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Revue de presse achats - semaine du 12 avril

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Revue de presse achats - semaine du 12 avril

Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine? La rédaction a fait, pour vous, le tour du Web et sélectionné ces articles qui devraient vous intéresser car ayant trait aux achats. Bonne lecture!

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Cette "guerre des stocks" qui frappe l'industrie en plein rebond

En Europe, les industriels sont prudents, par choix ou par obligation. Les stocks, qui n'avaient pas été alimentés car la demande flanchait, sont bas, et nombreux sont ceux qui préfèrent encore piocher dedans à l'heure de la reprise. Par commodité, mais aussi pour limiter les sorties d'argent - le nerf de la guerre en temps de crise. Mais cela ne peut tenir qu'un temps, et il faut bien un beau matin rappeler les fournisseurs. Sauf que le "stop-and-go" n'est pas vraiment la panacée des industriels. D'autant qu'entretemps, les acteurs asiatiques et américains ont passé leurs commandes, et les composants et les matières premières transformées qui n'avaient pas été produits début 2020 manquent toujours à l'appel quelques trimestres plus tard - surtout dans l'industrie lourde. Les fournisseurs asiatiques ont aussi peut-être tendance à servir en priorité leurs clients régionaux, c'est humain, et les Américains sont sans doute disposés à payer davantage en cas de besoin, c'est culturel. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

La filière textile secouée à son tour par la flambée des prix des matières premières

Le premier obstacle est le prix de la matière elle-même. À titre d'exemple, le lin est aujourd'hui 25% plus cher qu'au mois de septembre. L'acrylique a augmenté de plus de 60%, et il faut compter entre 50 et 80% de plus pour le polyester. Les textiles techniques dérivés du pétrole sont ceux dont le prix a le plus augmenté. Les prix du fret pèsent lourd dans la balance : ils ont augmenté d'un facteur cinq et engendrent des retards de livraison. Les délais sont passés de trois semaines à trois mois pour certaines matières. Des entrepreneurs confrontés au risque de ne pas honorer leurs commandes sont contraints d'accepter des conditions tarifaires défavorables. Les filatures - le prix du fil de coton bio a augmenté de plus de 40% -, le tissage, la teinture, tous les maillons de la chaîne accusent le coup, car même le prix de certains adjuvants de teinture, qui aident à la fixation de la couleur, ont augmenté de manière inédite. >> Lire l'article complet sur le site de RFI

"Notre industrie ne peut pas autant dépendre de fournisseurs à l'autre bout du monde"

Interview de Michaël Fribourg, le dirigeant du groupe Chargeurs - "Pour les entreprises bien organisées, pour celles qui ont du cash ou qui sont très puissantes, il est possible de s'adapter. Chez Chargeurs, nous nous sommes organisés pour que la production ne soit pas perturbée . Mais ça ne passe qu'aux forceps... L'industrie européenne était déjà à deux vitesses et l'écart va se creuser , avec d'un côté des entreprises assez fortes et riches pour avancer l'argent et reconstituer leurs stocks et, de l'autre, des entreprises plus faibles qui ne pourront pas faire face à leurs besoins en fonds de roulement. Il va y avoir un effet de ciseaux. Cette crise sera un révélateur qui va servir d'accélérateur à une indispensable transformation. Il faudra repenser les circuits d'approvisionnement. Les industriels européens, en particulier, ne peuvent pas être aussi dépendants de fournisseurs à l'autre bout du monde qui se sont souvent consolidés." >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Intermarché et Casino se remarient pour leurs achats

Ils se sont tant aimés qu'ils se sont remariés. Le groupe Casino a annoncé, jeudi 15 avril, la conclusion d'un partenariat avec Intermarché (Groupement Les Mousquetaires) "dans le domaine des achats de produits de grandes marques et du digital". Une annonce intervenue quelques minutes après communication de son divorce : Auchan Retail, Groupe Casino, DIA, Metro et Schiever ont fait part de leur intention de "ne pas renouveler en 2022 leurs coopérations mises en oeuvre au travers des structures Horizon France et Horizon International Services". Les deux nouveaux partenaires (Intermarché et Casino) ont déjà travaillé ensemble au sein de la centrale d'achats dénommée INCA Achats durant trois ans avant de se séparer en avril 2018. Dans cette structure, ils étaient à l'époque liés en France mais pas à l'international. >> Lire l'article complet sur le site du Monde

