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Revue de presse achats - semaine du 24 mai

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Revue de presse achats - semaine du 24 mai

C'est pour vous, et rien que pour vous, qui n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine, que la rédaction a sélectionné des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser car ayant trait aux achats. Bonne lecture

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L'avènement impitoyable de la "sur-traitance"

Pour bien comprendre, prenons d'un côté l'exemple classique de la sous-traitance de l'automobile : Renault et Peugeot externalisent la fabrication de nombreuses composantes tels que les sièges, les pneus, les bougies, etc. de leurs véhicules. A l'opposé, se sont créées des plateformes de sur-traitance comme celle des marchés de l'Etat regroupe de façon dématérialisée toutes les procédures de marchés publics, ou celle en lien avec l'IoT (Internet of Things) de Schneider Electric. Cette distinction ne concerne pas que les grands groupes nationaux ou internationaux. De petites entreprises se lancent à l'assaut de la 'sur-traitance'. Prenons comme exemple deux petites entreprises industrielles de Suisse romande : Factory5 et Cla-Val. L'une produit des micro-machines-outils et l'autre des valves pour les systèmes d'eau - des produits bien réels, donc. Mais aujourd'hui, les services (software) qui entourent ces produits (hardware) sont souvent plus importants que le produit lui-même. Les algorithmes de la maintenance prédictive, le traitement des données captées par les capteurs de l'IoT et les plateformes clients sont désormais les trois composantes clés du succès. Ces deux entreprises ont intégré sur leurs plateformes respectives des partenaires industriels afin d'offrir en quelques clics une palette de produits et de services. En somme, on intègre plus qu'on sépare. Samuel Vuadens et Hugo van Buel, les CEO respectifs de ces entreprises, insistent : "Seuls les plus agiles aux changements survivront à la guerre des plateformes". Par conséquent, il faut comprendre et appliquer les nouvelles règles qui s'imposeront à tous, y compris aux plus petits. >> Lire l'article complet sur le site de HBR

Les trois chocs des matières premières

Par Jean-Marc Vittori - éditorialiste aux Echos - A court terme, l'accalmie est donc le scénario le plus probable . Il est d'ailleurs frappant de voir que les cours de nombre de métaux n'ont pas été très différents en moyenne sur l'année 2020 de ce que prévoyait le rapport spécialisé Cyclope il y a un an. Comme si le choc de l'an dernier n'avait pas altéré les ressorts fondamentaux des marchés. Cela ne veut pas dire que l'accalmie sera durable. Car au-delà des interrogations sur la nature de la croissance chinoise, deux autres chocs vont secouer les marchés de matières premières, dans des proportions pour l'instant imprévisibles. Le premier choc est la transition énergétique. Si l'accélération se confirme, il va falloir d'énormes quantités de métaux pour construire des millions de voitures électriques et d'éoliennes. Pas sûr alors que les capacités de production progressent au même rythme que les achats. Le second choc est la montée des crispations nationalistes , qui pourrait se traduire par des blocages d'exportations. Il y a une décennie, la Chine avait limité ses ventes de terres rares. Pékin en a reparlé récemment. D'autres Etats obsédés par leur souveraineté risquent de s'engager dans cette voie. Comme le dit Philippe Chalmin, qui pilote le rapport Cyclope, la géopolitique va revenir au coeur des marchés de matières premières. Et c'est rarement un facteur d'apaisement des marchés. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Cuivre, fer, coton... L'envolée inédite des cours des matières premières

La remise en route progressive du moteur économique chinois à partir de juin 2020 a donné le signal du rebond des matières premières. L'appétit insatiable de la Chine, alimenté par la politique d'investissement du gouvernement, a rallumé la flamme, propulsant métaux industriels comme matières premières agricoles. Puis, les Etats-Unis ont, à leur tour, ouvert très largement le robinet pour financer un ambitieux plan de relance destiné à sortir l'économie américaine de l'ornière de la crise sanitaire. De quoi ajouter du carburant à la remontée des prix. L'accélération de la transition énergétique, favorisée par les plans de relance, et les besoins nouveaux qu'elle entraîne en termes de matières premières devenues stratégiques ont contribué à souffler sur les braises des marchés des métaux. Le rapport Cyclope met également en exergue le rôle crucial de "toutes les tensions géopolitiques au cours desquelles les matières premières restent en première ligne, qu'il s'agisse de la construction d'un gazoduc en mer Baltique, du problème nucléaire iranien, des importations chinoises en provenance d'Australie". >> Lire l'article complet sur le site du Monde

