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Revue de presse achats - semaine du 21 octobre

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Revue de presse achats - semaine du 21 octobre
© Rudzis Ilya

Vous n'avez pas eu le temps de surfer cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles publiés dans les colonnes de nos confrères et qui devraient vous intéresser. Alors, bonne lecture !

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Devoir de vigilance : Total, première multinationale assignée en justice

Total est la première entreprise à faire les frais de la loi sur le devoir de vigilance des multinationales, entrée en vigueur en mars 2017. Les Amis de la Terre et Survie ont annoncé mercredi qu'ils assignent le groupe pétrolier en référé. L'audience devrait se tenir le 8 janvier prochain au tribunal de grande instance de Nanterre. Les deux ONG dénoncent un projet d'exploitation du pétrole en Ouganda dont Total est actionnaire, ainsi que le futur oléoduc de 1.400 km qui doit acheminer le brut depuis ce pays enclavé d'Afrique centrale vers la Tanzanie. Les conditions d'indemnisation des familles déplacées sont au centre de leurs critiques. Pour Les Amis de la Terre, le plan de vigilance mis en oeuvre par Total n'est pas conforme à la loi. L'association avait mis en demeure le groupe en juin au nom de ce texte, une première étape qui donnait trois mois à Total pour apporter sa réponse. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Métiers des achats, du transport et de la logistique : combien gagnerez vous en 2020 ?

Le e-commerce et la mondialisation des échanges continuent de soutenir le secteur. Dans le monde des achats, les rémunérations varient selon la spécialité : achats publics, achats de matière première ou de télécoms et d'informatique, la fourchette de rémunération annuelle oscille de 33.000 à 43.000 € pour un jeune professionnel (0 à 2 ans d'expérience). Les métiers les plus porteurs concernent ceux de la gestion de la chaîne logistique ("supply chain"). Dans les métiers historiques, les postes de manager intermédiaire, d'agent de transit et à l'international, de déclarant en douanes comptent parmi les plus difficiles à pourvoir, selon l'étude de rémunérations 2020 de PageGroup. >> Lire l'article complet sur le site de l'Etudiant

Lactalis visé par une information judiciaire pour "escroquerie"

Serval, une PME cliente de Lactalis, accuse le géant laitier de lui vendre depuis plusieurs années un lactosérum, substance présente dans l'aliment d'allaitement de certains animaux, issu "de mélange et non de vache". Une information judiciaire a été ouverte ce mercredi 23 octobre pour "escroquerie et falsification de denrées alimentaires". (...) Depuis plusieurs années, la PME achète à Lactalis, propriété de la famille Besnier, du lactosérum, une substance qui permet d'augmenter le taux de protéine de ses produits afin d'assurer la bonne croissance des jeunes animaux. Après des plaintes d'éleveurs constatant des problèmes de croissance au sein de leurs cheptels, Serval a fait procéder à des analyses. Le procureur de la République de Rennes en relaie les résultats : "Aux dires de Serval, la marchandise qui lui est livrée depuis plusieurs années est un lactosérum de mélange et non de vache. En outre, ce produit serait composé de lactosérum et de perméat, sous-produit laitier d'un taux de protéine nul et contenant une faible proportion de matière azotée non protéique, la principale étant l'urée'". >> Lire l'article complet sur le site de Marianne

États-Unis / UE : l'augmentation des droits de douane frappe des secteurs divers

Washington n'a pas voulu enterrer la hache de guerre, l'instauration d'un droit de douane américain supplémentaire de 10 % sur les avions de ligne et de 25 % sur toute une série de produits agricoles et industriels importés depuis l'UE est donc effective depuis le 18 octobre. La France est touchées de plein fouet. Voici une revue de détail. (...) Ainsi, depuis le 18 octobre, un droit de douane additionnel de 10 % est donc imposé sur les avions civils et aéronefs neufs d'un poids à vide supérieur à 30 000 kg. Ceux-ci sont fabriqués par quatre pays : France, Allemagne, Espagne et Royaume-Uni. Différents autres produits agricoles sont visés par des droits de douanes supplémentaires de 25 %. La France est concernée par trois catégories de produits : olives, vins, fromages et produits laitiers, à l'exception du roquefort. >> Lire l'article complet sur le site du Moci