L'UE impose des droits de douane sur l'aluminium de Chine

Les droits de douane ont été décidés après une enquête de la Commission européenne, qui gère les questions commerciales pour les 27 États membres de l'UE. La Chine est accusée de maintenir des surcapacités dans les secteurs de l'acier et de l'aluminium, avec le soutien de l'Etat, une situation qui a déjà provoqué des mesures de rétorsion ces dernières années. Des efforts visant à négocier une solution mondiale pour mettre fin à la surproduction chinoise de métaux n'ont pas abouti et le contentieux a poussé l'administration américaine, sous Donald Trump, à entrer en 2018 dans une guerre commerciale avec la Chine. Les nouveaux droits de douane européens varieront entre 19,3% et 46,7% et s'appliqueront à des produits d'aluminium laminé plat. L'UE va poursuivre son enquête. A l'issue de celle-ci, les tarifs provisoires pourraient devenir définitifs. >> Lire l'article complet sur le site de Le matin.ch

Industrie : Logitrade révolutionne l'externalisation des achats avec un outil digital disruptif

Une équipe IT dédiée planche alors sur une solution "la plus en avance possible, réconciliant l'expérience utilisateur avec les exigences du métier", souligne Agnès Damette, intégrant les exigences de l'industrie et notamment des flux digitalisés depuis la commande jusqu'à l'accusé de réception de commande et l'automatisation de la comptabilité chez le client. "Nous avons discuté longtemps avec les services achats de nos clients, et nous avons travaillé avec des cabinets conseils en retail, précise la dirigeante. Nous avions besoin de l'expérience du retail pour l'adapter à l'industriel de manière à mettre au point une solution qui ait la souplesse et l'agilité du retail mais aussi la robustesse de l'industrie. C'est un gros changement... Et nous sommes les premiers. Les autres outils existants fonctionnent selon une logique verticale : on se logue sur le catalogue d'un fournisseur, ce qui verrouille le marché et ne permet pas d'avoir une chaîne concurrente, alors qu'avec notre outil, le client fera ses recherches par produit." Une autre des vertus de la solution, baptisée BuyXSell est d'éradiquer les commandes par mails, trop fragiles en termes de cybersécurité : "Tous les problèmes de cybersécurité qu'on voit ces temps-ci nous confortent dans l'idée de déporter nos flux dans des systèmes totalement verrouillés. D'ailleurs, nous voyons bien que dans les appels d'offres, les aspects de cybersécurité deviennent de plus en plus importants. Ça va devenir clé". >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune

Sept pays de l'UE vont cesser la garantie export pour les énergies fossiles

Au vu de l'échelle industrielle qu'a atteinte le minage de cryptomonnaies, les mineurs qui ont accès à d'importantes quantités d'électricité peu chère ont un avantage décisif sur les autres. Ainsi, la Russie reste l'un des pays où cette activité peut être très rentable. Le minage est attractif dans les régions où le réseau électrique a été dimensionné pour desservir des sites militaires et d'importants ensembles industriels soviétiques aujourd'hui disparus ou exploités au ralenti, explique Nikolaï Korinets, analyste pour la plateforme TradingView Inc. En la matière, l'Extrême-Orient et la région de Krasnoïarsk offrent de belles perspectives avec une électricité 25 % moins chère que la moyenne russe et un climat adapté pour le refroidissement des installations. >> Lire l'article complet sur le site de Courrier International