Nissan, Suzuki et Mitsubishi vont arrêter la production de voitures en raison d'une pénurie de puces

Quel que soit le secteur dont vous parlez, les semi-conducteurs sont un composant de base de l'électronique moderne. Une seule puce utilise des milliers, des millions, voire des milliards de semi-conducteurs sur une seule puce. Les spécialistes cités par Bloombrerg expliquent qu'un semi-conducteur est très difficile à construire et incroyablement petit: cinq cent centièmes de la taille d'un cheveu humain. En moyenne, il faut plus de trois mois pour fabriquer une puce et nécessite d'immenses usines, des pièces sans poussière, des machines d'un million de dollars, des lasers et de l'étain fondu. Les voitures à la pointe de la technologie utilisent des centaines de capteurs et de contrôleurs qui reposent sur des puces pour fonctionner. Ainsi, s'il n'y a pas de semi-conducteurs, il n'y a pas de puces, et par conséquent, les véhicules de nouvelle génération ne peuvent pas être fabriqués. >> Lire l'article complet sur le site de Entreprenuer

Vers une pénurie de soja non OGM

Depuis le mois d'avril, faute de matière disponible il y a des ruptures des cotations du tourteau de soja garanti sans OGM (inférieur au seuil de détection de 0.9%), indiquent les professionnels de l'alimentation animale dans un communiqué commun de La Coopération agricole et du Snia. Et cela, malgré une hausse significative de la prime d'achat du non OGM passée de 85 euros/tonne fin 2020 à 280 euros en avril dernier. D'après le Snia, les fabricants qui achètent des tourteaux aujourd'hui doivent débourser 410 €/t pour du soja standard et 695 €/t pour du sans OGM (rendu Montoir). "N'étant pas couverts sur la totalité de leurs besoins, les fabricants français et européens se retrouvent dans l'incapacité de racheter" explique Patricia Le cadre, spécialiste des marchés agricoles au Céréopa. A court terme, il y a un risque élevé de rupture d'approvisionnement sur une durée indéterminée, mais ce sera au moins jusqu'à la prochaine récolte indienne en novembre. Cette tension résulte surtout d'une offre en baisse. "L'Inde a déclaré forfait en raison de gros problèmes logistiques liés à la Covid et de protectionnisme. Au Brésil, les graines non OGM n'ont pas été "ségréguées" (c'est-à-dire physiquement séparées des graines OGM), poursuit la spécialiste. >> Lire l'article complet sur le site de Réussir Volailles

La pénurie de plastique pousse les PME industrielles à recycler

Le problème de la filière se situe à l'amont. "Le tri n'est pas encore assez évolué chez les industriels", observe Didier Leleu, président d'Algoplast, PME alsacienne de 90 salariés spécialisée dans le recyclage, l'extrusion et le thermoformage. "Entre le papier, le métal et le plastique, ils savent faire, mais entre les différents types de plastique, cela devient plus compliqué." Ce qui n'empêche pas Algoplast d'accélérer car la demande est là. La PME, qui transforme environ 5.000 tonnes de plastique par an, investit ainsi 5 millions d'euros pour augmenter sa capacité à 7.000 tonnes, avec l'aide de l'Ademe qui subventionne entre 30 et 35 % de l'opération. Même tendance à la hausse chez Reviplast (30 salariés), qui collecte du plastique chez des industriels, dans un rayon d'environ 400 km autour de Limoges. Les deux lignes de production livrent 5.000 tonnes de plastique recyclé, revendu aux régénérateurs et aux plasturgistes. L'activité est en croissance avec l'ambition de passer à 10.000 tonnes en 2025 à Couzeix (Haute-Vienne). La PME a par ailleurs mis en service, avec Spirea, une nouvelle unité à Mérignac (Gironde) en août 2020. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Ile-de-France - 15 millions d'euros pour conformer (inutilement) 11 rames Francilien aux normes européennes