Le cuivre otage de la guerre commerciale sino-américaine

La production de cuivre a déjà chuté en 2019, la teneur en cuivre des minerais diminuant. Pourtant les prix ne rebondissent pas et actuellement, ils ne sont pas assez élevés pour encourager de nouvelles découvertes minières. Or la transition énergétique réclamera plus de cuivre, trois tonnes rien que dans une éolienne, sans parler des batteries, des connexions et des moteurs des véhicules électriques. Mais les marchés, aveuglés par la guerre commerciale sino-américaine, ne voient plus l'horizon à moyen terme de l'offre et de la demande de cuivre. >> Lire l'article complet sur le site de RFI

Les matières premières agricoles victimes du protectionnisme

L'agriculture est devenue depuis 2018 l'un des secteurs les plus affectés par la montée du protectionnisme dans le monde, selon une étude publiée par l'assureur-crédit français Coface. "C'est le secteur le plus taxé par les droits de douane, mais ceux-ci ne représentent qu'un sixième des mesures protectionnistes" qui s'appliquent aux produits agricoles, le reste étant constitué de barrières non tarifaires, dont les normes phytosanitaires, a expliqué Julien Marcilly, l'économiste en chef de la Coface, lors d'une présentation à la presse le 17 octobre. "Un effet important sur le secteur agroalimentaire du contexte protectionniste, et particulièrement de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, se fait sentir sur les matières premières", d'après l'étude.>> Lire l'article complet sur le site de PleinChamp

Allemagne: réunion à Berlin sur la durabilité de la filière cacao

D'un côté les industriels du chocolat qui font face à une forte pression des consommateurs et des ONG sur des questions telles que la déforestation ou le travail des enfants. Les industriels investissent dans des programmes de certification pour assurer leurs clients qu'il n'y a ni exploitation d'enfants ni destruction de forêt dans leur chaîne de production. De l'autre côté il y a les gouvernements ou plus exactement, le Conseil café cacao ivoirien, et le Cocoa Board Ghanéen qui tentent depuis des mois de tordre le bras des industriels pour obtenir une meilleure rémunération des planteurs. Cela a abouti à la mise en place à partir de l'année prochaine, du DRD, Différentiel de revenu décent, un mécanisme financé par l'industrie qui permet d'ajouter jusqu'à 400 dollars au cours de la tonne de cacao quand celle-ci chute et ainsi tenter d'obtenir un prix plancher à 2 600 dollars la tonne. Lorsque le cours dépasse les 2 900 dollars, ce différentiel ira dans un fonds destiné à compenser les chutes de cours. >> Lire l'article complet sur le site de RFI

Le chanvre, un matériau prometteur dans la construction et l'isolation

Interview de Christine Leconte, présidente du Conseil régional de l'ordre des architectes d'Ile-de-France -"Dans un contexte où nous savons que les ressources en sable (utilisé pour fabriquer du béton) sont limitées, il va falloir trouver des alternatives et le chanvre en fait partie. C'est une ressource renouvelable. Il a aussi des qualités environnementales: il capte le dioxyde de carbone (CO2) et peut être cultivé à proximité des lieux de construction. Pour nous l'avenir est au circuit court, il faut aller chercher le matériau au plus près de là où on construit. Il a aussi des avantages pour la santé: le chanvre peut se cultiver sans pesticides, la façon dont on le traite pour qu'il devienne un matériau de construction fait qu'il n'est pas nocif. Or, on sait qu'on peut parfois avoir un air plus pollué à l'intérieur des bâtiments qu'à l'extérieur." >> Lire l'interview sur le site de BFM Immo


Supply chain

Le géant pharmaceutique Merck va tester la gestion prédictive de ses stocks de médicaments

