Procure to pay: La plateforme Tradeshift est gratuite pour les fournisseurs
Le réseau B2B Tradeshift se veut "profondément différent" de ses concurrents. Gratuite pour les fournisseurs, et conçue pour couvrir 100 % des besoins de la supply chain, la plateforme, nouvellement présente en France, a de l'ambition.
Je m'abonneImaginez une interface, aussi simple que les réseaux sociaux Facebook ou LinkedIn, sur laquelle il serait possible de se connecter à ses fournisseurs, et de retrouver, en un clic et en un seul portail, factures, notes de crédit, devis et bons de commande, notamment. Bienvenue sur Tradeshift, plateforme business-to-business"globale" d'origine danoise, créée en 2009, et implantée en France depuis le mois de juin 2014. L'entreprise mondiale propose de gérer l'ensemble du processus procure-to-pay, du sourcing aux factures, en passant par les commandes et la prise en compte des informations fournisseurs. "Notre ambition est de pouvoir couvrir 100 % des besoins de la supply chain sur un seul îlot, afin d'éviter à nos clients d'avoir à gérer plusieurs outils différents, l'un pour les appels d'offres, l'autre pour les factures", explique Pierre Méraud, directeur des ventes de Tradeshift, en France.
"Notre ambition est de pouvoir couvrir 100 % des besoins de la supply chain"
Dans l'hexagone, la plateforme compte déjà trois grands groupes clients, et vise la dizaine d'ici la fin de l'année 2015. "De grands comptes ayant déjà eu une expérience de dématérialisation, limitée, font appel à nous, précise Pierre Méraud. Air France KLM, par exemple, avait pu dématérialiser, en quatre mois, 600 000 factures, en provenance de 26 fournisseurs, seulement. Ainsi, nous rendons également possible la dématérialisation pour les petits et moyens fournisseurs."
Gratuit pour les fournisseurs
Et pour cause. Contrairement à ses concurrents, tel qu'Ariba Network, l'inscription sur Tradeshift et le service sont gratuits pour les fournisseurs, et ce, qu'importe le nombre de factures dématérialisées ou, plus généralement, de transactions. Pour le client, le coût du projet transactionnel passe par un abonnement sur un nombre de factures. En clair, le coût à la transaction décroît, lorsque le nombre d'échanges électroniques augmente. "De 50 centimes d'euros par transaction, pour les entreprises traitant environ 100 000 factures par an, explique Pierre Méraud, à 25 centimes d'euros pour les gros volumes."