Outre le fait qu'elles entraînent la rédaction d'une abondante documentation et nécessitent d'immobiliser les rames concernées, ces modifications ont un prix. C'est pourquoi Ile-de-France Mobilités (IDFM) a attribué à SNCF Voyageurs une subvention de 15,76 millions d'euros. Un montant qui aurait pu être mieux utilisé, selon le représentant des usagers au sein du conseil d'administration d'IDFM. En réponse, Valérie Pécresse, en tant que présidente de ce conseil d'administration, "demande à l'Etat de faire davantage valoir auprès des autorités européennes les conséquences financières des modifications de réglementation dont l'objectif d'harmonisation est louable mais [dont] la mise en application rétroactive à des matériels voués à rester en Ile-de- France paraît sans intérêt et coûteux pour la collectivité". >> Lire cette prise de position sur le site La Lettre du Cheminot

Diversification des fournisseurs et transparence : l'équation impossible ?

Par Sébastien Breteau, président fondateur de Qima - les données historiques montrent que la moitié seulement des plans de diversification ont tendance à se réaliser, comme cela fut le cas en 2020. Entre vouloir et faire, il y a donc un gouffre. Certes, l'année 2020 n'a pas été suffisamment calme et sereine pour permettre à toutes ces velléités de diversification de voir le jour. Mais cet écart entre les intentions et la réalité nous révèle autre chose : diversifier ses fournisseurs est complexe, voire décourageant. On touche donc ici à un paradoxe délicat en matière de sourcing international: il faudrait diversifier ses zones d'approvisionnement pour diluer le risque pays. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Nouvelle

Covid : Renault-Nissan et Hyundai contraints de réduire leur production en Inde

L'inquiétude est d'autant plus légitime que les salariés de Chennai sont particulièrement exposés. Le pays en général, et la région du "Detroit indien" en particulier, affronte actuellement une vague meurtrière du Covid, qui a totalement débordé le système hospitalier et a provoqué une pénurie de vaccins. Soucieuses d'endiguer la pandémie sans paralyser l'industrie, les autorités indiennes ont décrété que certains secteurs, jugés vitaux pour son économie, doivent continuer à tourner. Et le secteur automobile en fait partie. Mais la reprise ne se fera pas à n'importe quel prix. Face aux inquiétudes des salariés de Renault-Nissan, la justice indienne a annoncé lundi qu'elle allait procéder à des inspections dans l'usine du constructeur, afin de vérifier si le protocole sanitaire et la réduction de la production sont bien appliqués.>> Lire l'article complet sur le site des Echos

L'ONU sommée par des ONG de rompre ses contrats avec Bolloré

Quarante organisations de la société civile (ONG et fondations), installées dans plusieurs pays, ont signé une lettre ouverte pour demander à l'ONU et ses agences de rompre leurs contrats avec le groupe Bolloré, qu'elles accusent de violer les principes des Nations unies, selon un communiqué. "Le groupe Bolloré est un sous-traitant majeur des Nations unies" et reçoit à ce titre au moins 50 millions de dollars chaque année pour des contrats de logistique et de services, a calculé le Oakland Institute, un think tank basé aux Etats-Unis. Les organisations signataires, dont Grain ou la Coalition mondiale des forêts, accusent la société Socfin, dont le groupe Bolloré est actionnaire et qui gère des plantations de palmiers à huile et d'hévéas, d'encourager l'accaparement de terres en Afrique et de violer les droits humains. Elles rappellent également les accusations dont fait l'objet le groupe Bolloré concernant le processus d'attribution de concessions portuaires sur le continent >> Lire l'article complet sur le site de Sud Ouest

