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Schneider Electric s'attèle à réduire de moitié les émissions de CO2 de ses principaux fournisseurs

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Schneider Electric s'attèle à réduire de moitié les émissions de CO2 de ses principaux fournisseurs

Schneider Electric est très investi dans la diminution de son empreinte carbone. Pour réduire de 25 % les émissions du scope 3 (amont & aval) d'ici à 2030, le groupe lançait le Projet Zéro Carbone, ayant vocation à aider 1000 de ses fournisseurs à se rapprocher de la neutralité.

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Début 2021, Schneider Electric se fixait l'objectif ambitieux d'atteindre la neutralité carbone (net zéro) à l'horizon 2050, et prenait des mesures concrètes pour décarboner urgemment et durablement l'ensemble de sa chaîne d'approvisionnement. « Nous avons réduit la consommation énergétique de nos sites en production et de nos centres de distribution de plus de 10 % tous les 3 ans ces douze dernières années. 150 sites devraient atteindre le zéro carbone d'ici 2025, 80 % de l'énergie utilisée devrait être renouvelable. Dans le domaine de la mobilité, 1/3 de notre flotte automobile sera composée de modèles électriques en 2025, 100 % d'ici 2030 », illustre Christophe Quiquempoix, VP Global Procurement - Sustainable Procurement de Schneider Electric. Le géant français, qui s'est vu décerner le titre d'entreprise la plus durable au monde en 2021 par Corporate Knights, lançait en avril de la même année le Projet Zéro Carbone afin de contribuer à diminuer les émissions de gaz à effet de serre de l'entièreté de sa chaîne de valeur de 25 % d'ici 2030. Sur ses 53 000 fournisseurs, il embarquait dans ce programme les mille plus gros émetteurs, représentant pour près de 65 % de l'empreinte carbone. « Nous ne devons pas seulement nous contenter de dire aux fournisseurs de décarboner. Nous devons les soutenir, travailler main dans la main avec eux et les inviter à partager les meilleures pratiques », considère Christophe Quiquempoix. Cet accompagnement à la décarbonation, mêlant conseils et ressources, devait aboutir à la réduction de la moitié des émissions de CO2 des opérations d'ici 2025. Deux ans plus tard, ses premiers résultats sont très prometteurs et témoignent de la mobilisation progressive de ses participants dans la décarbonation.

Accélérer la montée en compétences

Le Projet Zéro Carbone comprend trois phases, depuis la quantification de l'empreinte carbone de chaque fournisseur, à la définition individuelle d'objectifs de réduction et d'initiatives concrètes, en matière de décarbonation, d'efficacité énergétique et d'énergies renouvelables notamment. La première prévoyait la mesure du bilan carbone de chacun des 1000 membres. « Nous nous sommes rendu compte que la majeure partie (70 %) ne savait pas calculer une empreinte carbone ». En retour, une vingtaine d'experts mettaient au point des modules de formation technique pour décrypter l'ensemble du cycle de décarbonation (3h), détailler la méthodologie de calcul de l'empreinte carbone (1h) ... « L'un des contenus porte exclusivement sur les énergies renouvelables de manière à les mettre à niveau sur ce volet stratégique ». Au total, neuf contenus de formations ont été déployés pour aider les fournisseurs à atteindre leurs objectifs de réduction d'empreinte sur l'environnement. En parallèle, le portail web Neo Network, dédié au Projet Zéro Carbone, était développé pour rendre ses formations aisément accessibles mais aussi pour mettre à disposition toute une série d'outils participant à l'accélération de la décarbonation des adhérents. Parmi eux, un calculateur d'émissions de CO2, un accès à des réflexions, des recherches et des études de cas. Un document détaillant toutes les actions de décarbonation entreprises par Schneider Electric y a été déposé dans l'objectif d'inspirer des actions ici et là. L'idée est plus largement de favoriser l'échange de bonnes pratiques en mettant en lumière des solutions innovantes mises en place dans des entreprises évoluant dans des secteurs variés. L'acculturation se poursuit au travers de journées de la décarbonation organisées de part et d'autre du globe. Conviant jusqu'à 150 fournisseurs, elle s'étale sur deux jours et intègre des sessions plénières, des workshops, des séances de consulting... « Cette année, nous avons prévu d'organiser ce type d'événement en Inde, en Europe, en Chine, aux États-Unis... Nous risquons de les reprogrammer en 2024 ».

Mobilisation progressive

Dernièrement, le groupe est allé encore plus loin dans le Projet Zéro Carbone, en mettant au point un outil digital principalement conçu pour les Pme. « Elles peuvent y mesurer leur empreinte carbone, obtenir des conseils sur les ambitions atteignables en matière de décarbonation et des recommandations sur les éventuelles actions à mettre en oeuvre. Cet accompagnement peut, au besoin, se poursuivre par une mise en relation avec le prestataire de services le plus adapté ». Schneider Electric peut également être un allié dans le sourcing d'une énergie plus responsable. « Nous venons de former un pool comptant près de 250 fournisseurs pour leur rendre plus accessible l'accès aux énergies renouvelables : cela permet de négocier des Power Purchase Agreements (PPA) à des tarifs avantageux avec un producteur d'énergie solaire ou éolienne », cite en exemple Christophe Quiquempoix. Global et personnalisé pour instituer de profondes mutations, le projet Zéro Carbone compte dorénavant 1015 participants actifs ; certains ayant spontanément souhaité le rejoindre pour gagner en maturité sur cette problématique. Ses premiers résultats sont déjà très prometteurs. Fin 2022, 95 % des participants avaient ainsi calculé leur empreinte carbone, contre seulement 10 % au début de cette même année. « La décarbonation des fournisseurs atteint en moyenne 10 % », se réjouit Christophe Quiquempoix. En d'autres termes, la transition vers la neutralité carbone s'amorce peu à peu.

 
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