[Etude] Les voyageurs d'affaires, prêts à repartir!
Alors que 96% des voyageurs d'affaires internationaux sont prêts à voyager pour affaires au cours des 12 prochains mois, répondre à leurs demandes de flexibilité peut s'avérer essentiel pour la réussite de l'entreprise sur le long terme.
Je m'abonneLes voyageurs d'affaires sont enthousiastes à l'idée de reprendre le chemin du voyage, selon une étude publiée par SAP Concur. Alors qu'en 2020, les voyageurs d'affaires considéraient le voyage en lui-même comme l'étape la plus stressante du voyage, reflétant une anxiété accrue de la sécurité des déplacements, en cas de pandémie mondiale, les résultats de l'enquête de cette année suggèrent un retour aux niveaux de stress pré-pandémique avant, pendant et après un voyage d'affaires.
Pro ou perso, les voyageurs d'affaires mondiaux enthousiastes à l'idée de recommencer à voyager
96% des voyageurs d'affaires sont prêts à re-voyager pour des raisons professionnelles au cours des 12 prochains mois, dont 65% qui sont tout à fait disposés à le faire. La majorité d'entre eux - 68 % - précise même qu'ils font même pression pour revenir aux voyages d'affaires, tandis que 32% seulement s'y sentent obligés par leur entreprise.
L'étude révèle également que quatre voyageurs d'affaires sur cinq craignent que s'ils n'augmentent pas leurs voyages d'affaires cette année, leur vie professionnelle (80%) et personnelle (80%) en pâtiront. Et, un répondant sur cinq (18%), dont 29% de la génération Z, craint de perdre son emploi s'il ne parvient pas à augmenter ses déplacements professionnels.
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Des nouvelles conditions de voyages
La flexibilité, comme le choix des moyens de transport, de l'hébergement et des dates de voyage, est désormais le besoin le plus pressant des voyageurs d'affaires, pour 72% des sondés. Juste derrière, on retrouve la volonté d'être vacciné contre la Covid-19 ou que les clients et collègues le soient, à 62%.
La flexibilité est, par ailleurs, devenue une priorité pour les jeunes générations, en particulier aux États-Unis, où la majorité des voyageurs d'affaires de la génération Z (59%) préfèrent avoir un enfant en pleurs sur le siège derrière eux plutôt que de ne pas pouvoir contrôler quand et où ils voyagent pour le travail.
Entre une charge de travail qui n'a pas diminué malgré les conditions et des jours de vacances non utilisés, les travailleurs prévoient de tirer le meilleur parti de tout voyage d'affaires à venir : 89% affirment qu'ils ajouteront des vacances personnelles à leurs voyages d'affaires, au cours des 12 prochains mois.
Tous responsable de la santé et de la sécurité
Les voyageurs d'affaires internationaux estiment être davantage responsables de la protection de leur santé et de leur sécurité lors de leurs déplacements professionnels (42%). Toutefois, 89% d'entre eux s'attendent à ce que leur entreprise protège leur santé et leur sécurité durant les voyages en leur permettant de choisir leur hébergement préféré (46%), leur mode de transport préféré (43%), de réserver leur voyage directement sur les sites Web des fournisseurs (39%) et de décider de la durée de leur voyage (39%).
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Parmi les nouveaux avantages que les voyageurs d'affaires attendent de leurs employeurs, à la suite de la pandémie, on retrouve la possibilité de choisir des vols directs (52%), de séjourner dans des hôtels quatre ou cinq étoiles (41%) et de choisir des sièges haut de gamme, comme la première classe ou la classe affaires (39%).
La Génération Z et les Millennials passent à l'action pour des changements visibles
Près d'un tiers des voyageurs d'affaires (31%) sont prêts à demander la limitation de leurs déplacements si leur entreprise ne met pas en oeuvre des politiques ou des mesures visant à protéger leur santé et leur sécurité. Un voyageur d'affaires sur cinq (20%) irait jusqu'à chercher un autre poste.
Et, cette affirmation est d'autant plus marquée chez les jeunes générations : plus de la moitié (56 %) des répondants de la génération Z et des Millennials demanderaient à limiter leurs déplacements ou chercheraient un nouveau poste (24%) si leurs exigences ne sont pas entendues. Aux Etats-Unis, ce chiffre grimpe à 48% pour la Génération Z.
Ainsi, presque à l'unanimité et subissant cette nouvelle pression de la part des collaborateurs, les Global Travel Managers pensent que leur travail sera plus difficile au cours des 12 prochains mois que l'année dernière (99%). Les défis auxquels ils sont confrontés comprennent la communication et la mise en conformité avec les politiques de voyage de l'entreprise, nouvelles ou amendées (60%), les modifications ou annulations de dernière minute des réservations (53%) et les modifications des réglementations gouvernementales (51%).
Tous les Travel Managers interrogés s'attendent à ce que les entreprises mettent en place des directives ou des politiques de voyage au cours des 12 prochains mois. Cependant, les changements attendus ne correspondent pas nécessairement aux demandes des voyageurs d'affaires.
L'enthousiasme pour le retour au voyage, associé à l'intention d'agir si leurs demandes de flexibilité ne sont pas satisfaites, place les voyageurs d'affaires internationaux dans une position de force inédite. Toutefois, en apportant les changements nécessaires, les entreprises peuvent encourager un retour productif aux voyages d'affaires dès cette année.
Méthodologie - L'enquête a été menée par Wakefield Research auprès de 3 850 voyageurs d'affaires, définis comme ceux qui voyagent pour affaires trois fois ou plus par an, provenant des marchés suivants : États-Unis, Canada, Brésil, Mexique, ALC (Colombie, Chili, Pérou et Argentine), Royaume-Uni, France, Allemagne, région ANZ (Australie et Nouvelle-Zélande), région SEA (Singapour et Malaisie), Chine, Hong Kong, Taiwan, Japon, Inde, Corée, Italie, Espagne, Dubaï, Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg), Afrique du Sud, Suède, Danemark, Norvège et Finlande. Wakefield Research a interrogé 700 travel managers sur les marchés suivants : États-Unis, Mexique, Royaume-Uni, France, Allemagne, région SEA (Singapour et Malaisie), et Hong Kong. Les deux enquêtes ont eu lieu en avril et mai 2021.
Pour les entretiens menés dans le cadre de cette étude, les chances sont de 95 sur 100 qu'un résultat d'enquête ne varie pas, en plus ou en moins, de plus de 1,6 point de pourcentage par rapport au résultat qui aurait été obtenu si des entretiens avaient été menés avec toutes les personnes de l'univers représenté par l'échantillon.