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La revue de presse éco de la semaine (10-14 octobre)

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La revue de presse éco de la semaine (10-14 octobre)

Vous n'avez pas eu le temps de suivre l'actualité cette semaine ? Pas de panique. Nous vous proposons un petit tour de l'actualité économique du lundi 10 au vendredi 14 octobre 2016. Au programme: les regrets de François Hollande, les Prix Nobel d'économie et le record d'investissement en France.

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Politique économique : les regrets de François Hollande

Les confidences du chef de l'État à deux journalistes du Monde dans un livre paru jeudi 12 octobre (Un président ne devrait pas dire ça... de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, Stock) sont aussi l'occasion pour François Hollande d'exprimer quelques regrets sur les mesures économiques de son quinquennat.

Il reconnaît que le gouvernement a eu "la main lourde sur les impôts" dès le début de son mandat et avoue qu'il "aurait dû, dans la première année, faire des mesures de réduction de dépenses plus importantes". Il se dit en revanche satisfait d'avoir pu permettre le rétablissement des comptes publics.

Concernant la loi Travail, le président de la République reconnaît des maladresses tant sur la forme - menace du 49.3 - que sur le fond. Il regrette notamment de n'avoir pu supprimer la mesure sur le barème prud'homal, promue par Emmanuel Macron. Par ailleurs, il exprime ses doutes sur la capacité du gouvernement à inverser la courbe du chômage. À lire sur Les Échos.

Deux visions de l'entreprise récompensées par le Nobel d'économie

"Un ensemble de contrats, implicites ou explicites, entre les parties prenantes (employeur et employé, donneur d'ordre et sous-traitant, collaborateur et manager, actionnaire et dirigeant, etc.)". Voilà, selon Le Monde, comment les deux nouveaux prix Nobel d'économie, Oliver Hart et Bengt Holmström, récompensés cette semaine pour leurs travaux sur le sujet, voient l'entreprise.

Un ensemble de contrats qui n'est pas le résultat d'un équilibre parfait entre les patries, mais où l'information est asymétrique : "Par exemple, un employeur, lorsqu'il recrute un employé, ne sait pas quels efforts celui-ci fournira pour assurer la tâche qu'il lui confie, tout comme l'employé ne sait pas quels moyens l'employeur mettra réellement à sa disposition", illustre le quotidien.

Les travaux des deux économistes mettent au jour des moyens pour limiter cette asymétrie et aider les entreprises à gagner en productivité. Cela peut passer par exemple par des "incitations réciproques" pour "limiter l'incertitude". Le rôle de la confiance entre les parties dans une organisation est également analysé.

La qualité de vie au travail abandonnée par les entreprises

"La France a des marges de progression en matière de qualité du travail et des conditions de travail." C'est la principale conclusion qui ressort d'un rapport réalisé conjointement par la Fabrique de l'industrie, l'Aract Ile-de-France et le think tank Terra Nova, publié mardi 11 octobre 2016.

Pour les auteurs du rapport, la qualité de vie au travail constitue "un levier négligé de compétitivité". La terminologie de "qualité de vie au travail" regroupe plusieurs facettes du monde professionnel telles que l'activité en elle-même, l'organisation hiérarchique, la capacité d'agir et l'autonomie.

Le rapport met en avant qu'elle n'a cessé de se dégrader depuis le milieu des années 1980 coïncidant avec le développement des "objectifs de rentabilité" des entreprises. La perte d'autonomie des salariés dans les entreprises est notamment expliquée par la primauté de l'attente des résultats des managers face aux moyens mise en oeuvre pour les atteindre. À lire sur La Tribune.

Quelles qualités pour être patron de start-up ?

L'agilité dans la gestion de l'entreprise. C'est l'un des principaux points communs aux patrons de start-up du Web - dont Frédéric Mazzella de BlaBlaCar et Jean-Baptiste Rudelle de Criteo - interrogés dans le cadre d'une étude sur les profils de dirigeants de start-up notoires du cabinet de recrutement Boyden.

"Au début, on fait tous les métiers soi-même que l'on développe ensuite dans l'entreprise", témoigne à ce propos l'un d'entre eux, Eric La Bonnardière, cofondateur du e-voyagiste Evaneos, dans le cadre d'une matinée d'échanges consacrée à l'étude. "Il faut savoir recruter les gens qui feront la croissance de l'entreprise. Au bout de 50 personnes, il est important de structurer et mettre en place des process sans transiger sur l'énergie de la start-up qui doit perdurer."