Merck prévoit de tester la gestion de stock prédictive au cours de l'année 2020, selon un article du Wall Street Journal publié le 14 octobre 2019. L'entreprise pharmaceutique allemande est confrontée à une problématique : elle doit stocker assez de médicaments pour être sûre de ne jamais en manquer, mais certains produits atteignent leur date d'expiration avant même de pouvoir être utilisés. Aujourd'hui, le géant allemand affirme que ses prévisions de l'offre et de la demande sont exactes à environ 85 %. Mais il désire anticiper de manière plus fine ces informations grâce à une solution de la société américaine TraceLink. Cette plate-forme cloud est capable "d'analyser en temps réel les données des diverses structures dans la chaîne d'approvisionnement de Merck, notamment les pharmacies, les hôpitaux et les distributeurs grossistes". >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Nouvelle

Comment Daher déploie la blockchain dans sa logistique

L'aventure californienne de Daher, équipementier et avionneur français, est déjà couronnée de succès. Implanté depuis 2018 à San Francisco, via le programme Armstrong by Daher, le groupe familial avait pour ambition de dénicher des partenaires à la pointe de la révolution numérique, de mettre la main sur des technologies innovantes pour concevoir de nouveaux services. Sa ruée vers l'or digitale est concluante : Daher a développé, avec la pépite américaine Authenticiti, une plateforme numérique fondée sur la technologie blockchain, offrant une visibilité totale de la chaîne logistique qu'elle opère pour Airbus. Car Daher est également le logisticien qui gère l'ensemble des sites de l'avionneur européen. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Nouvelle

Le secteur de la logistique de plus en plus sous pression pour réduire les délais de livraison

Les principaux défis des entreprises de logistique sont la réduction des coûts (78%), la gestion des performances du conducteur et l'amélioration de la ponctualité des livraisons. Le défi d'éliminer les processus basés sur le papier a glissé à la cinquième place. L'enquête a également demandé aux professionnels de la logistique quels développements auront le plus d'impact sur la gestion du parc de camions au cours des cinq prochaines années. La pénurie de conducteurs devrait clairement avoir l'impact le plus important (65%). Parmi les autres développements importants, citons la demande croissante de clients et l'augmentation des coûts de carburant (nommés par 33% des répondants). >> Lire l'article complet sur le site de SupplyChain Movment

Transport maritime : un secteur dans le collimateur du ministre de l'Économie

Une taxe européenne sur le transport maritime, c'est ce qu'a proposé cette semaine Bruno Le Maire, ministre de l'Économie. Car le fioul lourd utilisé pour les bateaux est exonéré de taxes, tout comme le kérosène pour les avions. Le transport maritime représente 90% du transport mondial de marchandises. 50 000 bateaux sillonnent les mers et émettent quelques 950 millions de tonnes de dioxyde de carbone chaque année, soit autant que l'Allemagne. C'est 2% des émissions mondiales de CO2. Dans le même temps, cette industrie est donc exonérée de taxe sur le carburant. L'idée, c'est donc d'appliquer logiquement le principe de pollueur-payeur et de faire payer une taxe sur le transport maritime, comme on paye la TICPE quand on fait le plein à la pompe avec sa voiture.>> Lire l'article complet sur le site de FranceTVInfo

Commande publique

Le principe de loyauté contractuelle s'applique à la passation d'avenants irréguliers

En cas d'irrégularité de l'acte modificatif, le pouvoir adjudicateur peut-il invoquer un vice de consentement dont il est à l'origine pour obtenir la résolution de l'avenant ? La réponse est négative, selon le Conseil d'État, au nom du principe de loyauté des relations contractuelles. Pas d'annulation d'un avenant en raison du comportement de l'autorité délégante. (...) Selon le juge administratif, même en l'absence de tout consentement de l'assemblée délibérante préalablement à la conclusion de l'avenant, il faut considérer que, compte tenu des modalités d'exécution de l'avenant, l'assemblée délibérante du syndicat devait être regardée "comme ayant donné son accord à l'exécution de l'avenant en litige postérieurement à sa conclusion". En conséquence, le principe de loyauté contractuelle faisait obstacle à ce que la collectivité puisse se prévaloir d'un vice de consentement. >> Lire l'article complet sur le site de Weka

