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Revue de presse achats - semaine du 24 juin

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Revue de presse achats - semaine du 24 juin

Vous n'avez pas eu le temps de surfer sur le Web cette semaine? La rédaction a sélectionné pour vous des articles parus dans les colonnes de ses confrères et susceptibles de vous intéresser car ayant trait aux achats, à la supply, etc. Bonne lecture !

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Supply chain

La chaîne d'approvisionnement mondiale change à mesure que la guerre commerciale sino-américaine se poursuit

Le "découplage", comme appellent certains experts la tendance à déplacer des sections de la chaîne de production hors de Chine, prend de plus en plus d'importance. Ce phénomène n'est pas entièrement causé par les tarifs douaniers. La guerre commerciale a déclenché des discussions au sein des conseils d'administration des sociétés au sujet des risques commerciaux et de la diversification de leur chaîne de production. Les salaires et les prestations sociales des Chinois augmentent. L'environnement économique et juridique en Chine, notamment à l'égard des entreprises étrangères, est difficile. Il est facile pour les experts et les universitaires de banaliser les tendances macroéconomiques. C'est vrai que pour certains produits, la Chine possède une base manufacturière la plus développée et la plus efficace. Pourtant, la diversification de la production est une bonne décision stratégique à long terme, bien qu'à court terme le transfert de la production demandera des investissements, de la formation et des changements logistiques difficiles. Selon Nikkei Asian Review du 19 juin, Apple a demandé à ses principaux fournisseurs d'évaluer le transfert de 15 à 30 % de leurs capacités de production de la Chine vers l'Asie du Sud-Est. >> Lire l'article complet sur le site de Epochtimes

Les dirigeables, une solution d'avenir verte pour le transport de marchandises

Les dirigeables vont-ils s'imposer comme étant une nouvelle solution pour transporter à bas coûts des charges lourdes ou volumineuses ? Lors du Salon du Bourget, ADP Ingénierie, filiale du Groupe ADP (Aéroports de Paris), a signé un protocole d'accord avec la jeune start-up française Flying Whales. Cette entreprise a développé un dirigeable géant de 150 mètres de long, 40 mètres de haut et 60 mètres de large doté d'une capacité d'emport de 60 tonnes. Cet aéronef a été conçu à l'origine pour permettre à l'Office National des Forêts d'extraire du bois dans des zones difficiles d'accès. Ce LCA60T peut charger ou décharger ces bois coupés tout en restant en vol stationnaire. En France, l'extraction de bois en zone difficile est estimée à 1 million de m3 par an. Par extension, les concepteurs ont considéré que ce mode de transport peut permettre d'apporter des réponses à de nombreux problèmes logistiques dans des territoires ou des zones enclavées à travers le monde. >> Lire l'article complet sur le site du Parisien

Prix du transport : au 1er trimestre, le maritime plonge et l'aérien décolle

La dernière note de conjoncture sur les prix de transport du service de la donnée et des études statistiques (SDES) du ministère de la Transition écologique et solidaire vient de paraître. Portant sur le premier trimestre, elle dévoile une progression modérée dans les transports routier et ferroviaire, une baisse sensible dans le transport maritime mais une forte hausse dans le fret aérien. Côté, messagerie et fret express, ils sont restés quasi-stables. Après une chute importante au quatrième trimestre 2018, les prix du transport ferroviaire ont augmenté de 0,2 % au premier trimestre 2019. "La tendance engagée en 2017 de progression lente de l'indice se poursuit malgré un choc au troisième trimestre 2018", indique l'étude. C'est essentiellement l'international qui a porté ces résultats, avec + 0,4 %, contre - 0,2 % pour le national. Sur la même tendance qu'en fin d'année, les prix du transport routier ont légèrement progressé (+ 0,2 %), dépassant ainsi "leur niveau de 2014", indique l'étude. Si les prix du transport de fret de proximité sont en hausse (+ 1,4 %), ils ont chuté dans l'interurbain et à international avec respectivement - 0,1 % et + 0,1 %. >> Lire l'article complet sur le site de Actu Transport Logistique

