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Ce que les villes françaises les plus écoresponsables font de leur argent !

Publié par Charlotte Marchalant le - mis à jour à
Ce que les villes françaises les plus écoresponsables font de leur argent !

La 6e édition des prix "énergies citoyennes" s'est tenue au mois de mai. L'occasion de se pencher sur la façon dont les achats aident les villes - des plus petites aux très grandes - à se réinventer à l'heure de leur grand défi environnemental.

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Quelles sont les villes les plus éco-responsables de France ? Que font-elles de leur argent ? Voici quelques unes des questions auxquelles permet de répondre le palmarès des Prix "énergies citoyennes" 2015 - un évènement notamment soutenu par Cofely Services, le bras "vert" de l'énergéticien français nouvellement renommé Engie. Pour la sixième année consécutive, ce dernier récompense les collectivités françaises à la démarche environnementale la plus aboutie. L'occasion de mettre en lumière le rôle stratégique de la fonction achats qui, au coeur de toutes les initiatives primées, s'avère être un levier majeur pour transformer l'espace urbain. Découvrez en cliquant sur notre carte interactive les communes, villes et agglomérations distinguées par le jury, ainsi que l'ensemble de leurs (bonnes) pratiques.


En jaune, les collectivités < 20 000 habitants ; en orange, les collectivités entre 20 000 et 100 000 habitants ; en rouge, les collectivités > 100 000 habitants. En marron, le prix spécial COP21.

Un défi à portée de toutes les collectivités

Un point important qui ressort du palmarès : la ville éco-responsable n'a pas de taille "standard", ni, corollaire, de budget "standard". De la commune de 1500 habitants (Thézenay) à l'agglomération de plus d'1 million d'habitants (Conseil départemental de Bas-Rhin), toutes font preuve d'agilité pour répondre aux défis particuliers de leur taille.

Lire page 2 : Quelles sont les grandes tendances ?


Quelles sont les grandes tendances ?


"Ne pas dissocier réduction du bilan carbone et économies."

Le palmarès, naturellement, permet également de dégager les grandes tendances qui guident les villes en matière d'éco-innovation. Si elles font preuve d'une belle créativité qui s'exprime dans la diversité des démarches engagées, elles n'en articulent pas moins leur politique environnementale autour d'un certain nombre d'axes communs.

Premier du genre, les travaux de rénovation énergétiques, massivement entrepris par les villes, permettent pour cause d'atteindre deux objectifs qu'on aurait tord de dissocier : la réduction du bilan carbone et des économies sur l'énergie. Les travaux d'isolation des combles perdus entrepris par le conseil départemental du Puy-de-Dôme sur son parc immobilier public ont permis, à titre d'exemple, une économie de 170 GhW cumac pour 330 bâtiments concernés. La sphère privée est également concernée. Nombreuses sont les villes qui ont en effet mis en place des programmes d'aide aux travaux de rénovation énergétique. Ces derniers comportent généralement deux volets : le financement, et la sensibilisation. En phase avec ce deuxième point, la ville de La Rochelle a notamment lancé le défi "familles à énergies positives" : un programme muni d'une plateforme web dédiée qui a permis d'objectiver 70 familles sur l'optimisation d'énergie. Résultats : 12% d'économies d'énergie et 13% d'économies d'émissions de CO2.

Dans la continuité de ces initiatives, des écoquartiers fleurissent un peu partout en France. Si leurs dimensions varient, ils ont en commun d'être des lieux de production d'énergies renouvelables dont les bâtiments, neufs ou rénovés, tendent vers un statut énergétique "passif" à l'instar de l'école maternelle des Bourtours de Rosny-sous-Bois.

Autre grand axe de développement : la mobilité douce ou éco-mobilité qui prend des formes multiples, de la flotte de véhicules électriques à disposition du grand public ou des agents municipaux aux vélos partagés en passant par des bateaux à propulsion électro-solaire...

Parmi les derniers points à retenir, notons les achats groupés de gaz naturel et d'électricité qui ont permis, notamment, au conseil départemental du Puy-de-Dôme d'économiser 21% sur sa facture. Enfin, l'éclairage public offre des marges d'optimisation importantes contre un investissement faible. Voir pour preuve l'exemple de Chaumont qui a réduit sa consommation énergétique de 51% après avoir adopté des LED sur son territoire.

Pour en savoir plus sur les prix "énergies citoyennes", visiter le site officiel de l'évènement.

 
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