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Comment bien huiler ses envies de décarboner ?

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Comment bien huiler ses envies de décarboner ?

Lesieur fait désormais partie des Lucky Few à pouvoir communiquer sur leur médaille platine décernée par Ecovadis. La filiale d'Avril fait ainsi partie des 1% des 100 000 entreprises évaluées avec un score de 78/100. Entretien avec Claude-Emma Komly, responsable RSE de Lesieur qui revient notamment sur la relance de la filière lin en France et la décarbonation de leur scope 3.

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Sur quoi repose votre stratégie RSE ?

Notre stratégie RSE repose sur quatre piliers : développer des filières à 100 % locales, bien sûr Made in France, et durables à la fois au sens écologique et économique pour les agriculteurs fournisseurs. Un axe qui concerne le mieux manger et enfin une partie climat et biodiversité. Sur le climat on a une trajectoire de décarbonation qui a été validée SBTI au niveau du groupe Avril Et sur la dernière partie, le pilier projet collectif inclusif, avec d'une part, un programme autour de la diversité, des employés, des parties prenantes, et un autre programme sur la possibilité des collaborateurs de s'engager dans des projets associatifs

Est-ce que vous avez quelques chiffres à nous communiquer sur cette partie filière locale, sur cette partie approvisionnement ?

Nous produisons 350 millions de litres d'huile par an, à peu près 300 millions sur la partie huile de graines, donc colza, tournesol, etc. Toutes ces huiles de graines, de tournesol et de colza sont donc cultivées en France et transformées en France. Depuis 5 ans, nous travaillons sur la filière lin

qui compose 5 % des huiles Isio4. L'objectif est celui de monter et stimuler la filière lin française pour avoir 100 % de notre approvisionnement Isio4 en lin français

Quels achoppements ? Et comment les avez-vous dépassés ?

Le prix ! Sur le lin, on est sur un projet où il y a à la fois un triturateur, des sélectionneurs, des coopératives. Tous les ans, il y a eu un travail de mise à plat de combien va être payé le grain. On se donne un tunnel de prix avec un minimum et un maximum. Je pense que donner de la visibilité aux acteurs et notamment aux agriculteurs qui contractualisent avec Lesieur sur l'évolution du prix, c'est très important et c'est capital pour que ce genre de projet de filière fonctionne bien.

Quid de la décarbonation de votre scope 3 ?

La priorité c'est aller vers des huiles et des graines bas carbone. Le second objectif est celui de baisser l'empreinte carbone de nos emballages et le troisième concerne le fret. Depuis deux ans on est dans le programme fret 21 (objectif de réduire l'empreinte de 25 %), aujourd'hui on a atteint à peu près 73 % de notre engagement. D'autres leviers plus classiques de décarbonation sont à l'oeuvre : optimisation du remplissage des camions, recours au fret ferroviaire, programme de transition vers les biocarburants pour nos transporteurs. Côté packaging, un travail d'allègement et d'optimisation sur le packaging a été mené sur notre principal site de production.

 
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