Les véhicules logistiques embarquent de nouvelles composantes digitales

"Aujourd'hui, un véhicule logistique n'est pas seulement un outil, mais potentiellement un levier de productivité global". Voilà comment Jean-Jacques Boulet, responsable marketing chez le loueur et vendeur Aprolis, résume l'évolution des chariots, transpalettes et autres gerbeurs. Un basculement permis "par l'essor de l'électronique embarquée, d'autant que les technologies sont toujours plus présentes et que leur coût baisse". Un avis partagé par Aurélia Doffenies, responsable marketing des services et formation commerciale chez le constructeur Fenwick : "Le monde de la supply chain évolue, avec des besoins client en perpétuelle mutation, ainsi qu'un environnement réglementaire toujours plus contraignant. Dans ce contexte, Fenwick doit s'adapter et apporter des solutions innovantes. L'accent est donc mis sur le développement de nouvelles solutions embarquées qui vont rendre le chariot intelligent et permettre au client d'améliorer la sécurité de ses opérations, qui n'est plus une option aujourd'hui, et par ricochet sa productivité". De série ou en option, les composantes digitales sont ainsi toujours plus nombreuses au sein de ces véhicules, et en font des outils connectés. >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog

Métier

Economies et efficacité opérationnelle au menu des directions achats

"La recherche d'efficacité opérationnelle s'impose comme le moteur principal de la digitalisation de la fonction achats. Si on observe une accélération du digital au coeur de ces départements, la vision du modèle opératoire associé reste encore à construire. Cette transformation devra d'abord passer par une vision, des objectifs clairement définis et une stratégie globale pour l'ensemble de l'entreprise", analyse Meïssa Tall, associé, responsable de la ligne de services manufacturing & services et de l'offre sourcing & procurement chez Deloitte. (...) Les directions achats s'intéressent aussi à la robotique, qui aurait déjà été mise en place à grande échelle par 8 % d'entre elles, serait en pilote chez 24 % et en cours de réflexion chez 38 % des répondants. De son côté, l'impression 3D aurait été déployée à grande échelle par 6 % des responsables achats, 18 % étant toujours au stade des tests de pilotes, contre respectivement 5 % et 6 % l'an passé. En revanche, l'analyse prédictive comme la réalité augmentée, l'intelligence artificielle (IA) ou la blockchain ne semblent pas - pour le moment - remporter le succès escompté. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Incoterms 2020 : principaux changements

Certains des nouveaux thèmes et changements qui seront évalués lors des réunions du Comité de rédaction, de la nouvelle édition des Incoterms 2020 sont les suivants : Élimination des Incoterms EXW et DDP - Élimination de l'Incoterm FAS - Déplier FCA en deux Incoterms - Création d'un nouveau Incoterm : CNI - Déplier DDP Incoterm en deux Incoterms ( DTP pour Delivered at Terminal Paid et DPP pour Delivered at Place Paid. En plus de l'élimination et de la création de certains Incoterms, le Comité de rédaction analyse d'autres questions à inclure dans la nouvelle version des Incoterms 2020. Parmi celles-ci : sécurité des transports ; règlement sur les types d'assurance-transport ; la relation entre les Incoterms et le contrat de vente international. Espérons que la version des Incoterms 2020 qui entrera en vigueur le 1er janvier de cette année servira à faciliter le commerce international entre les exportateurs et les importateurs, en s'adaptant aux changements survenus au cours de la dernière décennie. >> Lire l'article complet sur Global Negotiator Blog

Les risques d'une récession mondiale s'accumulent pour 2020

Tandis que les guerres commerciales et hausses potentielles du cours du pétrole constituent un risque du côté de l'offre, elles menacent également la demande globale, et par conséquent la croissance de la consommation, dans la mesure où droits de douane et pétrole plus coûteux réduisent le revenu disponible. Face à tant d'incertitude, les entreprises opteront probablement pour une réduction des dépenses en capital et des investissements. Dans ces conditions, un choc suffisamment violent pourrait déclencher une récession mondiale, même en cas de réponse rapide des banques centrales. (...) >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Ces "impôts de production" qui pèsent sur les entreprises

