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Revue de presse achats - semaine du 14 décembre

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Revue de presse achats - semaine du 14 décembre
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Vous n'avez pas eu le temps de "surfer" cette semaine? La rédaction a sélectionné, pour vous, des articles parus cette semaine sur le Web et susceptibles de vous intéresser.

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"Yuka a fait trembler les industriels", estiment les experts de Terra Nova

Ainsi, selon Terra Nova, "les applications ont permis de faire bouger les lignes et le rapport de force entre le consommateur, les distributeurs et les transformateurs"(...) A l'image d'Intermarché qui a modifié ses recettes pour être "Yuka compatible" ou de Liebig qui a substitué des additifs pour rendre ses soupes plus naturelles, les industriels qui acceptent de jouer le jeu de la transparence verraient leurs résultats financiers s'améliorer. Selon les données citées par Terra Nova, les aliments disposant d'un Nutri-Score A et B affichent une croissance de 1,1% et 0,8%. La note cite également le groupe Roquette, fournisseur d'ingrédients pour les industriels de l'agroalimentaire qui a vu son résultat opérationnel doubler en quatre ans sur la période 2015-2018. La raison de ce succès ? Le pivotage de l'industriel qui est passé des "matières premières agricoles classiques à une production plus spécialisée d'ingrédients et de protéines végétales, comme par exemple la protéine de pois." Si certains industriels engagés n'ont pas hésité à se plier aux nouvelles exigences des consommateurs, nombreux sont ceux qui se sont montrés sévères lors de l'apparition des applications de notation. "Malheureusement, si certains industriels acceptent de jouer ce jeu, ce n'est pas le cas de tous et certains d'entre eux mènent un lobbying actif contre ce renforcement de l'information et du pouvoir de décision des consommateurs", précise le Think Tank. >> Lire l'article complet sur le site de l'Usine Nouvelle

Caméras-piétons : l'encombrant fournisseur chinois de la police

La partie s'annonce bien compliquée pour le ministère de l'Intérieur en raison d'un fournisseur devenu quelque peu encombrant : Hikvision, une société chinoise spécialisée dans les dispositifs de vidéosurveillance. Son actionnaire principal, coté à la Bourse de Shenzhen, est une entreprise publique, China Electronics Technology Group. Le département de la Défense américain a placé, en juin dernier, cette entreprise sur la liste des groupes ayant des liens cachés avec l'Armée populaire de libération. Une accusation rejetée en bloc par les dirigeants, qui estiment être victimes "d'un différend politique et commercial plus large". Le département du Commerce des Etats-Unis avait déjà inscrit Hikvision sur sa liste noire l'an dernier en raison de son implication supposée "dans des violations des droits de l'homme" visant la minorité musulmane ouïghoure. Pour autant, "la décision des autorités américaines n'impose aucune restriction aux filiales étrangères, y compris en France", souligne le groupe, qui vient de répondre à un nouvel appel d'offres de la place Beauvau. Objectif : équiper les forces de l'ordre de 30 000 caméras-piétons pour un montant de 15 millions d'euros. >> Lire l'article complet sur le site de l'Expansion

Les Ouïgours, victimes de travail forcé dans les champs de coton du Xinjiang

Plus de 500 000 Ouïgours sont forcés de ramasser du coton au Xinjiang, selon les résultats d'une recherche dont fait état le quotidien britannique The Guardian le 15 décembre. Ce rapport, diffusé par le Center for Global Policy, a été rédigé par Adrian Zenz, chercheur allemand déjà à l'origine des révélations sur les camps d'internement dans la Région autonome du Xinjiang (RAX) et sur les politiques de contrôle forcé des naissances, incluant des stérilisations, imposées aux femmes ouïgoures. Plus de 20 % du coton produit dans le monde vient de la RAX, ce qui représente 84% du coton produit en Chine. Selon le rapport, ce coton chinois est produit dans des conditions d'atteinte aux droits de l'homme par des Ouïgours ou autres minorités musulmanes de la RAX. >> Lire l'article complet sur le site de Courrier International

