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Revue de presse achats - semaine du 16 novembre

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Revue de presse achats - semaine du 16 novembre
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Vous n'avez pas eu le temps de surfer cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus sur le Web et susceptibles de vous intéresser. Bonne lecture !

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Made in France : le mouvement de relocalisations s'annonce lent et limité

La relocalisation des activités industrielles ne séduit que 24% des dirigeants, contre 37% en avril. "Il n'y aura pas de grand soir de la supply chain des multinationales en 2020 ni en 2021, considère Marc Lhermitte, associé chez EY en charge des questions d'attractivité. D'abord, parce que les activités asiatiques de ces industriels sont en croissance, ce qui n'est pas le cas en Europe. Ensuite, parce que cela coûte cher de réorganiser les chaînes de valeur. Or, la priorité est aujourd'hui donnée à la réduction de la voilure, à la baisse des coûts fixes pour dégager du cash. Les dirigeants ont le pied sur le frein", ajoute-t-il. "En pleine crise sanitaire et économique, les entreprises internationales passent au crible de la rentabilité financière et commerciale leurs projets de développement de lignes de production, de centres de recherche", estiment les auteurs de l'étude. Ainsi les investissements étrangers en France pourraient chuter de 35 à 50 % cette année, selon EY. En résumé, "aujourd'hui, il faut déjà que les patrons de filiales de grands groupes étrangers protègent leurs sites en France", selon Marc Lhermitte. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

MAIS....

Relocalisations industrielles : 31 premiers projets financés par le gouvernement

Une trentaine de projets d'installation de lignes de production en France ont été choisis pour bénéficier d'un soutien public, a annoncé jeudi le ministère de l'Économie, première étape du déploiement d'un dispositif d'aide à la relocalisation de sites industriels. (...) Parmi ces premiers lauréats, figure par exemple la société Seqens, spécialiste de la chimie pharmaceutique, qui prévoit d'installer un atelier de production de principes hautement actifs sur son site d'Aramon en Occitanie, et de relocaliser la production d'intermédiaires de synthèse et de principes actifs clés pour 12 médicaments sous tension durant la crise sanitaire. Le groupe Lesaffre (agroalimentaire), basé à Denain dans les Hauts-de-France, va lui notamment installer une unité de production d'un supplément nutritionnel aux effets bénéfiques sur les articulations.(...) à ce jour 394 projets, représentant 372 millions d'euros d'aides et 1,5 milliard d'investissements industriels, ont été retenus et financés via l'ensemble des appels à projets lancé dans le cadre du plan de relance. Fort de ces premiers résultats qu'il juge "très encourageants", le gouvernement a décidé de réabonder de 250 millions d'euros le guichet de 550 millions d'euros initialement prévu pour cette année, en anticipation de l'enveloppe prévue pour 2021. >> Lire l'article complet sur le site du Figaro

Matières premières : "le cuivre éclipse l'or"

Le cuivre, qualifié de thermomètre de l'économie mondiale, a été laminé par la première vague de Covid-19. Fin mars, son cours plongeait et perdait près d'un quart de sa valeur. Mais, à partir d'avril, alors que le moteur des usines chinoises redémarrait, le coronavirus ne circulant plus qu'à bas bruit dans l'empire du Milieu, le cuivre faisait un retour en fanfare. Le souffle chaud de la spéculation le propulsait même au-delà de son cours de janvier. Une position confortée par les derniers bulletins de santé de l'activité manufacturière chinoise en plein essor. La Chine a repris ses emplettes. Une aubaine pour la compagnie minière chilienne Codelco, premier producteur mondial de métal rouge. Sur les neuf premiers mois de 2020, elle affiche un bénéfice net de 1,1 milliard de dollars, en progression de 86 % sur un an. Malgré la pandémie, les mines ont continué de turbiner, déjouant les sombres prévisions d'arrêts ou de ralentissements d'extraction causés par l'absentéisme ou la maladie de salariés. La perspective d'un vaccin a donc favorisé le cuivre et les autres métaux industriels. A l'inverse, l'or a fondu, passant sous la barre des 1 900 dollars l'once. >> Lire l'article complet sur le site du Monde

