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Revue de presse achats - Semaine du 17 janvier

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Revue de presse achats - Semaine du 17 janvier
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Vous n'avez pas eu le temps de surfer cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et qui devraient vous intéresser car ayant trait aux achats. Bonne lecture!

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Pourquoi le "zéro Covid" chinois menace toutes les chaînes de valeur mondiales

Cette dépendance aux chaînes de production chinoises est jugée d'autant plus "dangereuse" par Séoul et Tokyo qu'elle concerne de plus en plus de secteurs potentiellement stratégiques. Les grands groupes des deux nations ayant progressivement accru leurs implantations et leurs partenariats dans le pays. "En 2020, 39,5 % de toutes les importations sud-coréennes de semi-conducteurs provenaient de Chine, ce qui représente 17,93 milliards de dollars", pointent les chercheurs de la KFI qui rappellent les investissements gigantesques de Samsung Electronics et de SK Hynix dans le pays. Au Japon, ce taux atteignait, la même année, 18,3%. Dans les batteries lithium-ion, le taux de dépendance à la Chine atteint... 93,3 % pour les sociétés coréennes et 66,1 % chez leurs homologues nippones. En matière de composants pour antibiotiques, ces ratios sont respectivement de 52,7 % et 34,2 %. "La Corée du Sud devrait maintenant activer des politiques pour réduire cette dépendance à certains pays comme la Chine et rapidement développer des productions nationales pour ces produits clés", conclut Kim Bong-nam, le directeur de la branche internationale de la Fédération avant de pousser les stratégies déployées aux Etats-Unis, en Europe ou bientôt au Japon. >>Lire l'article complet sur le site des Echos

Électricité : le désarroi des industriels face à la flambée des prix

Pour les 400 entreprises dites "électro-intensives", la situation devient de plus en compliquée à gérer avec des prix de l'électricité qui flambent depuis plusieurs mois. Le mégawattheure valait entre 40 et 50 € il y a un an. Cet été, il était encore à 80 € pour atteindre 400 € en décembre. Le prix de marché avoisine désormais les 250 €. Cette crise inédite est liée notamment à la flambée des cours du gaz, qui sert aussi à produire de l'électricité, avec une demande plus forte que l'offre et en toile de fond les tensions politiques entre l'Ukraine et la Russie, premier fournisseur de l'Union européenne. Si l'État a promis de bloquer à 4% la hausse prévue en février pour les particuliers, les entreprises ne bénéficient pas pour le moment d'un tel amortisseur sur l'ensemble de leur facture. En moyenne, les industriels payent entre un tiers et un quart de leur approvisionnement au prix de marché. Le reste bénéficie du mécanisme "Arenh" en vertu duquel EDF est obligé de vendre une partie de son électricité nucléaire à 42 €/MWh. Malgré tout, la note peut s'avérer très salée.>> Lire l'article complet sur le site de La Croix

Apple Car : la sélection des fournisseurs serait en cours

Il semble bien que la marque à la pomme souhaite produire un véhicule électrique à conduite autonome. Apple aurait déjà discuté avec des constructeurs coréens par le passé. Pour mener à bien son initiative, Apple aurait envoyé une équipe en Corée du Sud en décembre dernier, selon ET News. L'objectif est ainsi de rencontrer des fournisseurs à même de produire des composants de base essentiels pour produire l'Apple Car. Selon nos confrères, cette démarche a même déclenché une concurrence féroce entre ces différents concurrents dans le but d'intégrer la chaîne d'approvisionnement de ce nouveau véhicule. Pour autant, Apple se laisse le temps et devrait finaliser son choix au cours de l'année 2022. Aucun nom n'est mentionné mais l'article nous apprend égaleent qu'Apple aurait exigé d'un fabricant qu'il double sa capacité de production de pièces électriques. De même, certains fournisseurs actuels de l'iPhone souhaitent s'impliquer dans ce projet d'Apple Car. >> Lire ce sujet sur le site Iphon.fr


Supply chain

La congestion des ports de destination entretient la pénurie de conteneurs

Ce qui coince, c'est la congestion des ports en Europe et aux Etats-Unis qui continue à ralentir les retours des conteneurs vers l'Asie et empêche le retour à la normale. Les temps de séjour des conteneurs dans les dépôts des ports de destination ont atteint des records en 2021 au Royaume-Uni et aux Etats-Unis notamment, avec une cinquantaine de jours en moyenne, contre 25 en Allemagne et 20 en Belgique (les ports français ne sont même pas cités). "Les taux de fret conteneurisés sont repartis à la hausse après un léger fléchissement au quatrième trimestre, avec l'indice Shanghai Containerized Freight Index (SCFI) qui a dépassé le 5 000 marks fin décembre, et la congestion des ports y est pour beaucoup" ajoute Johannes Schlingmeier. Le DG et co-fondateur de Container xChange anticipe un début d'année "très volatil" en matière de fret maritime. >> Lire l'article complet sur le site de Supplychain Magazine