Embaucher un directeur des achats - vous ne pouvez pas vous permettre de ne pas le faire

Par Nikesh Parekh, p-dg de Suplari - "En exploitant intelligemment les données, le CPO peut s'associer avec les départements pour trouver des opportunités intelligentes de libérer un budget afin qu'ils puissent investir dans des choses plus stratégiques. En matière d'approvisionnement, l'avenir de la technologie n'est pas simplement "respectez-vous votre budget ou respectez-vous votre budget?" Il est temps de supprimer cette corvée des directeurs financiers et de donner aux directeurs des achats les ressources et le statut dont ils ont besoin pour faire la différence dans l'organisation. >> Lire la tribune dans son intégralité sur le site de CFO.com

Méthanisation : une centrale d'achats pour réduire les coûts

La méthanisation doit devenir plus compétitive. Le Gouvernement souhaite atteindre une baisse de coûts de production de 30 % d'ici 2030. La programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) cible une baisse des coûts de production du biométhane injecté à 75 euros par mégawattheure (MWh) en 2023 et à 60 euros en 2028. La standardisation des procédés et la professionnalisation des acteurs doivent permettre d'y parvenir. C'est sur cette idée qu'a été lancée la start-up Magma Energy, début 2020. Il s'agit d'une centrale d'achat dédiée aux producteurs d'énergies renouvelables, et notamment de biogaz. L'idée : standardiser et massifier les commandes, pour réduire les coûts. " Nous ciblons les équipements standardisables, ce qui exclut le génie civil. En revanche, les systèmes d'épuration, les pompes, les bâches, les trémis, etc. sont standardisables ", explique Thierry Gahamanyi, le fondateur. L'achat groupé peut également porter sur les consommables, comme le charbon actif, la fourniture d'électricité verte et pourquoi pas, un jour, les matières premières. Les contrats de maintenance peuvent également être négociés de manière groupée. >> Lire l'article complet sur le site de Actu Environnement

Immobilier de bureaux : la valeur sanitaire s'impose

Par Ingrid Nappi, professeure à l'ESSEC, titulaire de la chaire Immobilier et Développement durable et de la chaire Workplace Management - "Le bureau post-covid, devra permettre à ses occupants de lui garantir une sécurité sanitaire optimale durant toute la journée, aussi bien au niveau des espaces que des volumes, tant au niveau du poste de travail et de son environnement immédiat que des installations aéroliques (ventilation, renouvellement d'air, climatisation). Les bureaux de backoffice devront être repensés, l'open-space et le flex office redéfinis. Les bureaux en entreprise conçus "comme à la maison" auront-ils un sens alors que le salarié contraint au télétravail, souvent dans sa propre cuisine, va souhaiter retrouver en entreprise un espace différent de celui de la maison ? Alors que depuis une dizaine d'années, on a cherché par tous les moyens à densifier les espaces de travail pour accueillir le maximum de personnes et optimiser les surfaces pour un coût au m² toujours de plus en plus élevé, la problématique ne serait-elle pas aujourd'hui plutôt de dé-densifier les espaces afin de respecter les règles d'hygiène et de distanciation, au profit d'espaces nouveaux." >> Lire la tribune complète sur le site de La Tribune

Quand le débat autour de la relocalisation industrielle prend vie

Si une page blanche m'était donnée, je choisirais plutôt "renaissance industrielle" pour qualifier ce mouvement de reconquête productive. Mais on ne choisit pas les mots-totems... Le sujet de l'industrie était tombé en désuétude depuis des décennies, on peut se réjouir de sa réémergence, presque indépendamment du mot qui le porte. Va donc pour "relocalisation" ! Techniquement, la relocalisation, c'est aussi la conséquence d'un choix industriel qui consiste à rapatrier des productions. Ces choix s'inscrivent d'ailleurs dans les tendances structurelles de notre outil productif : la digitalisation qui diminue l'impact des écarts de masse salariale, les enjeux environnementaux qui contraignent les acheminements lointains (CO2 lié au transport), etc. Tout cela concoure à rapprocher la production et les marchés. Une étude du CNA et de PwC France, publiée en juillet 2020, porte précisément sur la sécurisation des approvisionnements stratégiques entre entreprises (en B2B). Elle met en évidence 58 catégories de produits propices et prioritaires pour des relocalisations de production, pesant globalement 115 milliards d'euros d'importations par an. Évidemment toutes ces catégories ne seront pas entièrement relocalisées ! Si on émet l'hypothèse que seulement 20 % suffisent à sécuriser les approvisionnements, on révèle tout de même la possible création 70.000 emplois directs. >> Lire l'article complet sur le site de Industry4Good