Innovation et grands groupes : la grande distribution s'adapte face à la situation sanitaire

Système U annonce la mise en place d'un partenariat national avec Yper, un service collaboratif de livraison de courses et de colis depuis les drives et les commerces de proximité. L'objectif : répondre aux nouvelles attentes des consommateurs dans le contexte sanitaire actuel. La jeune pousse s'appuie sur une communauté de plus de 150 000 livreurs particuliers, qui proposent aux clients de livrer leurs courses, sur la base du volontariat et en fonction de leur emploi du temps, contre une participation aux frais sous forme de cagnotte. Dominique Schelcher, président de Système U explique que "la densité de notre réseau, et nos implantations très largement situées dans des zones rurales et périurbaines, rendent ce partenariat avec Yper particulièrement adapté aux attentes nouvelles de nos clients, en particulier dans la situation sanitaire du moment". Pour Jacques Staquet, cofondateur d'Yper, "permettre aux commerçants de garder le lien avec leurs clients et leur proposer des services adaptés est un impératif économique et social en ces temps d'évolution rapide du commerce. Nous sommes heureux, grâce à ce partenariat, d'apporter notre soutien à un groupement majeur de commerçants indépendants et locaux". >> Lire l'article complet sur le site de Maddyness


Supply chain

Transport de vaccins: un casse-tête logistique pour le fret aérien

90 millions de doses pré-réservées auprès des laboratoires, 50 super-congélateurs déjà achetés... Le gouvernement prépare une vaste campagne de vaccination contre le coronavirus. Mais il reste à régler la question du transport des vaccins, en particulier par la voie des airs. Un défi logistique de taille. Selon l'Association internationale du transport aérien (IATA), 8000 Boeing 747 seraient nécessaires pour acheminer une dose de vaccin à chaque habitant de la planète. Le transport du vaccin devra par ailleurs respecter la chaîne du froid. Il s'agit, dans le cas du vaccin de Pfizer par exemple, de le conserver à -70 degrès, aussi bien dans les airs qu'au sol. Alors, les compagnies aériennes se préparent. Emirates a notamment ouvert à Dubaï le premier centre de fret aérien dédié au vaccin offrant un espace de stockage pharmaceutique de 4000 mètres carrés. De leur côté, les transporteurs DHL, UPS ou Fedex travaillent à la construction de "fermes froides". >> Lire l'article sur le site de BFM

Etude : la crise sanitaire aura un impact durable sur les supply chain

Rares sont les professionnels à ne pas envisager de revoir leur stratégie d'approvisionnement (seulement 12%), contre 31% qui cherchent à identifier d'autres zones géographiques d'approvisionnement et 17% à travailler avec davantage de fournisseurs. 14% envisagent par ailleurs de moins recourir au juste à temps et 9% prévoient de réduire le nombre de leurs fournisseurs. "La pandémie a montré à de nombreux sondés qu'une dépendance excessive à l'égard de certaines zones géographiques devait être corrigée", poursuit l'étude. Les professionnels sont aussi demandeurs de davantage de visibilité temps réel. Un peu plus de 75% des sondés estime en effet que leurs attentes dans ce domaine a augmenté avec la crise sanitaire. L'étude montre aussi que 43% des professionnels comptent augmenter le nombre de partenaires logistiques avec lesquels ils travaillent et qu'ils sont 26 % à envisager d'intégrer de nouvelles solutions technologiques via ces mêmes partenaires (20% via la personnalisation de systèmes tiers existants et 18% via un développement interne). >> Lire l'article complet sur le site de Actu Transport Logistique

Lyon : la logistique urbaine de Métro "totalement intégrée"

Tous les locaux techniques ont été intégrés à l'intérieur du bâtiment pour éviter toute nuisance visuelle ou sonore. Métro utilisera même une flotte de véhicules 100% énergies renouvelables pour effectuer ses livraisons de proximité. La ferme urbaine prévue sur le toit permettra à Métro de proposer des tomates, fraises, framboises et herbes aromatiques en circuit court. Implantée sur l'îlot économique du projet urbain Canopea développé par Ginkco, cette nouvelle adresse, boulevard de l'Artillerie dans le quartier de Gerland, constituera une véritable plate-forme de réception/distribution en coeur de ville. Complétant les points de vente de Limonest et de Vaulx-en-Velin en périphérie de Lyon, elle devrait permettre aux clients Métro de gagner du temps en réduisant les distances, et donc les émissions de CO². >> Lire l'article complet sur le site de Stratégies Logistique