Fret maritime : explosion des retards d'expédition en 2021, selon Project44

D'après une étude réalisée par Project44, les retards d'expédition de marchandises envoyées par voie maritime entre la Chine et l'Europe ont bondi l'an dernier de 172 %, avec un retard moyen qui est passé de 0,6 jour en 2020 à 1,65 jour en 2021. Cela n'a pas été beaucoup mieux entre l'Asie et les Etats-Unis : la plateforme de visibilité transport a enregistré une hausse de 144 % entre l'empire du Milieu et les principaux ports de la côte ouest des Etats-Unis, Los Angeles et Long Beach. Sur cet axe, le retard moyen s'est établi à 2,46 jours. "L'exercice a été compliqué pour les expéditeurs et les consommateurs car les principes du juste-à-temps se sont effondrés, analyse Project44. Alors que les chargeurs se sont précipités pour répondre à l'explosion de la demande, tout a été mis en oeuvre au niveau de la capacité des navires ou encore des entrepôts pour s'adapter à cette évolution en misant encore davantage sur le juste-à-temps." Dans ce contexte, les ports ont continué de souffrir. Malgré les mesures qu'ils ont prises en novembre dernier avec un système de file d'attente, les ports californiens doivent toujours composer avec une centaine de navires croisant au large en attente d'un poste d'amarrage. >> Lire l'article complet sur le site de Actu Transport Logistique

Mobivia, vers un transport maritime décarboné

Mobivia agit au quotidien sur l'ensemble de son périmètre (produits, fournisseurs et logistique amont) pour diminuer son impact environnemental. Alignés sur une trajectoire commune de décarbonation, Mobivia s'est associée aux 2 transporteurs internationaux Maersk et CMA-CGM afin de réduire l'impact environnemental de son transport maritime. MGTS a ainsi investi fortement dans les programmes récents Cleaner Energy et Eco Delivery proposés par CMA-CGM et Maersk. Ces programmes contribuent à une diminution de l'impact du fret maritime en remplaçant le fioul lourd de leur flotte de porte containers par l'utilisation de biocarburants de 2e génération. Ces biocarburants sont issus du retraitement de biomasses telles que les huiles de fritures usagées, des déchets alimentaires ou issue de la décomposition de certaines algues. Leur production est garantie sans déforestation. Depuis le 15 juillet 2021, la totalité des flux transporteurs est passée en biofuel. Sur l'année 2022 se seront ainsi 85% d'émissions de CO2 qui seront économisées, soit 4100 tonnes de CO2 en moins. Avec cette initiative, Mobivia fait figure de pionnier dans le commerce de détail et dans le secteur de l'automobile. >> Lire ce sujet sur le site de Mobivia



Commande publique

La ville d'Issy-les-Moulineaux et Veolia développent une solution bas carbone de réseau urbain

Engagée dans une stratégie de transition énergétique depuis l'adoption du 1er Budget climat français en 2021, la ville d'Issy-les-Moulineaux s'est lancée dans une démarche de qualité environnementale pour l'aménagement de la ZAC Léon Blum autour de la future gare Issy RER du Grand Paris Express. Avec la SPL Seine Ouest Aménagement et les constructeurs de la ZAC (Sefri-Cime, Aigo Promotion, OGIC et ICADE), la ville a retenu Veolia pour la réalisation et l'exploitation d'un réseau de chaleur et de froid couvrant les besoins énergétiques de près de 800 nouveaux logements, dont 46% de logements sociaux, grâce à une solution bas carbone. (...) La solution choisie permettra la production et la distribution de chaleur principalement par récupération de calories sur le collecteur d'eaux usées. Un appoint est également envisagé qui met à profit le potentiel géothermique du quartier. Il viserait à créer un doublet aqua-thermique pour capter la chaleur de la nappe phréatique située à environ 30 m de profondeur sur la commune, et élargir le périmètre de distribution à 1270 logements au total. Ce projet présente le double avantage : D'être plus vertueux pour l'environnement en faisant baisser de 80% les émissions de CO2 par rapport à une solution 100% gaz, avec un score carbone très bas de 23 g de CO2 par kWh et de permettre un prix de chaleur plus stable dans le temps puisqu'il dépendra pour seulement un tiers du prix de l'électricité. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN

Une proposition de loi pour faciliter la constitution de groupements de commandes

La mutualisation des achats entre personnes publiques a le vent en poupe. Economie de temps et de ressources dans l'organisation des procédures de passation, et gains financiers à l'attribution, telles en sont les promesses. Mais mettre sur pied un groupement de commandes (articles L. 2113-6 et suivants du Code de la commande publique) suppose "une délibération spécifique et concordante de chacun des acheteurs pour signer les conventions de groupement de commandes", rappelle le sénateur (LR) du Centre-Val de Loire, Hugues Saury. Il a donc déposé fin 2021 une proposition de loi pour simplifier la procédure. Le texte vise à étendre le champ des décisions que l'assemblée délibérante d'une commune (art. L. 2122-22 du Code général des collectivités territoriales), d'un département (art. L. 3221-11) ou d'une région (art. L. 4231-8) peut déléguer à son exécutif. >> Lire l'article complet sur le site du Moniteur


IT

Quel avenir pour les achats informatiques ? L'utilisation efficace des ressources au coeur des préoccupations