Prendre en compte des considérations sociales et environnementales dans les clauses techniques des marchés

Intégrer les dimensions sociales et environnementales dans l'achat public passe, pour une bonne part, par l'édiction, dès le début de la procédure, d'exigences particulières sous forme de spécifications techniques que toutes les offres devront respecter. Contrairement à une idée répandue, héritage d'un passé, cette démarche n'est pas incongrue, bien au contraire. L'article L.2111-1 du code de la commande publique (CCP) dispose en effet que "la nature et l'étendue des besoins à satisfaire sont déterminées avec précision en prenant en compte des objectifs de développement durable dans leurs dimensions économique, sociale et environnementale". >> Lire l'article complet sur le site de la Gazette des communes


RSE

Les entreprises qui combattent la pollution numérique prouvent que c'est efficace

Selon une dernière étude du cabinet Green IT, l'empreinte environnementale du numérique équivaut à celui d'un pays de 2 à 3 fois la taille de la France. Et les émissions de gaz à effet de serre liées au secteur devraient doubler d'ici à 2025. Pourtant, son impact environnemental n'est pas encore pris en compte par les entreprises. En France, seule une vingtaine de grands groupes se sont attaqués au sujet, tandis que les plus petites ne l'ont pas encore identifié. C'est d'autant plus dommage que le Green IT - en plus de lutter contre le dérèglement climatique - permet de réaliser des économies et d'améliorer l'expérience client. C'est ce que racontent trois entreprises pionnières qui se sont lancées dans l'éco-conception de leurs solutions numériques, grâce aux conseils d'experts du programme Green Concept coordonné par la CCI Occitanie. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN

Près de 14 % des aliments perdus entre la ferme et le supermarché

"On a pu constater que ces pertes sont plus importantes au niveau des producteurs, là où ont lieu la récolte et l'abattage", explique Carola Fabi. "Par exemple, il y a un énorme problème au niveau du stockage sur les fermes", poursuit-elle. Et d'évoquer les pays subsahariens, où les excédents stockés sur la ferme, avec des méthodes traditionnelles, dans des silos en bois soumis aux intempéries, sont exposés aux micro-organismes, aux insectes, aux rongeurs, "des conditions qui font qu'il y a d'énormes pertes au niveau du stockage". Des procédés de très basse technologie, comme le remplacement de ces silos de bois par des tonneaux métalliques, ou des sacs traités avec des insecticides "réduisent les pertes de manière très, très sensible", soulignent les experts. "Parfois, les agriculteurs n'ont pas les moyens d'accéder à ces techniques. C'est là où il faut une intervention publique d'aide à l'investissement", ajoutent-ils.>> Lire l'article complet sur le site de Novethic

Mode : l'éthique devient glamour, et ce n'est pas une bonne chose

Les marques semblent s'attaquer à n'importe quelle bataille sans formaliser de mission concrète sur le long terme. C'est d'autant plus vrai pour le secteur de la mode, où "tout est en train de tourner à la compétition", commente le consultant en développement durable Burak Cakmak au quotidien new-yorkais. Une compétition stérile qui masque les vrais enjeux du secteur. (...) S'attaquer aux mauvais enjeux, préempter une cause qui ne contraint pas au changement pour passer entre les mailles du filet... la mode est loin d'avoir le monopole de "l'éco-bragging" selon les termes du média (bragging = se vanter, en anglais), ce dérivé du greenwashing qui consiste à étaler ses exploits en matière d'engagement écologique sans réellement se mouiller. Exemple ? Lorsque Pornhub lance des campagnes militantes pour sauver les abeilles et nettoyer les océans, la marque occulte le problème qui la concerne : la pollution numérique, en particulier celle causée par le streaming à laquelle les plateformes pornographiques contribuent largement. Lorsque Intermarché affirme vouloir modifier 900 de ses produits pour convenir aux standards de l'application de notation Yuka, la pilule passe déjà un peu mieux : la marque balaye devant sa porte et agit sur son propre secteur, quitte à devoir changer. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN

Fleury Michon troque le plastique pour le bois

Pour sa nouvelle gamme de plats cuisinés individuels, Fleury Michon a fait le choix du bois comme contenant, doublé d'un film et d'un fourreau carton. Trois grammes de plastique suffisent à la marque, contre 20 grammes sur sa gamme historique, et toujours pour la même portion de 300 g de plat. Le fournisseur vendéen n'a pas encore trouvé la parade à l'inévitable flowpack rétractable qui sert de barrière à l'oxygène et à l'humidité. Mais pour empêcher la contamination entre le produit et la barquette en bois, un papier alimentaire fait le tampon. >> Lire l'article complet sur le site de Linéaires


Travel management

Un plateau-repas comestible pour diminuer les déchets (et les petits creux) en avion

Chaque années, les vols commerciaux génèrent plus de six millions de tonnes de déchets de cabines, qu'il s'agisse d'aliments, d'emballage ou encore d'équipements électroniques, selon une étude de l'Association internationale du transport aérien. Pour éviter que les avions, et le monde avec eux, ne croulent sous ces montagnes de détritus, le studio de design anglo-saxon PriestmanGoode a mis au point un plateau-repas écoresponsable, à destination du monde de l'aviation. (...) L'invention fait partie d'un projet plus global baptisé "Get Onboard" qui cherche à rendre plus écoresponsable le secteur aéronautique. Une autre initiative vise à travailler avec les fabricants et fournisseurs afin de proposer de nouveaux matériaux plus écologiques et recyclables. Parmi eux, l'Econyl, un fil en nylon fabriqué à partir de filets de pêche, d'algues marines, ou de verres. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Nouvelle

"La majorité des systèmes de réservation en ligne sont médiocres"

73% des acheteurs et travel managers trouvent que les outils "loisir" plus performants que les outils "corporate". 79% des acheteurs et travel managers confirment que leurs outils sont alimentés par plusieurs canaux mais que le résultat ne répond pas à leurs attentes. Ainsi seuls 51% estiment que l'offre aérienne est acceptable. L'offre d'hébergement répond aux attentes pour 53% des sondés. Le rail ne répond qu'à 31%, les véhicules de location courte durée à 59% et les hébergements alternatifs (AirB&B, Magic Stay...) à seulement 10% ! Festive Road estime que les sources de données sont sous-exploitées et que les attentes des donneurs d'ordre, des décideurs et des voyageurs sont très élevées. Il y a donc un fort motif d'insatisfaction. >> Lire l'article complet sur le site de Déplacements Pros


Fleet management / Mobilité

Le bonus écologique sera-t-il maintenu pour les flottes d'entreprise ?

Élisabeth Borne, n'a pour le moment pas apporté de réponse concrète. Elle a simplement indiqué que le bonus écologique serait maintenu "selon une trajectoire que nous indiquerons prochainement, applicable aux particuliers et aux personnes morales tout au long du quinquennat". À cette occasion, le député LREM Damien Pichereau a rappelé à la ministre que les flottes constituaient un levier majeur pour développer les véhicules à faibles émissions dans le parc automobile. Ce changement de stratégie au sujet du bonus serait un coup porté aux entreprises qui se verront imposer des quotas de véhicules "propres" dès 2022 dans le cadre de la loi d'orientation des mobilités (LOM). Toutefois son amendement qui visait à rehausser le plafond du suramortissement sur les véhicules électriques et hybrides rechargeables n'a pas été adopté. Il sera redéposé pour l'examen de la seconde partie du PLF 2020. >> Lire l'article complet sur le site de Automobile Entreprise