CMA CGM propose la compensation carbone à ses clients

Derrière le mot valise Act with CMA CGM+ (Agir avec CMA CGM+) se rangent les quatre nouveaux services que l'armateur français vient de lancer. "Ils donnent la possibilité à la clientèle d'analyser leur empreinte environnementale, d'utiliser des énergies alternatives plus propres et de compenser leurs émissions pour le transport maritime de leurs marchandises", indique le communiqué de presse. Cette offre fait suite à l'entrée en service du premier des 26 porte-conteneurs au GNL que le groupe comptera d'ici 2022. En outre, CMA CGM exploite aussi les biocarburants à bord de plusieurs navires. Selon l'option choisie, le client pourra donc en partie verdir son transport. Avec l'offre Cleaner Energy LNG, il aura fait le choix de transporter ses marchandises dans des navires alimentés par un carburant nettoyé de la quasi-totalité des polluants atmosphériques, indique le groupe français. Avec Cleaner Energy Biofuel, il opte pour le biométhane renouvelable, à l'impact significatif sur les gaz à effet de serre. >> Lire l'article complet sur le site du Journal Marine marchande


RSE

Hermès investit dans une ferme de crocodiles en Australie et suscite l'indignation

La ferme a coûté 7,25 millions de dollars, soit 6,12 millions d'euros. Avant de s'apprêter à accueillir le plus grand élevage de crocodiles d'Australie, ce site s'appelait The Sweet Life. Selon ABC, cette exploitation agricole cultivait des melons et des bananes. Selon le média australien Financial Review, l'endroit a été choisi pour ses réserves d'eau issues d'un forage. En plus de cette somme, les associés prévoient d'effectuer des travaux de développement dont le montant s'élèverait à 40 millions de dollars (près de 34 millions d'euros). Ces fonds permettront de créer plusieurs installations, dont un laboratoire d'incubation d'oeufs et une écloserie. S'y ajouteront une ferme ouverte, et des zones de préparation et de stockage d'alimentation. Ces informations proviennent de documents transmis par Mick Burns à l'Agence de protection de l'environnement australienne. (...) les partisans de la cause animale enragent. Sur son site internet, la Fondation 30 millions d'amis estime que la maison de haute couture fait "un déni des attentes sociétales en matière de bien-être animal" (...). Du côté de Twitter, l'association L214 parle d' "indécence by Hermès". Sur le réseau social, l'association Peta France qualifie la ferme de crocodiles de "cruauté envers les animaux". Le mécontentement gagne aussi les politiques. Michel Zumkeller, député UDI du Territoire de Belfort parle même de "pratique inqualifiable". Depuis ces derniers jours, plusieurs pétitions dénonçant la décision d'Hermès circulent sur la toile. >> Lire l'article complet sur le site de Natura Sciences

Sylvain Breuzard : "Les entreprises sont les mieux placées pour agir pour que le monde arrête de se dégrader"

Interview de Sylvain Breuzard, président de Greenpeace en France et p-dg de norsys, une société qui a récemment obtenu le statut de société à mission - "Je suis persuadé que les entreprises sont les mieux placées pour faire en sorte que le monde arrête de se dégrader. Les politiques engagées mettent beaucoup trop de temps à se mettre en place. Quant au monde associatif, il représente un fort intérêt mais n'est pas acteur de gros changements. Les entreprises en revanche ont un pouvoir de décision assez rapide, et savent conduire le changement, en interne et en externe. Face aux enjeux actuels, il me semble important de s'engager dans une vision de "performance globale" qui intègre trois finalités : humaine, économique et environnementale. Ce chemin conduit naturellement sur la voie des sociétés à mission. Quelques événements ont pavé la route, ces dernières années. En 2018, le Manifeste étudiant pour un réveil écologique a sincèrement ébranlé les grands groupes. Cette année, la crise sanitaire entraîne nécessairement son lot de questions. Nous n'avons pas toutes les réponses aux origines de la pandémie, mais les hypothèses mettent en cause l'urbanisation à outrance, l'exploitation animale... ces questions provoquent un bouillonnement tangible." >> Lire l'intégralité de cette interview sur le site de l'ADN