Peu connus, les impôts de production pèsent pourtant plus du double du poids de l'impôt sur les sociétés (IS), avec 72 milliards d'euros en 2016 contre 30 milliards seulement pour l'IS. Pesant 3,6 % de la valeur ajoutée des entreprises, ils sont surtout beaucoup plus lourds que chez notre principal partenaire et concurrent, l'Allemagne, pays dans lequel ils ne pèsent que 0,5 % de la valeur ajoutée. C'est même le niveau le plus élevé observé en Europe, hormis la Grèce ! Contrairement à l'IS, les impôts de production ne pèsent pas sur le profit dégagé par une entreprise, mais frappent aveuglément, avant même de savoir si celle-ci gagne de l'argent. "L'analyse économique enseigne que les impôts sur la production sont les plus nocifs en raison des distorsions qu'ils engendrent tout au long de la chaîne de production. Contrairement à l'impôt sur les bénéfices ou la TVA, les impôts sur la production affectent directement les décisions des entreprises en termes de choix des modes de production et de prix et peuvent donc pénaliser leur productivité et leur compétitivité. De plus, en taxant les entreprises en haut du compte d'exploitation, les impôts sur la production augmentent leur point mort ...", écrivent les auteurs. >> Lire l'article complet sur le site du Point

Matières premières agricoles : Regain de volatilité sur les cours du blé

D'intenses épisodes de précipitation ont touché la Corn Belt, sans accalmie depuis le mois de mars, poussant le ministère américain de l'agriculture (USDA) à revoir fortement à la baisse ses estimations de rendement et de production de maïs. Si ces révisions baissières concernent spécifiquement le maïs, la hausse des prix entraine, par effet domino, celui du blé, d'autant plus que les agriculteurs américains n'ont jamais semé aussi peu de blé. C'est du moins le constat de l'USDA, qui estime que les surfaces réservées au blé, dont les prix ont nettement baissé depuis les sommets enregistrés en 2012, devraient s'établir à 45,8 millions d'acres (12,2 millions d'hectares). Cette baisse des surfaces est évidemment synonyme d'une moindre production, surtout en cas de dégradation des rendements. Si la pluie inquiète outre-Atlantique, c'est au contraire la chaleur qui menace la production russe et plus globalement les origines Mer Noire. Les hautes températures enregistrées depuis le début du mois en Russie (au-dessus de 30°C) constituent effectivement un risque sur le blé, notamment sur sa qualité, qui pourrait être revue à la baisse. Il n'est pas sans rappeler que cette région du globe tend, de par sa production, à s'imposer comme le nouveau centre névralgique du marché du blé. Dans ce cadre, la moindre suspicion d'une baisse de production en Russie constitue un relai acheteur sur les cours du blé. >> Lire l'article complet sur le site de ZoneBourse

Le manque de maïs attendu mondialement dès 2020 illustre l'impact systémique du changement climatique

Selon l'administration américaine, la baisse de production de maïs domestique devrait se situer aux alentours de 9 % sur la saison 2019-2020. Or les États-Unis étant le premier producteur et premier exportateur mondial de maïs, cela signifie que 3 à 5 % de l'offre mondiale va disparaître selon une étude de l'Université de l'Illinois. Le premier impact a été une forte hausse des cours du maïs qui ont grimpé de 24 % en mai. Et les auteurs de l'étude prévoient encore 36 à 52 % de hausse. Mais cette flambée des prix est la partie émergée de l'iceberg. "Le maïs est une denrée largement utilisée dans l'alimentation animale, cette hausse des prix risque de faire augmenter les coûts de production des éleveurs - avec à la clé une hausse des prix pour les consommateurs, notamment sur la viande, les produits laitiers et les oeufs", et ce sur toute la planète, rapporte l'European Climate Foundation. Et il ne devrait pas s'agir d'un épiphénomène. Cité par le Financial Times, Eugene Takle, professeur à l'université d'Iowa, qualifie ces pluies qui affectent la production de maïs de "nouvelle normalité". Il ajoute : "Nous savons très bien ce qui se passe, pourquoi cela se produit et nous en connaissons les causes. Très brièvement, cela commence par le réchauffement de la planète". >> Lire l'article complet sur le site de Novethic