Législation : le Sénat somme le gouvernement de lancer Egalim 2

"Egalim a généré moins de revenus pour les agriculteurs mais plus de charges", a pour sa part lâché Laurent Duplomb, pour le groupe LR, quand Franck Ménonville du groupe des indépendants demandait au ministre de l'Agriculture où sont passés les 600 millions d'euros "occasionnés par la hausse du seuil de revente à perte ?". "Pas un centime n'est arrivé dans la cour des fermes", a renchéri Marie-Christine Chauvin, du groupe LR. (...) Sophie Primas, présidente de la commission des affaires économiques du Sénat, a ainsi conclu le débat : "la loi Egalim n'a pas amélioré le revenu des agriculteurs. C'est un échec. Se profile d'ici la fin du quinquennat une discussion législative sur la loi Egalim". Toutefois elle a exprimé de l'intérêt mais également "un peu de scepticisme" vis-à-vis des propositions de Serge Papin. De l'intérêt notamment pour la clause de révision automatique des prix, que le Sénat avait proposé lors des discussions de l'article 44 de la loi Asap : "que de temps !perdu:", a-t-elle regretté. Du scepticisme sur la suppression de la date butoir des négociations commerciales, y voyant "un risque de donner du pouvoir à l'aval". >> Lire l'article complet sur le site de Réussir

RSE

Le conflit avec les Ouïghours met en lumière les difficultés de traçabilité dans la mode

La tension entre des marques d'habillement et la Chine sur les Ouighours montre plus que jamais la nécessité d'avoir une traçabilité des approvisionnements. Un collectif d'ONG a déposé une plainte, jeudi, auprès du tribunal judiciaire de Paris, contre quatre d'entre elles : le groupe français SMCP (Sandro, Maje, Claudie Pierlot), les géants japonais Uniqlo et espagnol Inditex (Zara, Bershka...) et la marque de sport américaine Skechers. Le mois dernier, H & M, mais aussi Burberry, Nike, Adidas subissaient des appels au boycott de la part des internautes chinois, après leurs interrogations sur le travail forcé des musulmans ouïghours dans les champs de coton du Xinjiang. Ce qui a suscité un tollé des autorités locales. Ces polémiques mettent en lumière les enjeux de transparence dans le secteur. Les marques se retrouvent coincées entre une exigence éthique, et un pays qui est leur principal fournisseur et un gros marché de consommation. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Pollution plastique : l'Académie des sciences appelle à la rupture

Le rapport de l'Académie note que "des efforts ont déjà été consentis pour réduire la pollution aquatique par les plastiques " mais appelle la filière à s'engager " dans une démarche de rupture" pour s'intégrer "dans les principes d'une économie circulaire". Une démarche devant "nécessairement s'inscrire dans une action commune impliquant également les politiques et les économistes. Il s'agit notamment de remplacer les plastiques de commodité - un vrai défi car ils sont plus stables et moins chers à fabriquer - , de prendre en compte le recyclage des plastiques dès leur conception, en prévoyant un marquage facilitant le tri, de lutter contre l'obsolescence programmée" ou encore de "favoriser les plastiques recyclables"... >> Lire l'article complet sur le site de Plastiques Caoutchoucs

Schneider Electric fixe un objectif climatique ambitieux à ses fournisseurs

Pour réduire son empreinte carbone, il est indispensable de s'intéresser aussi à ce que font ses fournisseurs et ses clients. C'est ce que Schneider Electric s'efforce de faire avec son nouveau plan, baptisé "Zero Carbon Project". Le géant des équipements pour l'énergie et des immeubles connectés s'est fixé pour objectif, dans un communiqué publié ce vendredi, d'aider ses fournisseurs à réduire de moitié leurs émissions de CO2 d'ici à 2025. L'enjeu est de taille pour Schneider, dont les fournisseurs représentent plus de 70% des émissions de CO2 du groupe. Dans un premier temps, ces derniers "seront encouragés à quantifier leurs émissions de CO2 en utilisant les outils numériques du groupe. Ensuite, ces fournisseurs utiliseront ces données pour se fixer des objectifs et des stratégies de réduction des émissions". Ils seront par exemple encouragés à investir dans des programmes d'achat d'énergie renouvelable ou dans une meilleure efficacité énergétique. >> Lire l'article complet sur le site des Echos