"Il faut intégrer le coût d'utilisation de la terre dans nos retours sur investissement"

Les entreprises n'ont pas tenu compte jusqu'à présent du coût d'utilisation de la terre. Nous avons emprunté gratuitement à l'environnement alors qu'il faudrait calculer nos retours sur investissement en fonction du prix réel de l'utilisation de l'énergie, des émissions de carbone , etc. Avec ce nouveau prisme, les ROI des projets seront très différents. Et souvent plus long. Si l'on va vers la vérité des chiffres, nous allons constater des coûts supplémentaires dans nos comptes de résultat, mais aussi de nouveaux actifs immatériels à notre bilan, en lien avec notre image, nos relations avec nos collaborateurs, nos fournisseurs, etc. Actuellement, nous surévaluons la profitabilité des entreprises et nous sous-estimons les actifs à nos bilans. Certes, il sera difficile de faire bouger les normes IFRS, mais il faut prendre en compte ces sujets dans notre analyse financière pour déterminer la prime de risque réelle ou la volatilité des performances. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Matières premières

Pourquoi le fer atteint des sommets

Dans les entrepôts chinois dorment encore 128,7 millions de tonnes, le plus bas niveau depuis octobre. Mais selon Goldman Sachs, la jauge pourrait passer sous les 100 millions mi-2021, ce serait une grande première depuis 2016. La crainte de pénurie est peut-être exagérée, mais les opérateurs sont décidés à acheter du fer tant qu'il y en a, ce qui explique la flambée des dernières semaines. Cette tendance est-elle durable ? Difficile à croire, juge Daniel Brisemann, de Commerzbank : "La hausse a été largement alimentée par la spéculation", déconnectant les prix des fondamentaux du marché. Afin de calmer les esprits, le Dalian Commodity Exchange s'apprête d'ailleurs à resserrer les exigences de fonds propres pour les investisseurs dès lundi. "On se demande combien de temps encore les consommateurs chinois de minerai vont rester assis et accepter ces prix élevés. Par le passé, quand les cours ont été hauts sur une période longue, ils se sont tournés vers le minerai domestique, abondant et de moindre qualité, pour forcer les prix vers le bas", explique l'expert allemand. >> Lire l'article complet sur le site des Echos

Envolée de 104% des achats américains de bois de Côte d'Ivoire

Quant à l'Europe, le non-accord avec le Royaume Uni va entraîner d'importants changements et ce d'autant plus que le Royaume Uni, davantage que la plupart des pays européens, dépend de l'importation de bois pour sa filière. En outre, les fabricants britanniques importaient beaucoup de leur bois via l'Union européenne et s'approvisionnait beaucoup à court terme, de "la main à la bouche", ce qui leur évitait de détenir des stocks. Les autorités ont mis en garde l'industrie par rapport aux délais potentiellement plus longs et donc une moindre fluidité dans l'approvisionnement du mois dans un premier temps. Ceci dit, Londres a réduit de nombreuses lignes tarifaires à l'importation par rapport aux tarifs de l'UE. Ainsi, les bois durs tropicaux entreront sans droit de douane au Royaume uni alors que l'UE taxe à 2%. >> Lire l'article complet sur le site de CommodAfrica


