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Flotte auto : les loueurs diversifient leurs services

Publié par Aude Guesnon le - mis à jour à
Flotte auto : les loueurs diversifient leurs services
© fotomek - stock.adobe.com

Pour maîtriser les contraintes écologiques et économiques des grandes flottes, les loueurs multiplient les solutions d'accompagnement de la mobilité destinées aux gestionnaires de flottes, mais aussi aux collaborateurs.

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Le TCO des grandes flottes va-t-il déraper ? La question est posée avec l'entrée en vigueur du nouveau protocole d'homologation WLTP (Worldwide harmonized light véhicles test procedures). Même si pour des raisons techniques, la France a dû reporter son application au premier janvier 2020, cette norme a déjà un impact sur la mise à la route de tous les véhicules neufs. Plus réaliste que le protocole (NEDC), qu'il remplace, WLTP aboutit à des valeurs d'émissions de CO2 supérieures de 20 à 30 %. Illustration avec les monospaces : au-delà du segment C, les modèles 2018 dépassent le seuil fatidique des 120 grammes WLTP que les entreprises s'efforcent de respecter pour ne pas être assujetties à une TVS trop lourde.

Branle-le bas de combat du côté des constructeurs automobiles qui reconsidèrent leurs gammes, depuis plusieurs mois, pour homologuer leurs modèles en WLTP avec le moins de dégradation possible : les motorisations, les transmissions ou encore les jantes sont revues pour gagner quelques grammes de CO2 sur les pistes de Monthléry où les tests se succèdent. Certains constructeurs proposent déjà une offre corrélée WLTP alors que d'autres y travaillent encore. Preuve que l'impact est redouté, le nouveau barème du bonus-malus a été adapté en se montrant faussement plus sévère avec l'abaissement du seuil de taxation de 120 à 117 grammes. En réalité, au-delà de 121 grammes de CO2, le prix unitaire diminue, ce qui annule une bonne partie de l'impact fiscal du WLTP prévu. Cependant, cet accommodement risque de ne pas perdurer au-delà du 31 décembre 2019. Dès à présent, il revient aux entreprises de réfléchir, à un ajustement de leur flottes, et même de leur politique de déplacement.

Repenser la mobilité

"Nous pouvons accompagner les clients pour limiter le surcoût lié à WLTP, tout en attirant les collaborateurs des générations Y ou Z", affirme Gérard de Chalonge, directeur commercial et marketing d'Atlhon. Illustration avec, Flex2Use, une offre de LLD modulable qui permet de choisir un véhicule plus petit dans la car policy de l'entreprise avec la possibilité d'en réserver un plus grand au moment des vacances. Autre solution, bien maîtrisée par l'ensemble des loueurs, l'auto-partage. Ici le gain en CO2 est moins lié aux caractéristiques de chaque véhicule qu'au fait que la mutualisation en pool permet de réduire de 30 à 40 % la taille d'une flotte. Avec des optimisations encore plus fortes en choisissant d'y intégrer des modèles électriques, ou encore en ouvrant l'usage de ces véhicules aux collaborateurs pour des déplacements privés, le midi ou le soir.

Dans ce contexte, les spécialistes de la location longue durée (LLD) conseillent aux entreprises de partir des usages réels de leur flotte. "Nous accompagnons nos clients pour comprendre l'usage qu'ils font de chacun de leurs véhicules grâce à notre solution de télématique, Arval Active Link, avant de retravailler avec eux leur car policy et de déterminer les meilleures motorisations", évoque Ferréol Mayoly, directeur général d'Arval France.

Lire la suite en page 2: Introduire de nouvelles motorisations - Tester des véhicules électriques - La LLD vise aussi les collaborateurs


 
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