Autres qualités : l'ambition, la "capacité pédagogique", c'est-à-dire de partager sa vision avec tous et notamment ses investisseurs, ou encore la capacité à miser sur la complémentarité des talents pour parvenir à développer l'entreprise. À lire sur ITEspresso.

Doublement du nombre de French Tech hubs

En visite à Montréal, le Premier ministre, Manuel Valls, a annoncé dans la nuit de jeudi 13 à vendredi 14 octobre la labellisation de dix nouveaux French Tech hubs. Parmi eux, Berlin, Milan, Los Angeles, Dubaï ou encore Pékin accompagnent désormais les anciens hubs existants (Montréal, New York et Londres par exemple).

Ces accélérateurs de start-up françaises à l'étranger permettent d'accéder notamment à certains fonds pour accélérer et soutenir l'export des jeunes sociétés hexagonales innovantes.

Selon Les Échos, sept villes ont été recalées temporairement telles que Amsterdam ou Mexico. L'association French Tech qui pilote les programmes d'aides aux startuppers français labellisés "French Tech" leur a en revanche accorder "un statut provisoire de projet" et elles pourront remettre leur candidature en 2017.

Record d'investissement en France

5,5 milliards d'euros. C'est la somme record que les fonds de capital-investissement, membres de l'Association française des investisseurs de croissance (Afic), ont investie dans les entreprises au premier semestre 2016. Soit une hausse de 47 % sur un an, et une performance inégalée depuis 2007.

Si les entreprises de tous niveaux de développement sont concernées, et si plus de 1 000 ont pu en bénéficier, 507 millions (+ 32 %) sont allés aux start-up. Raison supplémentaire de se réjouir.

En parallèle, 6,2 milliards d'euros (+ 42 %) ont été levés, sur la même période. La particularité notable est qu'ils proviennent pour moitié de fonds étrangers. À l'inverse, les épargnants plébiscitent peu ce moyen : "On ne peut que regretter qu'en comparaison une faible part de l'abondante épargne française soit orientée vers cette classe d'actifs", explique Les Échos.

Véhicule d'entreprise : la fiscalité sur l'essence allégée

La fiscalité sur les véhicules d'entreprise évolue. Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, de l'écologie et de la mer, a annoncé cette semaine que désormais "les entreprises pourront déduire 80% de la TVA appliquée sur tous les carburants et non plus seulement sur le gazole". Il n'est pas question, toutefois, de "retirer un avantage au diesel, pour lui donner le temps de cette mutation vers les transports propres, mais il n'y a aucune raison que l'essence ait un désavantage", a-t-elle estimé.

Cette mesure s'inscrit dans le cadre d'un mouvement global entamé en 2015 de ''rééquilibrage" de la fiscalité entre le diesel et l'essence. Les partisans du diesel dans l'industrie automobile ne la voient pas d'un bon oeil. Elle doit entrer en vigueur le 1er janvier 2017. À lire sur BFMTV.

Augmentation du nombre de chercheurs en entreprise grâce au CIR

Le nombre de chercheurs en entreprise a presque doublé en France, selon une étude de l'Association nationale recherche et technologie (ANRT). La France est également le pays où la part de chercheurs a le plus augmenté entre 2008 et 2013.

Ainsi, en 2014, la France comptait 5,4 chercheurs en entreprise pour 1 000 actifs, soit davantage qu'au Royaume-Uni (3,1/1 000) ou l'Allemagne (4,7/1 000). Son coût est également bien moindre par rapport à l'Allemagne, au Royaume-Uni ou aux États-Unis.

Un constat principalement dû au Crédit impôt recherche (CIR) qui permet de baisser drastiquement le montant d'embauche des chercheurs dans l'Hexagone. Le CIR pèse aujourd'hui plus de cinq milliards d'euros par an à l'État, selon Les Échos.

Télétravail : les salariés témoignent

Alors que les partenaires sociaux ne se sont pas encore mis d'accord sur une date pour une concertation sur le télétravail initialement prévue début octobre, Le Figaro a sollicité l'avis de salariés concernés par la question. Ceux-ci en mettent en avant les avantages, notamment le gain de temps "considérable" - plus besoin de prendre les transports pour se rendre au travail - et le gain de productivité lié à la possibilité de pouvoir s'organiser comme ils le souhaitent.

Reste la question de l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée : il est "parfois difficile de décrocher" lorsque l'on travaille de chez soi, témoigne l'un d'entre eux, start-upper.

 
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