Commande publique

Inflation des matières premières : Bercy prêt à revoir les règles des marchés publics

La sénatrice a avancé plusieurs propositions pour soutenir les entreprises dans ce contexte, comme la possibilité pour un maître d'ouvrage public de revoir systématiquement les conditions initiales des contrats en termes de prix et de délai, ou l'application de clauses de révisions de prix y compris lorsque le marché a été négocié à prix fermes. Enfin, face au "risque de blocages de chantier" (qui pourraient entraîner la mise au chômage partiel d'un certain nombre de compagnons), la sénatrice propose de réactiver les ordonnances 'covid' du printemps 2020, annulant les pénalités de retard. Autant de pistes qui "méritent d'être étudiées très attentivement", a assuré dans sa réponse le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, sensible à l'idée de faire évoluer des règles de la commande publique (pénalités de retard et mauvaise exécution du contrat initial). >> Lire l'article complet sur le site de BatiActu

Pour la Cour des comptes, "le Covid" a servi d'open-bar à l'administration qui a laissé glisser les dépenses sans rapport avec le virus

Si on prend les comptes tels qu'ils ressortent, la Cour des comptes dit précisément que la crise sanitaire a coûté 92 milliards d'euros mais que le déficit total de l'Etat a été de 178 milliards d'euros. Cherchez l'erreur... La différence, 86 milliards d'euros, est imputable à un glissement des dépenses ordinaires de l'Etat. Or, ce glissement est anormalement élevé par rapport aux années précédentes, donc ça veut dire que l'administration est allée au guichet Covid pour assurer son propre train de vie. Très précisément, les dépenses directement liées au Covid ont donc représenté 92 milliards d'euros, ce qui englobe une hausse des dépenses (50 milliards d'euros) et 40 milliards d'euros de baisses de recettes. C'est clair, net et précis. Les dépenses portent sur l'augmentation du coût des dépenses de santé, personnel et matériel, tests et masques, vaccins. Elles portent aussi sur le fond de solidarité et le chômage partiel. Quant aux baisses de recettes fiscales, elles comprennent les baisses de l'impôt sur les sociétés, de l'impôt sur le revenu et surtout les baisses de TVA... Tous ces chiffres ressortent du seul fonctionnement de l'Etat. N'entrent pas dans cette addition les déficits publics que l'on doit au financement des grandes entreprises, aux collectivités locales ou aux institutions sociales... >> Lire l'article complet sur le site de Atlantico

Une clause pour rendre son fournisseur plus performant

Sans en avoir l'air, la rémunération à la performance est une façon comme une autre de booster le critère prix, et surtout une garantie supplémentaire que la performance attendue de l'attributaire sera bien à la hauteur. Carotte d'un côté, bâton de l'autre. Mais il ne faut pas croire que tout est permis, rien à voir avec le type de bonus/malus au sens où l'entendent les assureurs. "À Brest Métropole, bonus et malus sont plafonnés" explique Romain Tournereau, responsable du service coordination de l'achat, "10 % pour les gains et 7 % pour les pénalités". Au siège de Pôle emploi, à Paris, la direction achats et marchés de Philippe Maraval n'applique pas de pénalité, mais uniquement une prime qui est elle aussi plafonnée. "Il ne faut pas que le malus soit un facteur dissuasif, met en avant Philippe Maraval, d'autant que la performance mesurée dépend parfois de facteurs indépendants du savoir-faire de nos prestataires, les conditions d'exercice pouvant en effet varier considérablement d'un bassin d'emploi à l'autre". Il faut dire que l'on ne parle pas ici de photocopieurs ou de véhicules, mais de prestations d'accompagnement de retour à l'emploi ou de formation professionnelle auprès de publics en difficulté... >> Lire l'article complet sur le site de Santé-achats.info

Les commandes publiques doivent intégrer un minimum de produits recyclés ou réutilisés

