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L'impact du BYOD dans le voyage d'affaires

Publié par Jérôme Pouponnot le | Mis à jour le
L'impact du BYOD dans le voyage d'affaires

À l'occasion du salon du TOTEC (Tourism Technology Conference), GBTA France a organisé, le 5 décembre, son dernier petit-déjeuner de l'année 2013. Au menu, l'importance et le rôle du BYOD sur la gestion des voyages.

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" Via son terminal mobile, le collaborateur révolutionne la manière d'aborder les systèmes d'information... et par ricochet, les réservations de voyages ", assène Stanislas Berteloot, Directeur Marketing de KDS, membre du board de GBTA France et animateur de la matinée. Ce n'est pas une véritable surprise : à l'instar de nombreux services, le monde du voyage est atteint par le phénomène BYOD (Bring Your Own Device). " 20% des réservations sont désormais effectuées par les business travelers via leurs terminaux mobiles personnels ", estime Olivier Grémillon, responsable régional Europe de l'Ouest et Afrique, Airbnb. La raison apparaît évidente : bridés par leurs applications métiers qu'ils savent moins ergonomiques et moins rapides, les voyageurs d'affaires n'hésitent plus à sortir du parcours imposé, en utilisant des applicatifs "grand public" via leurs smartphones... en dépit des risques de sécurité que cette pratique entraîne.

Selon une étude Cisco la France semble être la plus raisonnable de tous les pays européens en la matière, précisément pour les bonnes raisons sécuritaires évoquées plus haut. Néanmoins, tous les intervenants de la matinée s'accordent à dire que d'ici 3 à 4 ans, 70% des salariés français travailleront avec leurs propres terminaux, y compris pour faciliter leurs déplacements.

Peu d'impact financier

Les entreprises trouvent-elles un intérêt financier à fermer les yeux sur le BYOD ? A priori oui, puisque les gestionnaires de flottes mobiles diminuent d'autant leur budget terminaux. En réalité il s'agit d'une baisse en trompe-l'oeil, car le BYOD génère également une hausse. " Les budgets s'équilibrent puisque d'importants investissements sont engagés pour sécuriser l'accès aux infrastructures ", explique Jean-Christophe Lasvergnas, Application Globalization Director, Cap Gemini.

La porte ouverte à l'open booking

Lié au BYOD, l'open booking se développe rapidement pour des raisons de coûts, pour le côté pratique et en raison d'une certaine limitation de l'offre GDS. " Des terminaux personnels qui fonctionnent dans le cloud, avec une touche de big data, sans oublier le côté social du voyage d'affaires entraînent inévitablement l'open booking ", commente Pierre Emmanuel Tetaz, directeur général, Concur France. Pour KDS, ce phénomène sonne, un rien, comme un aveu d'impuissance. " Même si l'on essaie de prendre en compte les besoins des utilisateurs, certains collaborateurs préféreront toujours gérer les voyages en dehors des clous, c'est une réalité. Des alternatives à l'open booking existent, notamment le "porte-à-porte" qui consiste à réserver l'ensemble des segments du voyage depuis le domicile, jusqu'au lieu de rdv (taxis, hôtels, billets...) ", constate Sébastien Parent, directeur avant-ventes, KDS. Ces solutions offrent un surcroît d'ergonomie pour l'utilisateur tout en préservant un certain contrôle, nécessaire aux entreprises.

Au bout du compte, il revient aux acteurs du voyage d'affaires d'apporter des solutions qui redonnent aux entreprises du contrôle sur les réservations et sur les déplacements de leurs collaborateurs.

À lire aussi : GBTA : du travel manager au data manager

 
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