RSE

L'Oréal et Michelin misent sur Carbios, la pépite du biorecyclage des plastiques

La technologie de biorecyclage révolutionnaire de Carbios, qui est adaptable à tous les polymères, pourrait jouer un rôle clef pour atteindre l'objectif du gouvernement : 100 % de plastiques recyclés à l'horizon 2025. Pour arriver à maturité industrielle bien avant cette échéance, la société auvergnate cotée en Bourse a finalisé, ce mardi soir, une augmentation de capital de 14,5 millions d'euros. Comme prévu au lancement de l'opération lundi, trois nouveaux investisseurs poids lourds, Copernicus Asset Management (9 % du capital), L'Oréal (5,6 % via son fonds de capital-investissement Bold) et Michelin Ventures (4,5 %), ont tenu leurs engagements de souscription aux côtés de Truffle Capital, l'actionnaire historique et principal avec 17,5 %, à hauteur de 10,5 millions d'euros. (...) L'entrée de L'Oréal au capital est la suite capitalistique logique de l'accord que le leader mondial des cosmétiques a signé avec Carbios, en octobre 2017, pour cocréer le consortium qui va porter l'industrialisation de son procédé de recyclage enzymatique de produits plastiques en PET (polyéthylène téréphtalate), comme les bouteilles d'eau. La société a identifié l'enzyme qui a la capacité de déconstruire ce polymère usagé en ses constituants d'origine, réutilisés pour produire un PET 100 % biorecyclé aussi performant. Les premières bouteilles ont été fabriquées en février dernier . D'autres grands acteurs, Nestlé Waters, PepsiCo et Suntory, ont rejoint ce consortium en avril 2019 pour mettre à profit cette technologie dans leurs secteurs. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Auchan produira du bioéthanol à partir de déchets de jus d'orange

Auchan va produire du bioéthanol à partir de résidus de jus d'orange de magasins de vente au détail. Cette idée, proposée par l'équipe de Biotransformers, a remporté le troisième marathon Innovation de 25h organisé par Auchan Retail Portugal. Des employés de la société et des participants externes ont assisté au concours. Deux autres projets ont été choisis parmi les concurrents. L'objectif de 3R est de réduire le gaspillage de papier en dématérialisant les factures et les bons de réduction. GreenZone a eu l'idée de créer une zone verte pour la mise en oeuvre de produits frais pour chiens et chats, produits à partir de sous-produits de boucherie. >> Voir l'article (en portugais) sur le site de Hipersuper

Converse met des bouteilles en plastique et des vieux jeans dans ses sneakers All Star

Les ingénieurs maison ont recréé une mini-ligne de production sur laquelle ils sont capables de fabriquer une chaussure en remplaçant la toile originelle par à peu près tout ce qui leur tombe sous la main : un pull en laine, une robe, un sac, une enveloppe en papier... Dans cette matière première, un robot découpe au laser les pièces qui seront ensuite traitées et assemblées sur une semelle classique, pour aboutir à une All Star personnalisée. "Une fois que le concept a été éprouvé, nous avons voulu l'utiliser au profit d'un impact environnemental à grande échelle", explique Brandon Avery, le vice-président chargé de l'innovation. Converse a ainsi choisi de créer trois lignes de Chuck Taylor - le surnom de la All-Star -, son best-seller depuis plus de cent ans, en utilisant des matériaux recyclés. Pour ce programme baptisé "Renew", la marque s'est associée avec les sociétés Thread International et Beyond Retro : la première collecte des bouteilles en plastique et la seconde des jeans jetés à la poubelle, afin de leur donner une seconde vie. Il faut ainsi 11 bouteilles pour recréer une paire, tandis qu'on peut tailler un ou deux modèles dans un seul jean. La troisième source d'approvisionnement, des chutes de tissu, provient des déchets issus des lignes de production classiques de la All Star. Dans les trois cas, à l'oeil comme au toucher, difficile de faire la différence avec la toile originale en coton. "Le défi a été de concevoir des matériaux qui soient les plus proches possible de ceux utilisés dans nos usines afin de ne pas perturber les lignes de production et de pouvoir produire ces modèles en milliers d'exemplaires", retrace Jessica L'Abbe, la responsable des matériaux. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Une entreprise vendéenne a inventé le ciment écologique