Pourquoi le cuivre ne sera pas le pétrole du monde d'après

Il faut du cuivre dans les bâtiments, dans les batteries de voitures électriques, dans les panneaux solaires, dans les éoliennes. C'est aussi le matériau de base des réseaux électriques qu'il faudra développer pour relier toutes les sources de production de renouvelable. Le métal rouge constituera donc l'alpha et l'oméga du système énergétique du monde d'après. Est-ce à dire que le cuivre est le nouveau pétrole, la matière première qui va structurer l'économie mondiale et les marchés ? Pas si simple. D'abord, contrairement au pétrole qui part en fumée quand on le consomme, le cuivre ne s'évapore pas - ou à peine. Le stock déjà extrait peut-être utilisé plusieurs fois. Il existe un marché secondaire en plus de l'offre primaire qui change la disponibilité et le mode de formation des prix. Ensuite, le pétrole se suffit presque à lui-même. C'est une source d'énergie en tant que telle. Le cuivre en revanche n'est qu'un conducteur. Son utilisation dépend donc d'une kyrielle d'autres métaux : lithium, cobalt, graphite, manganèse, nickel, terres rares, argent... >> Lire l'article complet sur le site des Echos


Innovation

Batteries à base de ciment : ce prototype ouvre de nouvelles voies de stockage énergétique

La docteure Emma Zhang et le professeur Luping Tang ont en effet dévoilé le 18 mai un prototype de batterie à base de ciment plus efficace que ce qu'on pensait possible. "Les résultats de précédentes recherches sur les batteries à base de béton montraient une performance très faible. Nous avons compris que nous devions sortir des sentiers battus et trouver une autre manière de produire les électrodes", explique Emma Zhang dans un communiqué. Les immeubles (comme ceux, ici de New York) pourraient stocker de l'énergie dans leurs murs grâce à cette batterie. Le système mis au point par l'équipe se compose de trois couches. La première couche qui fait office de cathode est composée d'une mixture à base de ciment et abrite un grillage en fibre de carbone recouvert de nickel. La deuxième est conçue exactement de la même façon, mais sert d'anode grâce à son grillage en fibre de carbone recouvert cette fois de fer. Ces deux couches entourent une troisième couche de ciment plus classique qui sert de séparateur. La batterie à base de ciment ainsi obtenue affiche une densité énergétique moyenne de 7 Wattheures par mètre carré (ou 0,8 Wattheure par litre). En se basant sur ses estimations les plus basses, l'équipe table sur une performance dix fois plus élevée que ce que les précédentes batteries en ciment ont obtenu. >> Lire l'article complet sur le site de Numerama


Commande publique

Lutte contre la corruption : les acteurs publics peu diligents

"Les contrôles des acteurs publics, qu'il s'agisse des administrations de l'État ou des collectivités territoriales, montrent encore d'importantes marges de progrès en ce qui concerne la prévention et la détection des atteintes à la probité", note cette agence gouvernementale créée par la loi Sapin II en 2016 et qui est chargée de contrôler la mise en place de programmes anti-corruption, notamment dans les grosses entreprises. "Ces mesures, lorsqu'elles existent, sont éparses et incomplètes et s'appuient rarement sur un réel engagement des instances dirigeantes", poursuit l'AFA, selon qui la " culture de la maîtrise des risques est peu développée". Ainsi, il existe rarement une "cartographie des risques sauf lorsqu'elle est imposée", comme c'est le cas pour percevoir des fonds européens, et le "contrôle internet ou l'audit sont insuffisamment développés" dans le secteur public. Pour l'AFA, ce retard pourrait être lié à l'absence d'un "référentiel" anti-corruption et de "sanctions administratives encourues en cas de non-conformité", comme c'est le cas pour les entreprises. >> Lire l'article complet sur le site de Weka

