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Orgatec : pleins feux sur l'édition 2012

Publié par Marie-Amélie Fenoll le | Mis à jour le
Le salon international du mobilier Orgatec de Cologne au Koëlnmesse
Le salon international du mobilier Orgatec de Cologne au Koëlnmesse

Le salon international du mobilier de bureau de Cologne a rassemblé près de 600 exposants de 36 pays. Ce rendez-vous incontournable pour les décideurs achats est l'occasion de découvrir les tendances de demain : mobilier connecté, partagé ou isolé, coloré ou high-tech. Décryptage.

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La grand-messe du mobilier international Orgatec, où se pressent les professionnels du monde entier, vient de s'achever. Du 23 au 27 octobre, cette vitrine des univers de travail modernes a rassemblé à Cologne près de 600 exposants venant de 36 pays. Plus de 60 % des exposants viennent de l'étranger, en majorité d'Italie, d'Espagne, de Suède et de Turquie. L'offre y est présentée sur près de 105 000 m².

Des box et des éléments modulaires

Les nouveaux open spaces dits modernes se caractérisent par des zones individuelles qui s'adaptent aux activités des collaborateurs. Des canapés, des cabines pour téléphoner, ou encore de petits espaces confidentiels pour s'isoler le temps d'un travail requérant un minimum de concentration ont ainsi été présentés sur le salon. Des grands noms comme Vitra, Bene ont fait la démonstration de leur ingéniosité.  Le finlandais LoOok Industries propose une version 2 de son box baptisé The box lounger, aux coloris multiples, qui permettra au collaborateur de s'isoler.

Le box se décline également chez l'anglais Bisley avec sa bulle Be Individual,  une sorte d'arche aux vertus acoustiques qui s'aimante directement sur des systèmes de rangements. Ce modèle sera disponible en janvier 2013. De son côté, Designatics Production a mis au point une bulle de travail baptisée Sonic chair [photo ci-contre].

Une des autres tendances du salon est celle des éléments modulaires. Autonomes, autoportants, ils bénéficient d'un traitement acoustique spécifique et divisent l'espace sans "intervenir sur l'aspect architectural". Ils peuvent également être intégrés en tant que paroi mobile ou étagère. Eurosit a présenté en avant-première sur le salon un élément de séparation dénommé Cloud wall (mur nuage) [photo ci-contre]. «  Il se déplie aussi facilement qu'une tente Quechua 2 secondes », explique Ludovic Meunier, responsable réseau centre-ouest chez Eurosit.

Cet élément de séparation permet de créer un espace privatif à l'intérieur d'un open space. Il peut se positionner aussi bien à l'horizontale qu'à la verticale et se décline en de nombreux coloris. Il se combine avec plusieurs autres éléments. Le cloud wall est proposé avec un piètement qui sert de support, pour le stockage et le transport. Le cloud wall sera en vente au premier trimestre 2013 (150 euros HT pour le panneau, 160 euros HT pour le socle).

L'acoustique est un sujet incontournable. Des fabricants innovent, comme Sedus avec une gamme d'éléments baptisée Mooia. Les Mooia cube et Mooia Sound permettent d'absorber les sons de la pièce, le Mooia wall se présente sous forme d’éléments séparés avec des panneaux acoustiques personnalisables.

Le bureau devient également plus connecté. Chez Medialine, le support de travail devient tactile. [photo ci-contre]. Les fabricants innovent en trouvant des solutions pour intégrer la technologie à l'intérieur des bureaux sans qu'elle soit visible.

Des sièges toujours plus techniques

Les fauteuils deviennent de plus en plus ergonomiques. La haute technologie est de plus en plus présente. Autant que l'esthétique. Certains fabricants vont jusqu'à utiliser la technologie issue de l'industrie automobile connue sous le nom de "space-frame-technologie". Celle-ci consiste à emboutir les cadres des sièges et des dossiers, ainsi que les raccords des pieds de chaises, puis à les souder à l'aide de robots.

Parmi les nouveautés, le fabricant Sokoa a dévoilé un siège high-tech tout en résille baptisé M4. Il a été dessiné par un célèbre designer allemand Martin Ballendat, « afin de pouvoir notamment pénétrer sur le marché allemand », explique Camille Garatin, responsable presse chez Sokoa. Ce siège haut de gamme existe en différentes déclinaisons et est destiné aux fonctions de managers ou aux équipes de direction. Il sera disponible au prix de 800 euros HT en mai 2013. Le japonais Okamura présente également un siège tout en résille baptisé Sabrina. Chez Dauphin, le siège baptisé X-Code [photo ci-contre]a été dessiné par Daniel Figuero. La membrane souple du dossier permet d'ajuster l'assise. Ce siège a notamment bénéficié d'un travail sur les matériaux afin d'éviter l'effet de transpiration et, ainsi, de "limiter les infections".

Enfin, pour un prix plus abordable, Haworth décline son célèbre siège Comforto avec le Comforto 29, un nouveau modèle pour les petites et grandes entreprises.

Du mobilier coloré

Les sièges prennent des couleurs, comme chez le fabricant allemand Easychair, avec son fauteuil à boudins Almere. Chez l'anglais Bisley, les casiers deviennent colorés avec les éléments de la gamme Lateral files [photo ci-contre]. Ces casiers peuvent être personnalisés et recevoir du courrier grâce à une fente située sur le dessus. Des rangements communs semblables à des coffres-forts sont également proposés dans des coloris vifs.

Haworth a présenté en avant-première sa cabine de sieste au nom évocateur de Calm space. Cet espace de détente a été crée par la jeune styliste Marie-Virginie Barbet. Semblable à un rocher ou un igloo, cette cabine propose une programmation de sieste sur 10, 15 ou 20 minutes. La cabine joue sur une musique apaisante et travaille avec la luminothérapie. Des calm spaces ont déjà été installées dans un centre d'appel de France Télécom Orange à Lyon en février 2011. Elle devrait être commercialisée l'année prochaine à un prix compris entre 12 et 15 000 euros HT.

Parce que travailler doit être synonyme de bien-être, des fabricants imaginent du mobilier permettant d’allier activité intellectuelle et activité physique. Soit pouvoir travailler tout en pratiquant... du sport. C'est le cas du fabricant Markant avec "Oxydesk", un plateau de bureau associé à un vélo d'appartement. Ce bureau sera commercialisé en février 2013 au prix de 1995 euros HT.


Martin Ballendat, le designer allemand qui fait parler de lui

Le designer allemand Martin Ballendat a signé de nombreuses créations originales. Comme le Little Perillo chez Züco (Dauphin) ou le M4 chez Sokoa. Il a également imaginé un fauteuil baptisé Shark ainsi qu'un bureau dénommé Nomad chez le fabricant Mobica. Le Shark présente un design épuré qui traduit parfaitement la référence au prédateur marin. Quand au bureau  Nomad, il se présente comme un secrétaire plat et rectangulaire sur roulettes où l'utilisateur déplie sa table de travail. Un vrai gain de place dans un espace de travail toujours plus restreint.

 
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