Le mobility management : une organisation optimale

"Disposer d'un budget global pour la flotte et les voyages d'affaires facilite le pilotage. Nous pouvons croiser les fichiers, les déplacements. Par exemple, nous pouvons identifier les collaborateurs disposant d'un véhicule de fonction, mais qui utilisent souvent les taxis", souligne Olivier Valladeau, responsable adjoint Travel & fleet management chez Natixis, société qui ne calcule plus en termes de TCO - total cost of ownership, ou coût global du véhicule - , mais de TCM, le total cost of mobility, le coût total de la mobilité. Cette gestion favorise aussi l'adoption de règles cohérentes. "C'est à dire privilégier, selon les distances, le train à l'avion ou les déplacements en covoiturage plutôt que l'utilisation du véhicule de fonction, mais aussi préconiser le taxi ou les VTC pour se rendre à l'aéroport afin d'éviter les frais de parking, ou préférer l'autopartage à la location courte durée...", indique Mélaine Pouchain-De Vita, responsable des services aux collaborateurs chez Metro France. >> Lire l'article complet sur le site de Voyage d'affaires

Michelin conduit l'épopée du pneu connecté

L'enjeu est lourd sur le plan industriel. Si les manufacturiers se sont inspirés du secteur du textile en créant une étiquette RFID, dont le coût est négligeable, l'implantation de cette dernière dans un pneumatique constitue un véritable défi technique. Notamment pour les pneus de poids lourds dotés d'une carcasse métallique. Michelin va ainsi équiper progressivement tous les pneus destinés aux poids lourds, les neufs comme les produits rechapés. Les véhicules de tourisme viendront ensuite. Derrière les normes et la traçabilité, un autre enjeu se dessine pour les manufacturiers automobiles. Celui des services. Michelin n'a pas attendu le pneu connecté pour vendre du service dans le monde du poids lourd. Le chiffre d'affaires de cette activité, qui était de 1,2 milliard d'euros en 2017, soit 5 % de l'activité du groupe, pourrait grimper à 2 milliards d'euros l'an prochain. En clair, l'industriel prend en charge le suivi des pneus de 850.000 camions répartis dans une trentaine de pays, en facturant les gros clients et leurs flottes, qui comptent parfois plusieurs centaines voire milliers de véhicules. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Loi mobilités : ultime examen du texte au Sénat le 5 novembre

La navette parlementaire de la loi mobilités a peut-être atteint son terminus. Le 18 octobre, les sénateurs ont examiné en commission le projet de loi d'orientation des mobilités. Ils ont déposé neuf amendements et motions, qui seront examinés en séance le 5 novembre. La motion, qui sera examinée avant les amendements, pourrait provoquer l'adoption immédiate du texte sans même que les parlementaires ne se penchent sur les amendements. Elle propose, comme le prévoit le règlement du Sénat, que celui-ci "décide qu'il n'y a pas lieu de poursuivre la délibération sur le projet de loi", puisqu'il a déjà été adopté à deux reprises par l'Assemblée nationale et que cette dernière aura le dernier mot en cas de désaccord. >> Lire l'article complet sur le site du JDN

Renault lance des véhicules utilitaires dopés à l'hydrogène

Renault va ainsi devenir l'un des rares constructeurs automobiles à proposer à son catalogue cette technologie consistant à utiliser de l'hydrogène pour fabriquer de l'électricité et alimenter son moteur électrique, via une pile à combustible. Le Losange utilise pour cela la technologie développée par Symbio, une start-up spécialisée dans ce domaine, future coentreprise à 50/50 entre Michelin et Faurecia (une fois obtenu l'accord des autorités antitrust). Il s'agit en réalité d'une petite pile à hydrogène (5 kW), destinée à équiper des véhicules électriques déjà dotés de batteries relativement puissantes (30 kWh pour le Kangoo et 33 kWh pour le Master). "Le Master électrique par exemple, affiche une autonomie de 120 kilomètres, ce qui n'est souvent pas suffisant pour une journée de travail", explique Denis Le Vot. "L'équiper d'une batterie plus grosse serait paradoxal, compte tenu du coût et du poids nécessaire. L'hydrogène constitue une source additionnelle d'énergie permettant de compléter les limites des batteries traditionnelles." Une double alimentation qui lui permet d'afficher un coût "sans commune mesure avec celui d'un véhicule n'utilisant que de l'hydrogène comme carburant", insiste Denis Le Vot. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Pour les flottes d'entreprise, le virage électrique devient obligatoire