La Métropole de Lyon veut acheter plus local et plus responsable

600 millions d'euros sont dépensés par an par la Métropole de Lyon pour l'achat de divers biens et services. La collectivité souhaite réformer son fonctionnement en utilisant l'argent public pour acheter à des entreprises locales et plus écologiques, en consultant les entreprises et les habitants du Grand Lyon. Ces dépenses concernent l'alimentation dans les collèges, la construction ou encore l'entretien des infrastructures publiques ou les services à la population. Un nouvel outil, le Schéma de promotion des achats responsables (SPAR), doit remplir cette fonction. Le SPAR va nous permettre de s'assurer que chaque euro public dépensé réponde aux objectifs écologiques et sociaux désormais partagés par tous les acteurs socioéconomiques et les citoyens du Grand Lyon", affirme la Métropole de Lyon. >> Lire l'article complet sur le site de Lyon Capitale

SDIS : une fonction achat dans le feu de l'action

Au regard du poids de ces achats dans les budgets départementaux et de la montée en puissance des marchés zonaux, "l'opportunité d'une mutualisation est par ailleurs désormais recherchée pour chaque besoin", soutient Philippe Lechat. D'abord avec d'autres Sdis bien sûr, pour le périmètre métier. Ainsi, "le Groupement des Sdis du Grand Ouest permet de massifier les commandes d'une quinzaine d'établissements sous le pilotage des plus importants d'entre eux", décrit Anne-Marie Morice. Les liens se multiplient aussi avec les conseils départementaux pour coordonnateurs, à l'image du Sdis 57 qui, "après avoir conventionné l'an dernier avec la Moselle pour les pièces détachées, se prépare à réitérer pour les fournitures de bureau", rapporte Adnane Laamach. De son côté, le SDIS de la Sarthe affiche aussi un rapprochement avec le GIP GREDHA pour la gestion des DASRI ou avec la Direction des approvisionnements en produits de santé des Armées. Sans compter, comme ses pairs, les conventions avec plusieurs centrales d'achat : l'Ugap pour le matériel opérationnel, le Resah pour l'informatique et la téléphonie, ainsi que l'incontournable Union logistique interservices de secours (ULISS), groupement national créé par les Sdis eux-mêmes en 2014 et auquel ils recourent notamment pour rationaliser et optimiser les achats énergétiques : "22 % d'économie dès le premier contrat et un gain de temps considérable sur ces dossiers particulièrement complexes", s'en félicite encore Philippe Lechat. >> Lire l'article complet sur le site de Santé-achats.info

Procès Guérini : trois ans de prison dont 18 mois ferme pour le sénateur Jean-Noël, six ans pour Alexandre

Jugés dans une affaire de marchés publics truqués, le sénateur Jean-Noël Guérini a été condamné vendredi 28 mai à Marseille à trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, et son frère Alexandre à six ans de prison ferme. À lire aussi :Procès Guérini: deux et huit ans de prison ferme requis contre les deux frères. Jean-Noël Guérini, ex-homme fort du Parti socialiste des Bouches-du-Rhône, a également été condamné à 30.000 euros d'amende et cinq ans de privation des droits civiques et civils.>> Lire l'article complet sur le site du Figaro


Supply chain

Les 25 meilleures supply-chains selon Gartner

Ce top 25 est en fait un top 30 : Amazon, Apple, McDonald's, P&G et Unilever sont hors-catégorie ayant atteint le niveau du top 5 mondial pendant au moins 7 ans. Schneider Electric peut se prévaloir d'occuper pour la 2e année consécutive la 4e place du Top 25. Son programme de transformation digitale et durable TSC 4.0 (Tailored Sustainable and Connected) lui a permis de rentrer dans le classement il y a 4 ans et de rejoindre les leaders. Seconde entreprise tricolore distinguée, L'Oréal progresse d'une place, en 9e position. Le groupe de cosmétique a de nouveau obtenu notamment la note la plus élevée en matière de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Sa transformation de la supply chain axée sur l'agilité, les services à valeur ajoutée et la digitalisation est saluée. >> Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistiques

Conteneurs : tous les transporteurs ne profiteront pas de la flambée des taux de fret