Les chiffres sont sans appel : plus de 80% des émissions de carbone des entreprises proviennent des achats et de la chaîne d'approvisionnement. En 2019, ce ne sont pas moins de 53 600 000 tonnes de déchets électroniques qui ont été générés. La numérisation est largement considérée comme un moteur du changement climatique. 200 % des appareils informatiques génèrent deux fois plus d'émissions de CO2 que l'aviation civile. Un simple smartphone nécessite des composants provenant de 270 fournisseurs en moyenne. Les émissions de carbone sont d'ailleurs produites pour la plupart lors de l'extraction des matières premières et de la fabrication des équipements informatiques. >> Lire l'article complet sur le site de DC Informatique

Green IT : 3 clés pour réduire l'impact environnemental des solutions B2B

au moment de faire le choix de son hébergeur, il est primordial de s'intéresser au PUE pour Power Usage Efficiency, obtenu en divisant le total de l'énergie consommée par le centre de données par l'énergie absorbée par le réseau, le serveur et le stockage des données. Dans les faits, la plupart des centres de données aujourd'hui font appel à une infrastructure fortement énergivore afin d'assurer une disponibilité maximale tout au long de l'année, ce qui a notamment des conséquences sur le PUE. Dans le même ordre d'idées, une attention doit être portée au type d'énergie utilisée pour faire fonctionner le data center. La localisation de l'infrastructure peut donner des pistes : dans les pays où l'énergie est principalement produite grâce à la combustion du charbon, nul besoin de s'interroger trop longuement sur l'impact environnemental. Des solutions commencent toutefois à être déployées pour diminuer cet impact. On pense ainsi au free cooling, qui offre aux centres de données la possibilité de faire appel à l'air extérieur et de se passer ainsi de la climatisation. D'autres vont encore plus loin en plaçant les modules d'hébergement dans des immeubles ou encore dans des exploitations agricoles ! >> Lire ce sujet sur le site du Hub de BpiFrance

Gestion du risque IT : le SaaS s'impose aussi

ITRM (gestion du risque IT) et ITSM (gestion des services IT) ne feront-ils un jour plus qu'un ? Le marché semble en tout cas en demande de solutions qui associent les deux univers. Gartner fait le constat, mais traite encore distinctement ces segments, en leur dédiant chacun un Magic Quadrant. Il est vrai que les paysages concurrentiels de l'ITRM et de l'ITSM ne se recoupent encore que très peu. Seul un fournisseur se retrouve dans l'un et l'autre " carré magique " : ServiceNow. Sur un marché de l'ITSM où l'offre reste abondante, l'IA apparaît comme un facteur de différenciation. Sur l'ITRM aussi, Gartner prévoit une percée de l'IA. Parmi les autres tendances qu'il relève : - Intérêt grandissant pour les fonctionnalités spécifiques au risque cyber - Attente de capacités natives de quantification du risque IT - Un basculement vers le SaaS, malgré la tendance des secteurs très régulés à privilégier les déploiements internes. >> Lire l'article complet sur le site de Silicon


Fleet management

"L'arnaque" des véhicules hybrides rechargeables

Cette étude montre que les hybrides rechargeables, dans la réalité de la topographie valaisanne, une région très montagneuse, "émettent jusqu'à presque 4 fois plus de CO2 qu'annoncé" par les constructeurs. Elle fait également savoir que : "même un conducteur avec des bornes de recharges à la maison et au travail et effectuant des petits trajets n'atteint pas les valeurs des constructeurs". Marc Muller confie à la RTS que "Les véhicules hybrides sont souvent annoncés par les constructeurs comme des véhicules à 1,5 à 2,5 litres aux 100 kilomètres, mais dans la réalité, ils consomment entre 4 et 7 litres, comme des véhicules diesel." Le Valais, qui a financé cette étude, a d'ores et déjà supprimé les subventions pour ces véhicules. >> Lire l'article complet sur le site de JournalAuto


RH / Management

Management : il faut éviter le piège des tableaux de bord

Grâce aux outils, il y a plus interactions entre les équipes, mais elles ne sont pas pour autant plus qualitatives qu'avant leur mise en place. Automatiser des parties de la relation managériale y a ajouté de la complexité et accru le risque que s'installe une logique d'influence des statistiques. Par exemple, cela peut peut-être prendre du temps pour intégrer dans l'outil des informations et des documents, dont on sait pertinemment qu'ils ne sont pas stratégiques à la prise de décision, mais qui servent uniquement à montrer qu'il y a de l'activité. Le business se met alors au service de l'outil et non au service de l'efficacité. Dès lors on ne travaille plus pour atteindre ses objectifs mais pour démontrer à sa hiérarchie que l'on travaille et la finalité de ce dernier se perd. A travers le prisme de son tableau de bord, si le manager ne considère que les indicateurs chiffrés qu'il voit pour prendre des décisions et ne juge plus de la qualité du travail qui est fait mais de sa quantité, il tombe dans le piège de la gouvernance par la statistique. >> Lire l'article complet sur le site de Courrier Cadres


 
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