Supply chain

Un nouveau modèle supply chain pour la distribution des agro-fournitures

Par Nicolas Chaudier et Vincent Maligne, managers chez Newton.Vaureal Consulting - "Nos travaux montrent que le modèle supply chain de demain est un mix entre une centralisation des volumes pour réduire les coûts logistiques et une exploitation pertinente du réseau local pour être réactif. Ainsi, il n'existe pas de modèle unique, même si tous reposent sur cinq composantes clés : Intégration d'une approche multicanale dans le schéma directeur logistique ; Planification des activités permettant de mieux anticiper les volumes futurs à traiter tout en dégageant des marges de réactivité ; Visibilité sur l'exécution des commandes de bout en bout pour informer autant les acteurs de la chaine que les clients ; Évolution des fonctions pour permettre la professionnalisation des activités planification, logistique, transport et ADV; Mise à niveau des outils IT dédiés à la gestion des flux (ERP, WMS et TMS) avec des interfaces performantes, des aides à la décision et des tableaux de bord. Les gains apportés sont ainsi de trois ordres : 1. Réduction des coûts de distribution (les gains obtenus atteignent en moyenne 10 % à 15 % des coûts logistiques actuels) ; 2. Alignement de la promesse de service a minima sur celle des "pure players" qui perdent ainsi leur avantage compétitif et 3. Réduction des stocks déployés. >> Lire la tribune dans son intégralité sue le site de VoxLog

Jennifer Labatut-Darbas défie Amazon sur son propre terrain !

L'entreprise familiale ne recule pas devant les performances d'un Amazon qui a placé la barre haut avec des livraisons de plus en plus rapides. La présidente de Labatut est convaincue qu'une entreprise française, bien organisée et solide, peut prendre des parts de marché sur la logistique urbaine. Elle prédit même l'avenir pour la prochaine génération : d'ici vingt ans maximum, la livraison urbaine devrait représenter la moitié du chiffre d'affaires de l'entreprise. Dans l'immédiat, l'entreprise toulousaine va s'attaquer au nord de la France sur ce créneau après avoir fait ses preuves dans d'autres métropoles françaises. Une ambition à la hauteur de son arrière-grand-père qui a commencé avec une charrue et un attelage de boeufs et a fondé son entreprise en achetant son premier camion à l'armée américaine en 1945. >> Lire l'article complet sur le site de Entreprendre


Commande publique

Loi ASAP : acheteurs, simplifiez et accélérez... Si ce n'est déjà fait !

Dans la continuité d'un mouvement d'éclatement des différents seuils existants, l'article 142 de la loi ASAP ouvre la possibilité de conclure des marchés de travaux sans publicité ni mise en concurrence ayant une valeur inférieure ou égale à 100 000 € HT. Le recours à cette disposition par les acheteurs n'est possible que jusqu'en décembre 2022. De plus, un lot d'une valeur de 100 000 € HT peut profiter de cette facilité sous réserve qu'il ne représente pas plus de 20% de la valeur totale estimée de l'ensemble des lots. Le reste des seuils rappelé dans un précédent article demeure en l'état... pour le moment. L'insertion est également visée par ce mouvement de "simplification" puisque la réservation d'un marché qui devait, pour une mise en concurrence, bénéficier aux ESAT ou aux SIAE peut désormais au cours d'une même procédure bénéficier à ces deux catégories de structures. >> Lire ce sujet sur le site du GIP Maximilien

Comment le Covid-19 a bouleversé la commande publique

"Au-delà de la mise en place de la visio, cela a nécessité un très gros travail en amont, pour border la procédure du point de vue juridique en cas de recours. Sans le confinement, il est clair qu'on aurait mis beaucoup plus de temps à s'y mettre", note Nathalie Parry, directrice de la commande publique au département du Cher, qui a organisé sa première CAO en visio au mois de mai. Mieux préparée, la région Bretagne, elle, n'a eu qu'à affiner ses procédures pour sauter le pas. "Avant le Covid, nous avions initié ce système pour notre élu brestois afin de lui éviter de se déplacer. Avec le confinement, nous l'avons généralisé pour continuer à fonctionner normalement, et nos élus s'y sont faits sans problème", explique Anne-Sophie Bourgeois, adjointe au chef du service des affaires juridiques de la région. >> Lire l'article complet sur le site de La Gazette des communes