Le nombre de navires à l'ancre au large des ports californiens de Long Beach et de Los Angeles commence certes à se résorber - une vingtaine de porte-conteneurs contre une quarantaine en début d'année - mais ce n'est pas dû au ralentissement des importations. Les compagnies ont détourné certains services vers Oakland et Tacoma dans l'État de Washington, et annulé des traversées. Au cours des semaines 16 à 18 (mi-avril, début mai), 20 % des traversées Asie-côte est américaine, 23 % de celles Nord-Ouest et 16 % vers les ports californiens ont été annulées pour des raisons opérationnelles, les compagnies maritimes n'ayant pas les navires nécessaires pour les desservir en raison des retards accumulés dans les ports. >> Lire l'article complet sur le site Le Journal de la Marine Marchande

De l'importance d'évaluer le risque dans la supply chain

Pour protéger les informations sensibles stockées sur le cloud, entreprises et fournisseurs doivent se montrer exemplaires ; cela passe par des configurations de partage strictes, une surveillance étroite et régulière des liens publics et une sensibilisation des employés à ne pas partager un contenu à usage privé, sont à accompagner d'une politique claire du fournisseur quant au partage de la responsabilité sur la protection des données. Il est important de connaître parfaitement ses fournisseurs et de veiller à ce qu'ils aient mis en place des mesures de cybersécurité adéquates afin de réduire le risque d'un incident qui pourrait avoir un impact négatif sur une entreprise. Toutefois, à ce jour, seul un faible pourcentage d'organisations surveille les risques et les performances de sécurité au sein de leurs chaînes d'approvisionnement. >> Lire l'article complet sur le site du JDN

Recrutements et formations en logistique : tour d'horizon de quelques innovations

Avec comme objectif de recruter plus de 40 profils d'ici fin d'année, le commissionnaire de transport digital Ovrsea souhaite "créer une école externe pour aider nos clients à démystifier le monde du transport, et une école interne pour que nos employés puissent continuer d'apprendre chaque jour dans ce secteur passionnant." Outre la formation Ovrsea s'appuie aussi sur le mentoring pour développer ses ressources humaines et retenir ses talents. Une bible collaborative sur le marché est disponible, ainsi qu'une newsletter hebdomadaire dédiée à l'actualité du fret et des webinars mensuels. Chez Ovrsea, les maitres mots sont "fédérer" mais aussi "évoluer". Chaque mois, un.e employé.e présente aux collaborateur.rice.s de l'entreprise un sujet professionnel ou personnel qui lui tient à coeur (voile, photo, technologie...). Un budget mensuel est également alloué pour les activités extra professionnelles des collaborateurs. Ovrsea a également créé un pôle de huit personnes afin d'aider chacun à donner plus de sens à son travail et faire de l'entreprise un lieu de bien-être dans le respect de la diversité (abordant des sujets comme le sexisme, le racisme, la religion, le handicap, etc.). L'entreprise a signé le Parental Act qui propose un congé parental pour le deuxième parent - quel que soit son sexe et son statut - d'un mois avec 100% de rémunération. >> Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistiques


RSE

Sanctions.Les chemises d'Uniqlo mises au ban par les autorités américaines

En janvier 2021, les autorités douanières américaines ont bloqué l'importation de chemises produites par la marque de mode nippone Uniqlo, a rapporté le journal économique japonais Nihon Keizai Shimbun en citant un document du Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (Customs and Border Protection, ou CBP, en anglais) daté du 10 mai. En cause, la collaboration supposée entre la firme japonaise de la "fast fashion" et le Corps de production et de construction du Xinjiang (CPCX), organisation semi-militaire chargée du développement économique de la région du Xinjiang, située dans le nord-ouest de la Chine. >> Lire l'article complet sur le site de Atlantico

"The Sustainability Pledge" pour une durabilité mesurable et vérifiable dans le secteur du vêtement et de la chaussure

