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10 mesures pour optimiser la flotte automobile de l'État

Publié par Floriane Salgues le
10 mesures pour optimiser la flotte automobile de l'État

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2. L'externalisation de l'entretien et de la maintenance

Deuxième obligation portée par la circulaire : l'externalisation de la gestion de flotte et de la maintenance des véhicules aux prestataires choisis par l'UGAP. Jean-Pierre Sivignon précise : "La circulaire permet de contrôler que les véhicules sont bien intégrés à l'outil de gestion de flotte. Là encore, la marge de progrès se porte sur les opérateurs."

3. Le retrait du parc des véhicules les plus anciens

La circulaire de 2010 prévoyait l'élimination du parc automobile de l'État d'un véhicule sur deux, dès lors que les voitures, et autres fourgons, atteignaient sept ans d'âge. "Une mesure difficile à mettre en oeuvre", reconnaît Jean-Pierre Sivignon. Plus "souple", la nouvelle circulaire fixe le retrait des véhicules en fonction du nombre de kilomètres parcourus, soit 120 000. L'objectif, annoncé par Michel Sapin, est un allégement du parc de 10 % d'ici à 2017 : 6 500 véhicules devraient donc "disparaître" grâce au rajeunissement de la flotte, mais également, à la mutualisation des véhicules.

4. L'affectation individuelle en fonction des responsabilités

Des ministres à la direction gouvernementale, à chaque niveau de responsabilités correspond un véhicule, ainsi qu'"un plafond de dépenses", ajoute la circulaire de 2015. Ainsi, pas plus de 14 300 euros TTC pour une voiture électrique, et 11 400 euros TTC pour un modèle essence.

Sur ce point, "notre mission à l'UGAP, confie son directeur du développement et des partenariats, est de vérifier que la commande passée est bien conforme à la circulaire".

5. L'évolution des motorisations et l'introduction de véhicules propres

Pour répondre aux enjeux économiques, mais aussi environnementaux, la circulaire prévoit le recours aux véhicules dit "propres". Dès 2015, les acquisitions annuelles de véhicules se répartiront donc de la manière suivante : "véhicules hybrides et électriques : 33 % minimum (dont au moins la moitié de véhicules électriques) ; véhicules à essence : 33 % minimum ; véhicules diesel : 33 % maximum". À compter du 1er janvier 2016, 50 % minimum des véhicules achetés seront verts.

"Le véhicule de base est actuellement une Clio diesel, explique Jean-Pierre Sivignon. Mais, dans la continuité du plan de soutien au secteur automobile, il y a une vraie volonté de sortir du tout diesel. L'UGAP est prêt."


 
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Journaliste pour Emarketing.fr et le magazine Marketing, je parle souvent data, digital et médias sociaux. Et quand je me tais, je tweete : [...]...

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