Unilever joue à son tour la carte du "bien manger"

Le géant qui vend près de 400 marques dans 190 pays publie déjà sur son site la composition de ses références. En France, le groupe a voulu aller plus loin en affichant, à partir du second trimestre 2021, sur les produits de sa gamme Knorr, le Nutri-score et un visuel de portion à consommer. "Les grandes marques doivent s'engager pour répondre aux attentes des consommateurs dans le dialogue et la transparence et c'est ce que nous faisons avec nos marques tant au niveau des ingrédients et recettes que des emballages plus respectueux de l'environnement, vante Nicolas Liabeuf, le président d'Unilever West Europe. L'approche pédagogique sur la portion que nous avons développée en France pour Knorr, vient compléter l'approche Nutri-Score actuelle et permet aux consommateurs de mieux comprendre l'impact des quantités qu'ils consomment au quotidien sur leur santé et leur bien-être". Le choix de ce label, qui a été fondé en 1838 à Heilbronn en Allemagne par Karl Heinrich Knorr n'est pas innocent. Plus de 95% de ses ingrédients agricoles sont en effet déjà cultivés de manière durable dans le respect d'une charte stricte relative à la qualité du sol, à l'utilisation de l'eau et au respect de la biodiversité. >> Lire l'article complet sur le site de Influencia

PepsiCo France promet 100 % de bouteilles recyclées en 2022

À partir de 2022, la filiale française du géant américain de l'agroalimentaire s'engage à ne plus proposer que des bouteilles en PET recyclé (rPET). Ice Tea et Tropicana, qui ont atteint l'objectif cette année, seront rejoints par Pepsi, 7 Up et le reste du portefeuille. Depuis cinq ans, tous les géants des boissons, de Danone à Nestlé en passant par Coca-Cola, PepsiCo et Orangina, se sont engagés ; chacun avec un horizon différent (2022, 2025, 2030) lié à la taille des volumes et en donnant la priorité à certains formats ou marques (Evian chez Danone, Vittel chez Nestlé). PepsiCo sera le premier en France à atteindre l'objectif de 100 % rPET sur toute sa gamme. La filiale doit cette réussite à ses embouteilleurs, tel Refresco, qui a investi 110 millions d'euros sur son site. >> Lire l'article complet sur le site du Figaro

Pourquoi placer la RSE au coeur de sa stratégie n'est plus une option pour les entreprises ?

Cécile Colona d'Istria, fondatrice du salon Produrable, évoquait en septembre dans les colonnes de The Good que "la RSE est une licence to operate, une condition sine qua non à la poursuite de toute activité industrielle ou commerciale". Et elles n'ont plus le choix. Traçabilité des produits née des crises sanitaires à répétition, interrogations sur les conditions de production (drame du Rana Plaza au Bangladesh, abattoirs filmés par L214, ...), développement du name & shame (égalité salariale, paiement des fournisseurs, etc...) : ce qui était auparavant l'affaire du domaine "corporate" de l'entreprise est devenu digne d'intérêt pour les consommateurs. Selon l'observatoire des Marques Positives, un consommateur qui perçoit l'engagement positif d'une marque affiche une intention d'achat en moyenne 2,4 fois supérieure à celui qui ne le perçoit pas. Les entreprises du CAC40 se sont largement saisies de la loi Pacte qui leur confère la possibilité d'inscrire une raison d'être dans leurs statuts : selon une étude de Comfluence de juillet 2020, 75% des entreprises du CAC40 affichaient leur volonté de le faire. Et 70% d'entre elles intègrent des thématiques RSE / développement durable à leur raison d'être. >> Lire l'article complet sur le site de The Good

Aide en faveur des investissements de décarbonation des outils de production industrielle