Energies renouvelables, modification de la formule... Les cimentiers historiques cherchent, depuis des années, à alléger leur empreinte écologique. Et pour cause : la fabrication d'une tonne de ciment entraîne jusqu'à 900 kg de CO2. Dans un marché dominé par des mastodontes comme LafargeHolcim, une jeune entreprise de Bournezeau (Vendée) qui fait travailler 15 salariés, Hoffmann Green Cement Technologies (HGCT), joue les trouble-fêtes. Son invention ? Le ciment écologique, à base de déchets industriels produits en France. Breveté, il est composé de boues d'argile que l'on obtient après le lavage des carrières, de granules issus de la fonte d'acier et de gypse, roche que l'on retrouve notamment dans les déblais du Grand Paris. "Vous n'avez plus besoin d'aller chercher du calcaire dans des carrières ni de le cuire à 1 450 degrés pendant 18 heures en utilisant du charbon", illustre Julien Blanchard, le président de HGCT. >> Lire l'article complet sur le site du Parisien

La SNCF prend le virage de l'énergie verte made in France

C'est une petite révolution dans le paysage électrique français : pour la première fois, un grand groupe -la SNCF- va acheter directement et pendant une longue période de l'électricité verte auprès d'un producteur s'engageant pour ce faire à construire de nouveaux parcs en France. La SNCF a ainsi signé avec le développeur Voltalia un contrat pour acheter, pendant vingt-cinq ans, la production de trois nouveaux champs solaires qui seront construits sur 136 hectares dans le Gard et le Var, pour une puissance totale de 143 mégawatts. "Cela représente 3,6 % de la consommation de traction de la SNCF, soit une production de 207 gigawattheures. C'est l'équivalent de la consommation d'une ville de 40.000 habitants", indique Mathias Emmerich, directeur général délégué de SNCF Mobilités. Le projet, qui s'inscrit dans l'ambition plus large de la SNCF d'atteindre la neutralité de ses émissions (gaz à effet de serre et particules) d'ici à 2035, devrait être suivi d'autres signatures. "Notre ambition est d'acheter environ 20 % de l'électricité de traction (6,4 térawattheures) de la SNCF via ces contrats de long terme, soit de 6 à 7 opérations dans les deux à trois ans à venir" indique Mathias Emmerich. Une dizaine de "discussions avancées" ont déjà eu lieu dans le cadre de ce premier contrat. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Commande publique

Le Gouvernement veut relever le seuil des marchés publics à 35 000€

La Gazette s'est procuré le projet du gouvernement de relever les seuils des marchés publics à 35 000 euros dans la foulée de sa future loi "engagement et proximité". Une mesure censée répondre aux attentes d'un certain nombre d'élus qui se plaignent des lourdeurs des règles de la commande publique. Sur le terrain, les acheteurs voient globalement d'un bon oeil cette réforme, qui leur simplifierait le travail et faciliterait l'accès des PME à la commande publique. D'autres s'inquiètent des possibles risques juridiques. >> Lire l'article complet sur le site de la Gazette des communes

Confidentialité des offres : une fuite d'informations confidentielles dans la presse suspend-elle la signature du contrat ?

