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Des freins tenaces

L'adoption des fonctions technologiques avancées que proposent souvent les acteurs du PaaS se heurte à des obstacles, malgré les promesses alléchantes qu'elles représentent. " Aujourd'hui, dans une logique de direction achats, les outils facilitateurs permettant d'acheter le bon produit au bon moment au bon interlocuteur devraient s'imposer naturellement. En réalité, dans la pratique, la maturité technologique et culturelle n'est souvent pas au rendez-vous pour que les entreprises se tournent massivement vers ces solutions. Il n'est par ailleurs pas simple à accepter qu'un algorithme propose une décision plus pertinente qu'une analyse d'experts humaine ", indique Mouloud Dey, directeur de l'innovation de SAS.

Il subsiste dans les entreprises des fonctionnements très verticaux, avec un cloisonnement important des fonctions. " La finance ne communique pas avec le marketing qui lui-même ne communique pas avec les achats... ", poursuit-il. " Le désir de mieux rapprocher les forces en présence est pourtant présent, mais la mise en oeuvre n'a rien d'évident. Le fonctionnement avec une plateforme extérieure peut être un tremplin vers le décloisonnement et de meilleures collaborations. "

Mais il est à noter que les DSI adoptent peu à peu une nouvelle culture. Il y a quelques années encore, le cloud en général était souvent perçu négativement, comme une informatique qui leur échappait. " La direction marketing décidait par exemple d'adopter une solution "Cloud as a service", avec ses propres budgets, sans en informer la DSI, ou alors au dernier moment. Une telle situation pose fatalement des problèmes de gouvernance. Aujourd'hui, les DSI ont compris qu'il était préférable d'accompagner ces initiatives en les gouvernant plutôt que de lutter contre elles, en faisant en sorte que le cloud soit une solution à part entière du catalogue de l'entreprise qui permette d'offrir une agilité supplémentaire. On entre également dans une autre logique de coût de l'informatique, en remplaçant les investissements par des abonnements ", explique Mouloud Dey.

 
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Mathieu Neu

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