Le volet transition écologique du Plan de relance annoncé par le gouvernement en septembre 2020 comporte un volet "décarbonation de l'industrie" doté d'une enveloppe totale de 1,2 Md€ d'ici 2022, dont 200 M€ dès 2020. Plusieurs dispositifs sont ouverts aux entreprises de toutes tailles dès 2020 pour soutenir l'utilisation de procédés industriels plus sobres en énergie et moins émetteurs de gaz à effet de serre: une aide à l'investissement "sur mesure" pour les projets complexes d'amélioration de l'efficacité énergétique des procédés industriels représentant un investissement de plus de 3 millions d'€; une aide à l'investissement pour des projets complexes de décarbonation des procédés industriels ; une aide au fonctionnement pour la chaleur biomasse industrielle ; une aide complémentaire pour la chaleur industrielle issue de Combustibles Solides de Récupération (CSR) et un guichet de subvention pour une liste pré-déterminée d'équipements de moins de 3 millions d'euros améliorant l'efficacité énergique. >> Lire ce sujet sur le site de l'Agence de service et de paiement


Commande publique

"Le relèvement des seuils va pousser au clientélisme" (Denis Dessus, Cnoa)

L'Ordre des architectes se dit "très circonspect" sur le relèvement du seuil de dispense de procédures pour les marchés de travaux à 100.000 euros. "Cela ne va pas dans le sens de la transparence ni dans celui de l'accès des petites entreprises à la commande publique. Elle peut à l'inverse pousser au clientélisme et à un saucissonnage accru dans les opérations". Encore plus dommageable, selon Denis Dessus, est l'ajout du motif d'intérêt général permettant de passer un marché sans publicité ni mise en concurrence. "Toute action d'un acheteur public étant guidée par définition par l'intérêt général, cette disposition bouleverse toute la logique de l'achat public en permettant de s'affranchir de ses principes, égalité de traitement, liberté d'accès à la commande et transparence des procédures". "Il ne s'agit plus ici de simplification mais d'une dérégulation potentiellement dangereuse, et contraire au droit constant, français comme européen". >> Lire l'article complet sur le site de BatiActu

La Cour des comptes fait un constat d'échec sur la gestion des finances publiques

Dérapages des comptes publics, vision globale illisible des dépenses et des recettes de l'Etat, des collectivités locales et de la Sécurité sociale: la gouvernance des finances publiques doit être améliorée, a plaidé mercredi la Cour des comptes. Dans un rapport publié au moment où les finances publiques sont mises à très rude épreuve par la crise sanitaire et économique, l'institution présidée aujourd'hui par l'ancien ministre Pierre Moscovici fait un constat d'échec de la gouvernance des finances publiques en France. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune

Coronavirus : L'Unicef et l'OPS ouvrent un appel d'offres pour les doses de vaccins contre le COVID-19

Unicef et la Organisation panaméricaine de la santé (OPS) a annoncé ce jeudi des enchères pour au moins deux milliards de doses de vaccinations contre COVID-19. Dans un communiqué, les deux organisations ont déclaré que la période de soumission sera de six semaines et que tous les responsables du développement des vaccins qui espèrent disposer de fournitures d'ici la fin de 2021 sont invités à participer. Comme ils l'ont expliqué, l'objectif est de parvenir à un "accès équitable et accéléré à des vaccins de qualité" pour les 186 économies participant à ce jour à la plate-forme covax, dirigée par le Gavi Vaccine Alliance, la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations et la Organisation mondiale de la SANTE (OMS). Sur les 186 économies participantes, 92 pays à faible revenu recevront un soutien financier dans le cadre de l'engagement de marché anticipé COVAX. Pour 82 d'entre eux, l'UNICEF dirigera l'achat des futurs vaccins, tandis que l'OPS fera de même avec 10 États du continent américain. En attendant, les pays qui participent à la plateforme et qui financeront eux-mêmes les acquisitions pourront acheter les vaccins directement, mais aussi à travers les conditions négociées par l'Unicef ??et l'OPS. >> Lire l'article complet sur le site de MarseilleNews.net