Les achats publics de certains produits doivent désormais comporter une part minimale de produits issus des filières du réemploi, de la réutilisation ou du recyclage, selon un décret paru mercredi 10 mars 2021 au Journal officiel. Ce décret fixe la liste de produits ou familles de produits concernés, acquis par l'État et par les collectivités territoriales. Les achats visés concernent notamment les vêtements, les livres et imprimés, les fournitures et matériels de bureau et informatiques, les téléphones, les véhicules, le mobilier urbain, etc. La part issue du réemploi, de la réutilisation ou intégrant des matières recyclées est fixée en règle générale à 20 %, et à 40 % pour la catégorie livres, imprimés et brochures. Ce pourcentage est en référence au montant hors taxe de la commande. >> Lire l'article complet sur le site de Weka

RER B : un accord trouvé avec Alstom

"Les discussions intervenues depuis plusieurs semaines ont permis au nouveau groupe Alstom-Bombardier de prendre connaissance des termes du contrat et de lever leurs inquiétudes, permettant dorénavant au groupement Alstom-Bombardier/CAF de s'engager dans l'exécution du contrat sur la base du marché notifié", ont indiqué les clients - RATP, SNCF et Île-de-France Mobilités - dans un communiqué. "Chez Alstom, on confirme être en position d'exécuter le contrat", a confirmé un porte-parole du constructeur français. Une réunion décisive a permis mardi 13 avril " de confirmer l'engagement d'Alstom-Bombardier/CAF dans l'exécution du marché et d'initier les prochaines étapes de sa mise en oeuvre", ont précisé les clients. >> Lire l'article complet sur le site de La Croix



Supply chain

Face à la crise, l'industrie automobile renforce la résilience de ses chaînes d'approvisionnement

À court terme, la première stratégie consiste à atténuer les risques opérationnels en relocalisant les sources d'approvisionnement et en utilisant des technologies industrielles avancées 4.0. La logistique d'approvisionnement et la fabrication doivent être relocalisées dans la même région pour répondre à la demande locale et améliorer l'intégration à tous les niveaux de la chaîne d'approvisionnement. Ainsi, le risque de perturbation pourrait être contenu dans la région, comme il n'y aura pas de menace de débordement du risque d'une région à l'autre.v(...) La seconde stratégie à court terme vise à développer de nouvelles compétences en matière d'analyse des big data et d'utilisation de systèmes d'information en temps réel. Ces compétences fourniront des informations en temps réel sur différents niveaux d'activité de la chaîne d'approvisionnement afin de surmonter tous les défis complexes et incertains posés par la Covid-19. L'analyse des big data peut également améliorer les capacités en matière de prévision de la chaîne d'approvisionnement, comme le montre le soutien impressionnant apporté à plusieurs entreprises en améliorant le traitement de l'information et en simplifiant le processus de sélection des marchés publics. >> Lire l'article complet sur le site de The Conversation

Paquet routier : La France présente une loi pour appliquer les mesures

"En fait les grandes inconnues qui pèsent sur l'application du paquet routier se trouvent à un autre niveau, celui de la Commissaire européenne au transport Adina Valean et celui de certains Etats membres qui en contestent des points importants" estime Jean-Marc Rivera, délégué général de l'OTRE. La première, d'origine roumaine, veut remettre en cause deux volets : la limitation du cabotage pour le transport combiné et le retour des camions. Elle a obtenu l'ouverture d'une étude pour mesurer l'impact en matière d'émission de CO2 du retour obligatoire du camion toutes les huit semaines dans le pays d'origine et sur le délai de carence entre deux opérations de transport combiné. Autant dire qu'une véritable épée de Damoclès pèse sur ces évolutions. Rien n'indique à ce stade que la démarche voulue par la commissaire soit sur une voie de garage. >> Lire l'article complet sur le site de Transport Info

Coût du stockage logistique : les villes françaises se distinguent par leur attractivité

