utilisé. 68% pour ceux qui disposent d'une voiture fonction, 58% pour ceux qui utilisent leur propre véhicule. Ces chiffres ont même augmenté de respectivement 8 et 10 points depuis la dernière étude en 2016. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune

Voiture électrique : sur autoroute, le plein d'électricité va couter plus cher que le plein d'essence !

Exit le forfait fixe de 8 euros. Pour recharger sa voiture électrique sur autoroute, Il faudra désormais payer au kilowattheure consommé et la facture finale devrait être bien plus salée. Il en sera ainsi sur les bornes de recharge Ionity, sur l'ensemble du réseau européen. L'opérateur a décidé de changer ses prix à partir du 31 janvier prochain et facturera à l'énergie consommée, soit 0,79 euro par kilowattheure (kWh). Avec 202 bornes déployées à travers l'Europe et un objectif de 400 stations avant la fin 2020, Ionity est l'un des principaux acteurs de la recharge de voitures électriques. En France, le service, co-financé par certains constructeurs majeurs tels que Ford, BMW Mercedes ou encore le groupe Volkswagen, compte 40 stations, toutes sur des aires d'autoroute. À ce titre, il est l'un des principaux pourvoyeurs d'énergie pour les propriétaires de véhicules zéro émission et un passage obligé lorsqu'on souhaite entreprendre de longs trajets en voiture électrique. Cependant, la donne pourrait changer. En effet, au lieu des 8 euros forfaitaires payés jusqu'ici, un automobiliste qui souhaiterait recharger 100 kWh devra s'acquitter d'un facture de près de 80€. Pour une voiture électrique consommant en moyenne 20 kWh/100 km, le prix du kilomètre parcouru passe à 0,16 euros alors qu'il oscille entre 2 et 3 centimes dans le cadre d'une recharge à domicile.>> Lire l'article complet sur le site de 01Net

Lavage sans eau : la marketplace MeetWashing mise sur le B to B

Entre 150 et 200 litres, c'est, dit-on, la quantité d'eau nécessaire au nettoyage d'une voiture. Pas étonnant que les entreprises gérant des parcs automobiles s'intéressent aux solutions de lavage sans eau, plus " écolo " ! Un nombre important d'acteurs, indépendants ou organisés en réseau, joue des coudes sur ce créneau, mais leur niveau de qualité est inégal. Pour simplifier la vie des gestionnaires de flotte, Vianney de Villaret a donc eu l'idée de fonder MeetWashing avec Julian Marié et Augustin de Baudreuil. Lancée en mai 2018, cette place de marché référence une vingtaine de sociétés spécialisées répondant toutes à une charte de qualité, comprenant notamment un état des lieux en photos après le lavage. Le gestionnaire de flotte sélectionne la prestation, la date et l'heure qu'il désire. Le jour J, le prestataire sélectionné vient laver le véhicule. Jusqu'à présent, une quarantaine de clients, dont une majorité de grandes entreprises (DHL, CarMoov, MAN et Socotec), ont utilisé la plate-forme. MeetWashing se rémunère en prélevant une commission de 15 % sur la prestation. Un surcoût à supporter par le client d'autant qu'un lavage sans eau coûte en moyenne plus cher qu'un lavage automatique en station. "La prestation porte généralement sur des lots de véhicules avec une garantie de récurrence : nous pouvons donc négocier des tarifs attractifs avec les sociétés de lavage", tempère Vianney de Villaret. >>Lire l'article complet sur le site des Echos Entrepreneurs


IT

Automatisation : adopter ou non la RPA ?

L'enquête d'Abbyy met en avant les avantages économiques non négligeables de la RPA, arguant que son usage permet à 69 % des entreprises françaises d'obtenir un retour sur investissement (ou ROI) en moins d'un an. Mieux, près d'un tiers (31 %) d'entre-elles avancent enregistrer un ROI d'au moins deux fois supérieur à la somme investie initialement. "L'avènement de la RPA a permis aux décideurs de réaliser qu'ils ont également besoin de l'intelligence artificielle pour bénéficier d'une gestion efficiente du contenu et des processus structurés comme non structurés. Les technologies d'intelligence digitale seront à terme la clef pour pérenniser les modèles d'affaires dans l'économie de demain", commente Neil Murphy, VP Global Business Development chez Abbyy. Autres données de l'étude : la RPA procure à plus de la moitié (56 %) des entreprises françaises qui l'ont mis en oeuvre la possibilité d'accroître leurs revenus, tout comme leurs rendements (54%). Autant d'avantages concurrentiels qui auraient permis à 42 % des entreprises sondées d'augmenter leur part de marché et d'enregistrer une amélioration de la productivité de leurs équipes (35 %). >> Lire l'article complet sur le site des Echos

IA et entreprises : à tâtons

Après décryptage, quatre facteurs majeurs semblent favoriser une meilleure approche entrepreneuriale de l'IA : 1. Comprendre clairement les conséquence de la mise en oeuvre de l'IA sur l'entreprise / 2. Se concentrer sur les capacités d'un produit d'IA plutôt que sur sa capacité à vendre / 3. Savoir quand la technologie est suffisamment mûre pour atténuer les risques / 4. Identifier les défis pratiques à la mise en oeuvre et à la maintenance de la technologie une fois qu'elle est en place. Le ROI doit être en tête de liste des priorités business face à l'investissement dans les IA. Étant donné l'accès ultra démocratisé à cette technologie protéiforme, les clients à la recherche d'opportunités à court terme avec l'IA devraient profiter de la force du machine learning d'aujourd'hui en se concentrant sur des applications de reconnaissance de formes plus simples. >> Lire l'article complet sur le site de Influencia

Carrière / RH... et autres!

Ces entreprises françaises passées à la semaine de 4 jours payée 5 jours

Yprema (entreprise industrielle écolo spécialisée dans le recyclage de matériaux de déconstruction) - un pionnier satisfait de la semaine de 4 jours depuis... 22 ans (...) "Pour optimiser les absences, nous avons mis en place des postes "poly- compétences". Des salariés ont été formés afin d'être capables d'assurer 4 postes différents sur une semaine. Sur les fonctions support, on est organisé en binôme avec des jours de repos différents", détaille Susana Mendes, secrétaire générale d'Yprema. (...) 22 ans après ce passage aux 4 jours hebdo, pas question de faire machine arrière. L'entreprise tourne au final 5 jours, 44 heures par semaine. Les salariés ont gagné en compétences afin de pouvoir assurer en l'absence de leur binôme et profitent d'un jour de repos supplémentaire. Et last but not least, ils se déplacent moins donc ils participent à réduire les émissions de CO2. Une boîte verte et vertueuse, qui dit mieux ? >> Lire l'article complet sur le site de Cadremploi


 
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