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Entreprises de taille intermédiaire : des pistes de développement

Publié par Gaëlle JOUANNE le
Christine Lagarde, ministre de l'Economie, Bruno Retailleau, auteur du rapport et François Fillon, 1er ministre.
Christine Lagarde, ministre de l'Economie, Bruno Retailleau, auteur du rapport et François Fillon, 1er ministre.

Comment accroître le nombre et la puissance des entreprises de 250 à 5000 salariés en France ? Éléments de réponse avec le rapport Retailleau, publié mercredi 17 février.

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Comment accroître le nombre et la puissance des entreprises de taille intermédiaire (ETI) en France? Éléments de réponse avec le rapport Retailleau, du nom du sénateur chargé de cette mission par le Premier ministre François Fillon en octobre dernier.

La France ne compte en effet que 4700 ETI (250 à  5000 salariés). Elles constituent le maillon faible du tissu économique français entre une base très large de TPE et PME (2,4 millions) et 235 grandes entreprises de dimension mondiale. Il en résulte une faiblesse pour l’économie française. Bruno Retailleau préconise 4 actions dans son rapport publié le mercredi 17 février :

-La création d’un médiateur de l’entreprise : sur le modèle de la Small Business Administration, garante de la défense et de la promotion des entreprises dans la décision publique, un médiateur de l’entreprise, autorité administrative indépendante, serait nommé par le président de la République.

-La négociation d’une “convention collective de croissance” et le cantonnement de la pénalisation du droit social aux cas manifestement excessifs.

-Instituer une régulation active des relations de cotraitance et un achat public responsable.
-Organiser des écosystèmes de coopération en lien avec les collectivités territoriales, les CCI et les filières.

-Le faible nombre d’ETI permet de sortir de la logique de guichet pour leur offrir un appui individualisé et transversal par un réseau de référents dans les territoires pour les conseiller sur les dispositifs existants et faciliter leur relation avec l’administration.

-L’appui public à l’internationalisation des entreprises est orienté vers l’élargissement du vivier des PME primo-exportatrices. Les besoins des ETI ne sont pas suffisamment pris en compte. Ubifrance doit lancer un appel à prestations pour organiser une offre publique ou en partenariat public-privé pour répondre aux besoins spécifiques des ETI à l’internationalisation.

-Une fiscalité favorable à l’autofinancement : le report ou la réduction de l’impôt sur les sociétés pour les bénéfices affectés à
l’autofinancement.

-Des outils financiers propices aux ETI : il faut non seulement prolonger mais étendre la garantie publique portée par Oséo qui a été ouverte aux ETI.

-Il est nécessaire de mieux mobiliser l’épargne longue vers le financement des entreprises moyennes, principalement
l’assurance-vie, grâce à un ou des contrats spécifiques dédiés, qui comporteraient un minimum de 10 à 20% d’actions d’entreprises moyennes.

 
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