Procès en appel pour favoritisme: un an de prison avec sursis requis contre Gallet

Le parquet général a requis jeudi contre Mathieu Gallet, accusé de favoritisme lorsqu'il dirigeait l'Institut national de l'audiovisuel (INA), une peine d'un an de prison avec sursis et 40.000 euros d'amende, a indiqué à l'AFP l'avocat de l'ancien PDG de Radio France. >> Lire l'article complet sur le site du Figaro


RSE

Alimentation : Qui gagnera la timbale de l'Eco-score ?

En fonction du mode de calcul, le scoring vert privilégiera ou non le label bio, les circuits courts, la saisonnalité, l'emballage carton... Si, comme son alter ego dans la nutrition le Nutri-score, son apposition ne sera pas obligatoire, l'Eco-score pourrait donc avoir un impact significatif sur la stratégie et les ventes des géants de l'agro-alimentaire. Pour ce qui est du cadre, la loi instaure l'analyse de cycle de vie (ACV) comme "socle principal" de toutes les expérimentations. Il s'agit de mesurer les flux de matières et d'énergies nécessaires à la fabrication d'un produit jusqu'au traitement de son déchet. L'Ademe a ainsi compilé dans sa base Agribalyse les ACV de 2 500 aliments. Un travail à la fois titanesque et insuffisant. "Agribalyse recense une dizaine de fromages, alors qu'il en existe plusieurs centaines. >> Lire l'article complet sur le site de l'Expansion

Les déchets du bâtiment deviennent des ressources

Si le cadre législatif est favorable et que les acteurs ont pris conscience que leurs déchets pouvaient se transformer en ressources (le béton peut par exemple être réutilisé), la mise en place de filières viables reste compliquée. 78 plateformes existantes ont bien été identifiées sur le territoire Paris-Seine-Saint-Denis, sur 170 sur l'ensemble de la métropole du Grand Paris, et 71 nouveaux sites sont proposés pour devenir de nouvelles plateformes potentielles. Mais... "Il existe déjà des structures de réemplois ou de revalorisation qui sont plutôt de l'ordre de l'expérimentation, soit de petite taille, explique Amélie Noury. Cependant, nous avons mis en lumière dans l'étude des exemples de chantiers vertueux en matière de réemploi des déchets du BTP qui pourraient être plus largement mis en oeuvre." Celui de Chatenay-Malabry (Hauts-de-Seine) sur le site de l'ancienne école Centrale Paris se veut en effet exemplaire. Au menu de ce chantier porté par la Semop, qui verra la construction de 2 200 logements, 40 000 m² de bureaux, 15 000 m² de commerces, et des équipements tels qu'une ferme urbaine : déconstruction avant démolition, recyclage et réemploi, utilisation de matériaux biosourcés et économies d'énergies.>> Lire l'article complet sur le site du Nouvel Economiste

Comment les entreprises verdissent leurs modèles économiques

Dans les grands groupes, en revanche, les lignes bougent plus lentement. Certes, Decathlon entend passer de la vente de vélos et équipements à une proposition "all inclusive" visant à favoriser le développement de la mobilité douce. Certes, Philips Healthcare développe un programme de reprise des gros appareils médicaux et bascule progressivement vers un modèle de leasing. "On voit cependant peu de changements radicaux", regrette Valentina Carbone" (...) Spécialiste des dalles de moquettes à usage professionnel, la société américaine Interface, cotée au Nasdaq, en est la preuve. "En 1994, nous avons été recalés sur un appel d'offres incluant une clause environnementale", raconte Eric Rampelberg, directeur général de la zone Europe du Sud. Un déclic. Finies les fibres en polyester, les colles, les sous-couches en goudron... Place aux matériaux biosourcés et au recyclage des déchets de production. "En faisant pivoter notre modèle, on a réduit de 96 % nos émissions de CO2 et de 74 % notre impact carbone", se félicite Eric Rampelberg. Le tout en engrangeant toujours 1,3 milliard de dollars de chiffres d'affaires annuel. Prochaine étape ? Etre régénératif à l'horizon 2040. "La question pour les entreprises n'est plus de savoir si la transition écologique se fera ou non, analyse Sylvain Boucherand, CEO du cabinet de conseil B&L. Quand on aura épuisé toutes les ressources, il faudra bien qu'elles trouvent d'autres moyens de produire. Mais elles peuvent décider de le faire dès aujourd'hui. Si elles ne prennent pas le changement par la main, c'est lui qui les prendra à la gorge." >> Lire l'article complet sur le site des Echos