Achat local, "vraiment ?" : le coup de gueule du SNROC

Le SNORC dénonce notamment la politique d'achat de la ville de Paris et de la RATP : 'la Ville de Paris a commandé à une carrière étrangère (pour 2 millions d'euros) les matériaux pour la fourniture des bordures et pierres prévues pour le prolongement du tramway T3 de la Porte d'Asnières à la Porte Dauphine. Toujours en région parisienne, la RATP, après avoir annoncé souhaiter mettre en oeuvre du granit du Tarn a finalement passé sa commande auprès de fournisseurs hors hexagone dans le cadre d'un marché de l'ordre de 6 millions d'euros". Selon le SNORC, ce type de décision de commande publique va à l'encontre des intérêts de tous les acteurs de la filière française. Il va aussi à l'encontre de l'utilisation des ressources locales permettant le maintien de l'emploi en France, le respect de l'environnement (notamment le bilan carbone) et l'aménagement du territoire. >> Lire l'article complet sur le site de Achat Public.info

Thales signe un contrat record pour équiper des frégates allemandes

Thales a signé mardi 17 novembre l'un des plus importants contrats militaires de son histoire. Le groupe français va fournir et intégrer pour 1,5 milliard d'euros les systèmes de mission et de combat des futures frégates de la Marine allemande, a annoncé le groupe français d'électronique et de défense. Ce contrat s'inscrit dans le cadre du programme " MKS 180 ", visant à doter la Marine allemande de quatre frégates polyvalentes, livrables entre 2028 et 2032 et attribué en juin à un consortium européen, mené par le groupe néerlandais Damen . Il s'agit de la plus grande commande navale dans l'histoire de l'armée allemande, la Bundeswehr, et de la première à être pilotée par un chantier néerlandais et non allemand. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Isère : 800 logements et une école bientôt chauffés par une usine Yoplait

Dans son processus classique de fabrication des produits laitiers, cette usine émet en effet de la chaleur fatale, c'est-à-dire de la chaleur produite par un processus industriel dont ce n'est pas le but premier, et qui est pour l'instant perdue. Pour la récupérer et la transformer en énergie verte, deux pompes à chaleur vont donc être installées dans l'usine. Au total, plus de 3 000 MWh d'énergie devraient ainsi être disponibles chaque année, pour couvrir 60% des besoins des 791 logements sociaux du Grand Estressin. Les 40% restants seront quant à eux assurés par des chaudières à gaz, qui sont déjà en place. Avec ce système, la facture de chauffage de ces logements sera réduite. Et les émissions de CO2 émises par leur chauffage sera divisée par deux, soit l'équivalent de 1 300 fois le tour de la Terre en voiture. >> Voir ce sujet sur le site de Engie Solutions

Entre Anne Hidalgo et Total, ça carbure de nouveau

La société vient de décrocher le marché des bornes de recharge pour les véhicules électriques dans la capitale. La décision a été votée ce mardi au Conseil de Paris. Total va reprendre les 1 300 points de recharge laissés en déshérence après l'arrêt du service d'autopartage Autolib', ainsi que les 180 du service Blib', notamment. Le groupe français les rénovera et les exploitera. Il en installera aussi beaucoup d'autres un peu partout dans la capitale. D'ici à début 2021, Total s'engage à proposer un peu plus de 2 300 points de charge électrique aux Parisiens, dont un petit nombre seront destinés aux deux-roues. Quelques "hubs" de recharge rapide seront aussi installés pour les taxis et VTC à la Cité de la mode et à la bibliothèque François-Mitterrand, entre autres. >> Lire l'article complet sur le site du Point