Une étude comparative du conseiller en immobilier positionne en milieu de tableau Paris, Lyon et Marseille sur un total de 54 villes de 21 pays analysées. Les coûts de stockages logistiques pris en compte sont des coûts totaux comprenant le volet immobilier avec les loyers, ainsi que les taxes et charges (19% du total), mais aussi les dépenses de main-d'oeuvre (50% du total) et d'énergie (électricité, carburant). "La crise sanitaire nous a montré que la localisation d'un entrepôt était un facteur très important pour ne pas rompre la supply chain, et d'autant plus quand il s'agit de la livraison du dernier kilomètre. Dès lors, la France - de par sa position géographique stratégique, ses infrastructures et sa présence économique importante au sein de l'Europe - est l'un des pays les plus convoités. Par ailleurs, l'essor du e-commerce se confirme et s'accélère en France. Il stimule la demande sur la majorité des marchés et vient compenser la baisse d'activité de certains détaillants traditionnels, mais la pression sur les coûts reste forte", détaille Alexandre Fraigneau, directeur transaction, département logistique de Savills France. >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog

Vaccins Covid, une logistique "zéro perte et zéro gaspillage"

Ces températures de conservation principale et avant utilisation conditionnent l'organisation des centres de vaccination sur le terrain. La gestion du vaccin Pfizer-BioNTech est de loin la plus contraignante explique Eric Stener de Sanofi Pasteur : "Stocké à l'aide de "super-congélateurs" à l'hôpital, le centre contacte l'ARS ou l'hôpital pour connaitre les doses disponibles et organise son planning de vaccination en conséquence. Les doses sont alors transférées à l'officine la plus proche avant le jour de la vaccination puis vers le centre le jour de la vaccination à une température entre 2 et 8°C. Là, elles sont stockées dans une armoire à cette température. Après reconstitution du vaccin, le praticien dispose de 2 h pour injecter les six doses du flacon". Déjà à 2-8°C sur l'ensemble de sa chaîne et bénéficiant d'une durée de conservation plus longue à cette température, la logistique du dernier kilomètre du sérum AstraZeneca est considérée comme "beaucoup plus facile" par Eric Stener. >> Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistique


IT

Cybersécurité et empreinte carbone : une relation encore difficile

L'énergie requise pour alimenter ce matériel s'additionne. Par exemple, chaque couche de sécurité peut contenir à elle seule 4 à 14 appliances, et la plupart des entreprises ont besoin de dizaines de couches de sécurité, dont une ou plusieurs résidents généralement dans un environnement de bureau. Le principal problème de ces couches de sécurité est qu'elles consomment énormément d'électricité. De plus, leur efficacité énergétique est probablement inférieure à celle des nouveaux datacenters Cloud du point de vue du refroidissement et d'autres facteurs. Pour donner la priorité aux sources d'énergie renouvelables, les entreprises adeptes des datacenters sur site traditionnels doivent changer d'état d'esprit, un pas qu'elles n'ont pas encore franchi. Prenons l'exemple d'une appliance matérielle traditionnelle conçue pour filtrer le trafic Web entrant et sortant d'une grande entreprise : une année de fonctionnement d'une telle appliance requiert environ 49 000 mégajoules de puissance, soit 13 611 kilowatts d'électricité, et rejette 9,6 tonnes de dioxyde de carbone. La quantité de CO2 produite équivaut à la consommation de 22,3 barils de pétrole ou à la combustion de 4,5 tonnes de charbon... Plus de 12,6 acres d'arbres sont nécessaires pour absorber cette pollution par photosynthèse. >> Lire l'article complet sur le site de Silicon

Les jumeaux numériques : une technologie émergente disruptive

Les entreprises pétrolières et gazières ont recours aux jumeaux numériques. Leur but est de voir comment un processus ou un système fonctionne dans un environnement externe en créant des modèles analytiques et prédictifs. La société norvégienne Kongsberg a mis au point une base numérique. Cette dernière est capable de reproduire virtuellement des actifs dans les zones offshore et onshore. Elle combine un capteur en temps réel avec des données historiques et commerciales pour simuler virtuellement divers scénarios opérationnels. Cette approche facilite l'optimisation des performances des actifs et la réduction des temps d'arrêt pour les compagnies pétrolières et gazières. La startup allemande TWAICE a créé des jumeaux numériques de batteries de véhicules électriques. Cette solution permet aux utilisateurs de prévoir la durée de vie des batteries et les problèmes de maintenance en surveillant leur utilisation en temps réel. Ces informations contribuent également à prolonger la durée des batteries lithium-ion pour les fabricants de VE. >> Lire l'article complet sur le site de Objet connecté