Dans un arrêt du 24 juin 2019, le Conseil d'État a jugé que la diffusion dans la presse d'informations confidentielles, en cours de procédure et sans responsabilité de l'acheteur, impose à ce dernier de suspendre la signature du contrat afin d'étudier les conséquences de cette divulgation. Dans cette affaire, des informations confidentielles relatives à l'offre d'une société candidate à la passation d''une convention de délégation de service public avaient fuité dans la presse en cours de procédure. La collectivité, qui en avait été informée mais n'était toutefois pas fautive dans cette diffusion, avait tout de même décidé de poursuivre la procédure et de signer le marché. Le juge du référé précontractuel du tribunal administratif de Bastia avait donné raison à la collectivité et validé la passation du marché. Il retenait dans sa décision le fait que la fuite des informations n'était pas imputable à la collectivité. Si le Conseil d'État valide lui aussi la passation du marché, c'est cependant en adoptant un tout autre raisonnement. Il retient en effet que "la personne publique informée, avant la signature d'un contrat, de l'existence d'une irrégularité de procédure affectant le choix du concessionnaire doit s'abstenir de signer le contrat litigieux, alors même qu'elle ne serait pas responsable de cette irrégularité ". Ainsi, lorsqu'est constatée, au cours de la procédure de passation, une divulgation d'informations relatives à l'offre déposée par un candidat à l'attribution du contrat, "il appartient à la personne publique d'apprécier si cette divulgation peut être regardée comme étant de nature à porter atteinte au principe d'égalité entre les candidats". >> Lire l'article complet sur le site de Actualités du droit

Une note demande la suspension de l'emploi des motos des forces de l'ordre

La moto Yamaha MT 9 Tracer 900 cm3 pose problème aux forces de l'ordre. La sous-direction de la sécurité publique et de la sécurité routière de la gendarmerie nationale a rédigé une note pour suspendre l'emploi de cette grosse cylindrée, rapporte Le Parisien. Une centaine de motos sur les 450 utilisées par la gendarmerie sont concernées. "Certaines fourches ont pu être montées par Yamaha avec un outil non adapté (clé à choc). En conséquence, la fourche de suspension peut être fragilisée", affirme une note interne consultée par Le Parisien. Cette moto équipe jusqu'à présent les escadrons départementaux de sécurité routière, ainsi que des formations motorisées de la police nationale et des motards de certaines polices municipales. Seules certaines régions sont concernées: la Corse, la zone de défense Sud mais aussi les départements de l'Essonne, de Seine-et-Marne, de la Marne et de la Haute-Marne ainsi que le Centre national de formation à la sécurité routière de Fontainebleau. "Dès qu'on atteint les 200 km/h, ces motos guidonnent et c'est embêtant car ce sont des vitesses auxquelles nous allons régulièrement, lors d'interceptions de voitures puissantes", confie au Parisien un policier l'Essonne. >> Lire l'article sur le site de BFM TV

Comment Paris a élaboré son FMS à la française pour vendre 442 blindés à la Belgique

A l'image de son partenariat dans le domaine naval avec les Pays-Bas, la Belgique recherchait, au-delà de la simple acquisition de véhicules blindés, un partenariat capacitaire stratégique dans le domaine terrestre. Après quelques recherches, elle s'est finalement tournée en juin 2017 vers la France dans le cadre du renouvellement de sa composante terrestre motorisée à l'horizon de l'année 2025. La Belgique souhaitait un partenariat de long terme avec la France dans le cadre de son acquisition d'une capacité de véhicules blindés multirôles (Griffon) et d'engins blindés de reconnaissance et de combat (Jaguar) équipés de radios Contact (Thales) et du système d'information SICS (Bull). Soit le programme Scorpion. Après plus d'un an de négociations, l'accord a été signé le 7 novembre 2018 à Paris. >> Lire l'article complet sur le site de La Tribune

Fleet / Mobilité

Vers une fiscalité indexée sur le poids des voitures et le 100 % électrique ?

L'auteur propose aussi une solution pour les véhicules d'entreprise, généralement assujettis à une fiscalité annuelle telle la TVS en France et pour lesquels les conducteurs ne paient généralement pas le carburant. Un rabais "pourrait être calculé chaque année pour les voitures hybrides rechargeables (VHR) en faisant remonter les données de consommation réelle de carburant", de manière à "s'assurer qu'elles sont rechargées régulièrement et utilisées la majorité du temps en mode électrique". Seraient privées de rabais les voitures électrifiées de plus de 2 t en 2021, puis de plus de 1,5 t en 2025 ; mais aussi celles dont le contenu carbone de l'électricité utilisée pour leur production et celle de leurs batteries serait supérieur à une limite réglementaire fixée par l'UE. Enfin, l'auteur met en avant la nécessité de mettre au point des batteries à faible teneur en cobalt, de développer des filières de recyclage des batteries et de raffinage des métaux rares utilisés pour leur production, de manière à garantir à moyen terme l'autonomie de l'UE dans la fabrication des VE. >> Lire l'article complet sur le site de Flottes Automobiles