Fleet management

Automobile : la France légalise la chasse aux gros

Le passage finalement retenu à 1,8 t, qui exclut de fait la plupart des modèles des constructeurs français. Comme par hasard. Seuls les Renault Espace et Koleos, pour quelques dizaines de kilos en trop, aurant à acquitter cette taxe, s'ils ne sont pas morts avant. Selon Mme Pompili, cette nouvelle taxe concernerait entre "2 et 3% des immatriculations", soit environ 60 000 véhicules. Mais les Français savent très bien que les dispositions réglementaires se changent d'un trait de plume. Les 1 800 kg de 2022 pourraient fort bien, comme le malus, s'aggraver les années suivantes si les constructeurs ne parviennent pas d'ici là à faire entendre raison au gouvernement. Car, à prestations de sécurité égales, alléger une voiture consiste à la construire en aluminium (c'est le cas de l'Alpine) ou en carbone (c'est le cas des supercars), des techniques hors de prix pour la grande série. Actuellement, tout est orienté vers une fiscalité punitive des véhicules dès l'instant où ceux-ci n'ont pas recours à l'électricité, soit totalement, soit en hybridation.>> Lire l'article complet sur le site du Point

Travel management

Transport décarboné : l'avion et le train à l'amorce d'une révolution

Guillaume Faury, le président exécutif d'Airbus, parle aujourd'hui de "la transition la plus importante que notre industrie ait jamais connue", et veut faire du constructeur européen le "chef de file dans la décarbonisation de l'industrie aéronautique". La technologie doit surtout permettre d'atteindre les objectifs ambitieux fixés par le secteur : une réduction de 50% des émissions de CO2 d'ici à 2050, par rapport à 2005. On attend aussi Boeing et le chinois Comac sur ce terrain... Le ferroviaire subit beaucoup moins la pression que l'aérien. Il n'émettrait en effet que 0,4% des émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports.... Mais il entend néanmoins faire mieux encore dans un avenir très proche. Ainsi doit être lancé, avant les Jeux Olympiques de 2024, le TGV M de la SNCF, un train plus léger et moins consommateur d'électricité. Les progrès seront surtout réalisés au niveau du transport régional. Alstom a déjà franchi une étape depuis deux ans avec son Coradia iLint, train régional à zéro émission basé sur la technologie de l'hydrogène, entré en service en Allemagne. Il a, depuis, reçu de nombreuses commandes. La SNCF prévoit notamment la mise en circulation de son premier TER à hydrogène d'ici 2022... avec l'objectif de sortir totalement du diesel à l'horizon 2035. >> Lire l'article complet sur le site de Déplacements Pros


IT

Washington autorise Qualcomm à vendre des puces 4G à Huawei

Huawei, qui produit ses propres puces maisons, les Kirin, n'a jamais été un grand partenaire commercial pour Qualcomm. Reste que le potentiel du géant chinois à concevoir ses propres puces fait depuis de nombreux mois les frais des sanctions américaines, qui bloquent son accès aux logiciels de conception de puces et aux outils de fabrication. Cette levée partielle des sanctions apparaît donc comme une bouffée d'oxygène pour la firme de Shenzhen, alors même que son stock de puces acquises avant la mise en place effective de ces sanctions pourrait s'épuiser au début de l'année prochaine, paralysant son activité dans le domaine des smartphones. D'autres fondeurs américains comme Micron ont également été empêchées de commercer avec Huawei. Ils précisent avoir effectué des demandes de licences en attente auprès de Washington. Le fondeur américain Intel a de son côté indiqué avoir été autorisé à vendre une partie de sa production à Huawei. >> Lire l'article complet sur le site de ZDNet


RH/ Carrière / Autre

Rémunération des dirigeants : des parts variables sans critères environnementaux, une pratique bientôt impossible

La présence de critères sur la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est demandée depuis deux ans par le HCGE et cela semble désormais intégré par la très grande majorité des grandes entreprises. Pour l'exercice 2019, 90,4 % des sociétés du SBF 120, dont 94,6 % des sociétés du CAC 40, prévoyaient ainsi le versement d'une partie variable à leurs principaux dirigeants mandataires sociaux, selon des éléments liés aux politiques de développement durable. Mais le HCGE demande des améliorations dans l'application de ce principe. Le Haut Comité "attend que les critères RSE soient définis de manière précise", qu'ils soient "lisibles, pertinents et intègrent les enjeux sociaux et environnementaux propres à l'entreprise". Une "simple référence à l'application de politique RSE, le renvoi à un programme interne RSE ou à des enjeux généraux non définis ne sont pas suffisants", précise l'organisme de gouvernance. >> Lire l'article complet sur le site de Novethic


 
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