
Est-ce qu'être acheteur public était une vocation pour vous ? Et considérez-vous que cette mission prend un nouveau sens aujourd'hui ?
La mission de l'acheteur public a considérablement évolué depuis 5 à 10 ans, en enrichissant sa palette de compétences au-delà du juridique pour notamment travailler en amont sur le sourcing et le juste besoin, et aller chercher de la performance économique. Nous trouvons en effet désormais un nouveau sens à notre action sur le terrain de la responsabilité sociétale et environnementale, le développement économique et la création de valeur. Un masque acheté en France doit avoir plus de valeur qu'un masque acheté en Asie, car son impact carbone et emplois sera meilleur et il créera des emplois ; à nous d'en faire le mieux disant.
Les masques, surblouses sont une nouvelle source - conséquente - de pollution. Avez-vous mis en place une filière de recyclage ?
Nous avons mis une filière de collecte et de traitement en place pour les masques, mais uniquement sur le périmètre Région Île-de-France.
Où en êtes-vous de la digitalisation des achats ? La crise a-t-elle fait apparaître des manques ?
Nous avions, avant confinement, lancé un appel d'offres pour un SI achats et le marché a été notifié. Son déploiement est lancé. La Covid n'a donc rien accéléré. Nous avons d'ailleurs tenu toutes nos commissions d'appels d'offres prévues dans le planning. Aucune commission d'appel d'offres n'a dérivé, aucun projet n'a pris de retard.
En début de mandat, Valérie Pécresse a montré le cap en fixant un objectif de transformation numérique.