Lancé par la Commission économique des Nations Unies pour l'Europe (CEE-ONU) et approuve par ses États membres - dont les États-Unis -, un nouveau système basé sur la blockchain permettant de suivre tout vêtement ou article de chaussure, des composants bruts au point de vente, gratuit et open source basé sur Ethereum, a été conçu par plus de 250 experts du secteur. La boîte à outils fournit des solutions pour générer un enregistrement immuable de la provenance et de la composition de tout vêtement ou paire de chaussures. Forts de ces informations, les consommateurs, les régulateurs et les entreprises eux-mêmes peuvent vérifier les allégations concernant la durabilité et la production éthique. Une plus grande transparence et traçabilité peut également contribuer aux efforts de construction d'une économie circulaire, comme la priorité de l'Union européenne. >> Lire l'article complet sur le site de ModeInTextile

Great Place to Work, BioEd, EnVol... Plongée dans la jungle des labels RSE

Reste que la reconnaissance des marchés publics et des donneurs d'ordre n'est pas toujours au rendez-vous. "Le problème est identifié depuis un certain temps, notamment dans les consultations ou les appels d'offres. Il pose la question de la crédibilité des labels, qui s'avèrent plus signifiants lorsqu'ils s'inscrivent dans une filière ou un secteur d'activité, constate Philippe Kunter chez Bpifrance. Nous en discutons beaucoup avec les évaluateurs, et il faut faire en sorte que les entreprises qui sont entrées dans un schéma de label ou de certification en retirent un vrai positionnement concurrentiel." Pour valoriser les démarches RSE et justifier, le cas échéant, le prix d'un produit ou d'un service rendu plus cher par des exigences sociales ou environnementales, Muriel Jorigny suggère plus de pédagogie dans les devis. "On donne bien pléthore de détails techniques dans un devis du BTP, pourquoi ne pas valoriser, par exemple, l'absence de composés organiques volatils dans une peinture, la sécurité du chantier ? La RSE commence là où la réglementation s'arrête... C'est une culture différente.">> Lire l'article complet sur le site de l'Express

Mercedes va verdir l'acier de ses voitures avec de l'hydrogène

Il y a un mois, c'est le numéro 2 mondial des poids lourds, Volvo, qui annonçait un accord avec son compatriote, le sidérurgiste SSAB, qui utilise également de l'hydrogène dans son process. L'industriel va commercialiser dès l'an prochain ses premiers camions assemblés à partir d'acier décarboné, en revendiquant au passage une première mondiale. C'est peut-être un hasard, mais Daimler (la maison-mère de Mercedes) et Volvo ont des liens étroits dans le camion à hydrogène. La décision de Mercedes souligne en tout cas l'intérêt de l'hydrogène qui, au-delà de pouvoir décarboner le transport, est aussi un levier important pour réduire les émissions de CO2 dans l'industrie. >> Lire ce sujet sur le site HydrogeneToday


Environnement de travail

Amundi et La Banque Postale AM préparent des déménagements de grande ampleur

A quoi ressemblera mon bureau demain ? Comme tous les salariés en télétravail forcé, ceux des sociétés de gestion parisiennes se posent la question. Ofi ?Asset Management a profité des mesures de confinement pour réagencer ses bureaux du 17e arrondissement de Paris, qui accueillent 300 personnes. Et les mois qui viennent seront synonymes de déménagement pour deux de ses grands concurrents. Un tiers des effectifs d'Amundi à Paris et de l'ensemble des collaborateurs de La Banque Postale Asset Management (LBPAM) sont concernés par de tels projets, prévus de longue date. Chez Amundi, le numéro un français de la gestion, "800 personnes, sur les 2.000 salariés du siège, vont quitter le quartier Montparnasse pour la rue de la Tombe-Issoire, à Denfert-Rochereau, dévoile aux "Echos" une source interne. Les équipes vont rejoindre un immeuble tout juste refait, dans le 14e arrondissement, le temps de réhabiliter le bâtiment Cotentin". >> Lire l'article complet sur le site des Echos