Fleet management

Le malus au poids rétabli à l'Assemblée nationale

Trois jours seulement. Entre le 8 décembre et le 11 décembre 2020, l'espoir de voir disparaître la taxe selon le poids de véhicules n'aura finalement duré que trois jours, le temps d'une navette parlementaire. Alors que le rapporteur au Sénat, Jean-François Husson, avait demandé au gouvernement de faire une pause dans l'aggravation de la fiscalité automobile, la réponse du rapporteur Laurent Saint-Martin à la commission des Finances de l'Assemblée n'a pas été longue à arriver. Ce dernier a, en effet, introduit à nouveau la mesure dans le texte du PLF 2021, revenue en nouvelle lecture à l'Assemblée nationale. Ce dernier a noté que "cette taxation sur le poids des véhicules est une mesure mise en avant par la Convention Citoyenne pour le Climat", et que cette taxe "telle qu'elle est définie ne frapperait que 2,5 % des véhicules neufs". >> Lire l'article complet sur le site du Journal de l'Automobile


RH / management... et autres

Pourquoi et comment donner de la place aux émotions dans les entretiens individuels

Entretien avec Julien Brunet, directeur opérationnel du groupe CT Engineering, qui a modifié la procédure des entretiens individuels dans son entreprise pour prendre davantage en compte le ressenti des salariés - "L'entretien nouvelle formule débute, avant même de commencer à discuter, par "l'accordement" des émotions de chacun. Il s'agit d'une discussion cognitive, de néo-cortex à néo-cortex. L'idée est que le manager comprenne d'abord ses propres émotions, et ses besoins, afin de faire passer son message de la bonne façon. Puisqu'il capte les émotions du salarié en se mettant à sa place. Afin d'instaurer un dialogue constructif et de gérer les émotions de l'autre. Cela passe par les compétences humaines, l'intelligence émotionnelle des chefs d'équipe. Principalement l'écoute et l'empathie. Vient ensuite l'évaluation, plus classique, durant laquelle on "juge" ce qui a été réalisé pendant une période donnée (objectifs atteints, etc.). Mais là encore, il faut essayer de gérer les réactions et les émotions, de l'évalué. Pour cela, il existe plusieurs techniques. Notamment des feedbacks (positifs ou négatifs) et des méthodes de communication non-violente (par exemple, l'OSBD, ou "observation, sentiment, besoin, demande"), qui permettent de laisser les réactions émotionnelles à distance.>> Lire l'interview sur le site de Courrier cadres

L'argot de bureau : le "benchmark" a fait du plagiat un outil de stratégie d'entreprise

Le benchmark, évolutif, nécessite de toujours garder un oeil ouvert sur ce qui se fait ailleurs : il y aura toujours un concurrent qui proposera quelque chose de plus, quelque chose de mieux... Il ouvre la porte à une amélioration perpétuelle de la productivité et est devenu, au fil des ans, un pilier de la stratégie d'une entreprise. Mais le benchmark a ses dérives : au sein d'une même société, on peut maintenant "benchmarker" entre elles plusieurs filiales, voire plusieurs salariés... Dans la fonction publique hospitalière, le benchmarking est monnaie courante depuis vingt ans, et suscite des critiques. Serait-ce l'apanage d'une nouvelle politique du chiffre ? >> Lire l'article complet sur le site du Monde


 
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