Fleet / Mobilité

Loi Climat : de nouvelles mesures pour encadrer la mobilité et réduire les émissions de CO2

Si la Loi d'Orientation des Mobilités (LOM) fixe l'objectif de stopper la vente de voitures utilisant des énergies fossiles en 2040, les députés ont voté en 1ère lecture un premier point d'étape. Concrètement, l'article 25 du projet de loi Climat Résilience inscrit l'interdiction de la vente des voitures émettant plus de 95g/km de CO2 NEDC ou 123 g/km en WLTP dès 2030, fixant ainsi la trajectoire. Des exceptions sont bien évidemment prévues comme pour certains véhicules à usages spécifiques (par exemple des véhicules tout terrain pour l'usage professionnel ou dans les zones de montagne), sans toutefois que ces dérogations ne puissent excéder 5% des ventes annuelles de voitures neuves. Nouveau : un amendement à l'article 25 prévoit dorénavant la fin de la vente des véhicules lourds neufs affectés au transport de personnes ou de marchandises et utilisant majoritairement des énergies fossiles, d'ici à 2040. L'article inscrit également que ces évolutions devront s'accompagner "d'un soutien à l'acquisition de véhicules propres". >> Lire l'article complet sur Auto Infos


Environnement de travail

Découvrez le classement des entreprises où il fait bon travailler

Cette question de la qualité de vie au travail - et le palmarès Best Workplaces le montre bien - n'est pas uniquement le souci de start-up qui se bagarrent pour attirer de jeunes talents de plus en plus exigeants et qui veulent trouver du sens dans leur travail. Dans ce palmarès 2021, figurent aussi des entreprises plus classiques. Par exemple, Legallais. Doyen du classement, ce distributeur de produits de quincaillerie aux professionnels fête cette année ses 132 printemps. Ou Manutan, plus jeune avec ses 50 printemps. Deux entreprises très "vieille économie" mais qui ont su s'adapter, prenant notamment le virage d'internet. Ou encore W.L. Gore et Associés. Connue pour son produit phare, le textile Gore- Tex, cette société familiale américaine est guidée par des valeurs qui irriguent ses filiales hors des États-Unis. >> Lire l'article complet sur le site du Figaro


RH

Être trop doué, un frein pour sa carrière

Des travaux récents du sociologue William Genieys confirment que les élites ont tout intérêt, pour renforcer leur domination, à trouver des successeurs qui s'inscriront dans la continuité plus que dans la rupture. La chercheuse Oumaya Hidri a, elle aussi, consacré un article à ce biais de conformité : les Sciences Po ont tendance à recruter des Sciences Po, les Essec des Essec... en faisant passer au second plan la personnalité ou les compétences réelles du candidat. Même parcours, mentalité proche : on pense ainsi limiter les erreurs de casting. En sacrifiant au passage la diversité. Les qualités de ces "très bons" dérangent aussi et peuvent les desservir à l'embauche. Il ne faut jamais oublier qu'un manager est aussi un managé, il a donc lui-même des objectifs professionnels et a besoin d'être bien vu par sa hiérarchie. C'est pourquoi, en cas de recru­tement direct par le N+1, des considérations politiques vont venir biaiser l'entretien : et si, au lieu de renforcer ma position, ce candidat allait l'affaiblir ? S'il est vraiment aussi doué qu'il en a l'air, ne risque-t-il pas de me faire de l'ombre ou de remettre en cause ma légitimité ? En fin de compte, le choix du manager se portera rarement sur le type vraiment brillant ou charismatique. >> Lire l'article complet sur le site de Capital


 
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