L'arrêté sur les avantages en nature pour véhicules électriques enfin publié au Journal Officiel

Le Ministère des Solidarités et de la Santé a publié un arrêté facilitant la mise à disposition des véhicules électriques par les employeurs. Les salariés faisant le choix de l'électrique bénéficient désormais d'un abattement dans le calcul des avantages en nature pouvant atteindre 1 800 euros. Quant aux frais liés à la recharge, ils sont considérés comme nuls pour les déplacements personnels. >> Lire l'article complet sur le site de l'AVERE

Gestion de flotte : quand les chariots décryptent l'activité en entrepôt

Chaque jour, ils parcourent les entrepôts en long et en large, traçant dans leur sillage les contours d'activités logistiques diverses : les véhicules logistiques ont dépassé leur simple statut d'outils mécanisés pour venir collecter de la donnée et des événements tout au long de la chaîne logistique. Une modification permise par l'évolution des logiciels de gestion de flotte proposés par les constructeurs internationaux. "La demande a réellement changé ces dernières années : les gestionnaires veulent de l'information en temps réel, apportée directement par des connecteurs Bluetooth, GPRS ou wi-fi. Et avec la démocratisation des outils de digitalisation, les possibilités se multiplient afin de proposer aux clients de véritables outils d'aide à la décision", explique Jean-Jacques Boulet, responsable marketing chez Aprolis, loueur et vendeur de matériel de manutention. "Nous remarquons un intérêt de plus en plus fort pour nos solutions de suivi de l'activité de la flotte de véhicules", explique de son côté Elena Perennes-Lonchamp, responsable nationale des ventes SAV chez Jungheinrich France. "Ce sont des informations auxquelles ils n'ont pas forcément accès ou qui sont potentiellement fastidieuses à faire remonter. Récupérer les données des horamètres (appareil mesurant le nombre d'heures d'utilisation d'un moteur) pour contrôler l'activité d'un parc chariots par exemple nécessite de faire le tour de chaque véhicule. L'avantage des solutions de gestion de flotte est de pouvoir accéder à l'ensemble de ces données instantanément et en ligne", ajoute-t-elle. >> Lire l'article complet sur le site de VoxLog

Quels regard les loueurs longue durée portent-ils sur leur métier ?

Globalement, les adhérents du syndicat retiennent 2018 comme "une bonne année". Elle a été "très bonne" pour 23 % des répondants. Cependant, 15 % des loueurs indiquent avoir "rencontré des difficultés sur les commandes de véhicules et leurs délais de livraison en raison des changements de motorisations". D'ailleurs, le principal fait ayant marqué leur année a été "l'avènement de la norme WLTP", ainsi que "les problématiques liées à la transition énergétique". Quoi qu'il en soit, tous arrivent à se projeter sur le marché. Ainsi, 84 % des adhérents interrogés affirment que "leur objectif numéro un pour les deux ans à venir est la croissance". Pour y parvenir, les loueurs - comme Arval, Athlon, ALD, Alphabet, etc. - misent sur "davantage d'offres spécifiques et personnalisées pour les pros". >> Lire l'article complet sur le site de Automobile Entreprise


Travel

La réduction des budgets voyages nuit à la performance des entreprises

Des budgets trop serrés et des politiques de voyages trop strictes ne rendent pas les employés heureux ou productifs, alors que les entreprises qui dépensent davantage en voyages en retirent d'importants bénéfices, notamment en termes de fidélité de la clientèle, de satisfaction des employés et de part de marché. Ces éléments ressortent d'un nouveau rapport de la Harvard Business Review et de la société de gestion de voyages Egencia. Pour cette étude, les auteurs de la Harvard Business Review ont interrogé 587 chefs d'entreprise, principalement en Amérique du Nord et en Europe, sur la culture de voyages de leur entreprise et l'impact qu'elle a eu sur la performance commerciale au cours de la dernière année. Près de la moitié des répondants , qui ont fait état d'une forte culture des voyages dans laquelle les voyages étaient perçus comme une occasion d'investissement plutôt que comme un coût à réduire au minimum, ont constaté d'importantes améliorations commerciales.>> Lire l'article complet sur le site de DéplacementsPros

Carrière / Management... et autres !