"Il y a des signes de l'intérêt croissant des gestionnaires de flottes pour l'électrique, confirme François Piot, président de l'Arval Mobility Observatory, think tank spécialisé dans le véhicule d'entreprise et la mobilité. Notre étude annuelle réalisée auprès de 3 000 chefs de parc montre que 17 % d'entre eux ont au moins une voiture électrique dans leur flotte et surtout que 34 % envisagent désormais l'achat ou la location d'un véhicule à batterie." Certes, la part de marché des véhicules électriques dans les ventes de voitures neuves aux sociétés reste modeste : 2,2 % en 2019. Mais c'est déjà un taux franchement supérieur à celui des achats de particuliers, où la part des véhicules électriques avoisine 1,2 %. "Tour à tour, les freins à l'achat des véhicules électriques par les sociétés sont en train de tomber", souligne M. Piot. Parmi les éléments déclencheurs, la possibilité d'un abattement de 1 800 euros pour compenser le surcoût de la batterie a convaincu de nombreux professionnels. Il est désormais appliqué dans le calcul de l'avantage en nature soumis à charges sociales et impôts. >> Lire l'article complet sur le site du Monde


Doc & IT

Téléphone portable et cancer du cerveau : le risque confirmé

L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé a rassemblé sur un site les recommandations essentielles sur le bon usage du portable. Il faut utiliser une oreillette (filaire ou bluetooth) ou éloigner le téléphone portable de sa tête lorsque les émissions d'ondes sont les plus fortes. En particulier dans les secondes qui suivent la numérotation, et chaque fois qu'il n'y a qu'une ou deux barrettes sur le téléphone, dans les zones où la réception est mauvaise (parkings souterrains, ascenseurs, lieux confinés). Lorsque l'on achète un appareil, "il faut privilégier les téléphones ayant le DAS (débit d'absorption spécifique) le plus faible, insiste Gérard Lasfargues, certains ont un DAS bien inférieur à 1W/kg". >> Lire l'article complet sur le site du Figaro


RH/ Carrière

Les soft skills, l'antidote des entreprises durables

Le fait est que nos seules compétences techniques ne suffisent plus à répondre à un monde professionnel mouvant et complexe. Déjà parce qu'elles sont victimes d'une obsolescence programmée foudroyante. L'OCDE nous informe par exemple que la durée de vie moyenne d'une hard skill est passée de 30 ans en 1987 à... 5 ans en 2019 ! Il semble ainsi peu judicieux de bâtir sa stratégie seulement sur les compétences éphémères de son entreprise. D'autant plus que, pour faire face à une compétition de plus en plus féroce, les entreprises doivent se démarquer par leur capacité à innover et à s'adapter.. Les dirigeants devraient donc miser sur les compétences qui permettront à leurs salariés de prendre des décisions, de collaborer, de se motiver. Car ces qualités jouent un rôle déterminant pour résoudre les problèmes de plus en plus complexes qui attendent les organisations. Et pour les salariés, elles constituent un enjeu d'employabilité très fort. >> Lire l'article complet sur le site de Forbes

Le syndrome de l'imposteur concerne 70% de la population

Le sentiment d'imposture est partout autour de vous. Ce syndrome atteint fréquemment les personnes qui sur-performent, tandis que celles qui sous-performent ont tendance à moins intérioriser lorsqu'elles sont confrontées à l'échec. Autrement dit: si vous vous inquiétez constamment de ne pas être à la hauteur, il y a de fortes chances que vous soyez sur le bon chemin! C'est d'ailleurs un point qui réunit la plupart des gens qui réussissent: ils s'analysent constamment. >> Lire l'article complet sur le site du Figaro


 
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