Travel management

Les 5 tendances à suivre pour des voyages d'affaires éco-responsables

Une réelle volonté transparait alors chez les décideurs et voyageurs d'affaires qui travaillent conjointement avec un double objectif : limiter les déplacements non-essentiels et optimiser la gestion des voyages considérés comme indispensables. Les réunions à distance via des outils numériques sont apparus comme une solution viable durant la crise, or un an après, on constate qu'ils ne peuvent se substituer à une rencontre physique pour les réunions clés. Enfin, si le transport aérien reste un fort consommateur de carbone (en moyenne 80 fois plus que le rail), le train reste la solution privilégiée, notamment car les déplacements reprendront d'abord à l'échelle nationale. Selon les préconisations de la Convention citoyenne pour le climat, les vols intérieurs ont vocation à disparaître s'il existe une alternative ferroviaire à moins de 2h30. Dès lors, Air-France KLM a annoncé que ses vols internes connaitraient une baisse de 40 % entre 2020 et 2021, avec la fermeture de plusieurs destinations telles que Paris-Bordeaux. L'Etat incite donc vivement à privilégier le rail à l'aérien. >> Lire l'article complet sur le site de Forbes


IT

RSE et Green IT : vers un numérique (un peu plus) responsable

Le sujet du numérique responsable agite également les services achats des entreprises ou des collectivités, qui modifient en profondeur leurs pratiques. C'est ainsi que, depuis le printemps 2020, les appels d'offres passés par la communauté de communes Maremne Adour Côte Sud (Macs), dans les Landes, intègrent les exigences du numérique responsable. Une petite révolution, qui, partie du service informatique, se répercute aujourd'hui sur les personnels, les 23 communes, les 400 élus et les 70 000 habitants. Tout a commencé par la formation de six agents du service informatique de la Macs et l'obtention du label Numérique responsable. Le premier appel d'offres pour les photocopieurs a été donné en modèle à toutes les communes. "Il a suscité beaucoup de questions, explique Fabien Zaccari, directeur des systèmes d'information. Nous avons dû faire de la pédagogie, expliquer le recyclage, les emballages, les labels papier, aider nos fournisseurs à comprendre nos nouveaux critères." Avec la certitude d'avoir une belle influence. "La communauté de communes est le bon échelon pour développer une nouvelle politique de responsabilité environnementale", confirme son président, Pierre Froustey, déjà engagé dans le programme Néo Terra de la région Nouvelle-Aquitaine. Côté matériel informatique, la collectivité prend aussi en charge les 300 ordinateurs des agents, les 2 000 postes dans les écoles et les 3 000 tablettes des élèves. L'heure est à l'allongement des durées de vie, au réemploi. Le plus difficile, finalement, a été de dénicher le bon reconditionneur, situé dans la région.>> Lire l'article complet sur le site de l'Express


Fleet management / Mobilité

Neutralité carbone des villes : le vélo 10 fois plus efficace que la voiture électrique

Une façon de réduire les émissions liées au transport - relativement rapidement et potentiellement à l'échelle mondiale - consiste à troquer la voiture pour le vélo, l'e-biking et la marche - ces modes de déplacement dits "actifs". (...) Un résultat nous a plus particulièrement frappés : les personnes qui se déplaçaient quotidiennement à vélo émettaient 84 % moins de carbone que les autres. Nous avons également constaté que pour une personne passant de la voiture au vélo un seul jour par semaine, la réduction de son empreinte carbone atteignait les 3,2 kg de CO2 ; cela équivaut aux émissions générées par une voiture parcourant 10 km, une portion d'agneau ou de chocolat ou l'envoi de 800 e-mails. Lorsque nous avons comparé le cycle de vie de chaque mode de déplacement - en tenant compte des émissions de carbone générées pour sa fabrication, son alimentation et sa consommation en carburant - nous avons constaté que les émissions liées au vélo peuvent être 30 fois inférieures et plus, pour chaque trajet, à celles liées à la conduite d'une voiture à carburant fossile ; et environ dix fois inférieures à celles liées à la conduite d'une voiture électrique. >> Lire l'article complet sur le site de The Conversation


 
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