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Publié par Agnès Polloni le | Mis à jour le

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Le biologique et l'achat local restent, évidemment, des arguments de poids auprès des salariés, à condition que leur coût soit maîtrisé. Cette proximité immédiate amène certaines entreprises à installer sur leur terrain ... un potager. Depuis le printemps dernier, la start-up Topager cultive salades, courgettes, tomates ou encore aubergines sur le toit de l'Opéra Bastille. Une fois récoltés, les fruits et légumes sont distribués aux salariés de l'établissement, puis aux habitants du quartier.

La mise en place d'un tel projet doit remporter l'adhésion du prestataire en restauration d'entreprise et/ou d'une poignée de collaborateurs volontaires pour garantir durablement son exploitation. "Les salariés apprécient encore plus de se servir, au déjeuner, en tomates cerises ou en herbes aromatiques dès lors qu'ils savent qu'il s'agit d'une récolte locale. C'est également un moyen ludique d'inté­grer son fournisseur dans le processus de production, à condition de respecter les normes sanitaires et tarifaires en vigueur, le coût de revient devant rester raisonnable", rapporte Alain Roy. Activité récréative, le jardinage est prétexte à d'autres événements conviviaux, tels les ateliers cuisine thématisés - préparer un potage ou des plats de saison ... -, dont la programmation peut être assurée par les équipes en place.

"C'est une excellente façon de valoriser leur travail, tout en renforçant les liens qui les unissent aux collaborateurs", remarque Alain Roy. Animer des séances de sensibilisation au développement durable est aussi à envisager pour parfaire ­l'éducation citoyenne, notamment en matière de déchets alimentaires.

Progressivement, la responsabilisation des collaborateurs dans la lutte antigaspillage s'immisce à l'heure du déjeuner. Certains sont conviés à trier leurs restes de plateaux en fin de repas. Ou peuvent consulter l'indicateur de suivi relatif au poids des déchets organiques de leur restaurant. "C'est une réelle action de sensibilisation", admet Diego de Lestapis.

Lire aussi en page 3 : Une offre calibrée au juste besoin

 
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Agnès Polloni

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