Le manager du futur devra être un neuro-manager

Isabelle Rouhan imagine que le neuro-manager devra adapter son mode de management à chaque collaborateur ou collaboratrice. Exit les stratégies monocordes et descendantes : les équipes auront des consignes personnalisées et un suivi adapté dans un objectif d'efficacité. Il sera aussi en charge de faire évoluer les pensées, les émotions et les comportements des équipes afin de servir les missions de l'entreprise à court et long termes. Une formation sur les applications pratiques des neurosciences est un préalable indispensable. Cela demande de comprendre les rudiments de la biologie et de la chimie du cerveau, et de la psychologie. L'objectif : être capable d'identifier le rôle des émotions dans le processus de décision, mais aussi quand et comment ces émotions sont déclenchées. >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN

La communication interne, alliée sous-estimée dans l'engagement des salariés

Le salarié engagé fait davantage que son strict travail et le fait pour l'entreprise, en mobilisant un sentiment. Ce dernier point est essentiel. La plupart des auteurs insistent sur le fait que l'engagement est le seul état où le collaborateur mobilise toutes les dimensions de son individualité : spirituelle, émotionnelle, intellectuelle et physique. Et de surcroît, toutes les dimensions de ses préférences relatives à l'emploi, la consommation et la citoyenneté. C'est en cela qu'il diffère de la satisfaction et de la motivation. >> Lire l'article complet sur HBR

SNCF, EDF, grande distribution... Comment les entreprises françaises s'organisent face à la canicule

La SNCF a déclenché le plan "fortes chaleurs". Concrètement, elle mettra à disposition 450.000 bouteilles d'eau de 50 cl et près de 200.000 coffrets-repas dans des gares afin de prendre en charge les voyageurs en cas de perturbations. Le matériel et l'infrastructure sont également placés sous haute surveillance lorsque le thermomètre grimpe. Les câbles d'alimentation électrique qui permettent de faire rouler les trains se relâchant sous l'effet de la chaleur, des tendeurs équipés de poids sont placés pour compenser cette variation. La SNCF se réserve aussi le droit de limiter la vitesse de ses trains pour éviter tout risque: des températures supérieures à 45 degrés peuvent en effet dilater les rails. Toute période de canicule se traduit généralement par un pic de consommation d'électricité, conséquence directe de l'utilisation accrue de climatiseurs et de ventilateurs. Le gestionnaire du réseau à haute tension RTE estime ainsi que chaque degré au-dessus des températures normales de saison se traduit par une hausse de consommation de 500 MW, soit l'équivalent de consommation de la ville de Bordeaux. RTE se veut cependant rassurant: l'approvisionnement sera assuré sans problème. >> Lire l'article complet sur le site de Challenges

Canicule au travail : comment y faire face ?

Les équipes de chez Bold, spécialisées dans l'accompagnement légal et juridique des start-up, ont dressé la liste des obligations des employeurs selon le Code du travail : Mettre à disposition de l'eau fraîche et potable à proximité des postes de travail (articles R. 4225-2 et R. 4225-4) ; Vérifier la ventilation des locaux (articles R. 4222-1 et R. 4222-9); Aménager les postes extérieurs pour limiter les contraintes physiques et s'assurer que le port de la tenue de travail et les protections individuelles soient compatibles avec les fortes chaleurs (article R. 4225-1) ; Évaluer les risques thermiques dans le document unique d'évaluation des risques professionnels (Article R. 4121-1). >> Lire l'article complet sur le site de l'ADN


 
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