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Le coût, pierre angulaire de l'évolution vers le Cloud

Selon le rapport State of the Cloud 2017 de la société RightScale, spécialisée dans la gestion des plateformes cloud, 53 % des utilisateurs citent le coût comme l'un principaux avantages de ce type de solution. En plus de limiter les investissements, le cloud permet également aux petites et moyennes structures de bénéficier d'une infrastructure hautement qualitative, à laquelle elle ne pourrait pas prétendre en raison d'investissements trop élevés.

A priori, le Cloud paraît bien moins cher. Néanmoins, il faut tenir compte de plusieurs paramètres qui s'apparentent souvent à des coûts cachés. "Les pertes de temps liées à la rapidité d'accès aux applications, la relation avec le support et l'assistance fournie sont des éléments qui peuvent être contraignants. La position concurrentielle du fournisseur sur son marché a également un impact sur le prix. S'il ambitionne de mettre le pied dans un secteur d'activité, l'entreprise cliente appartenant à ce secteur bénéficiera de prix préférentiels et d'offres très intéressantes", souligne Cédric Guillouet.

Afin d'éviter ces coûts cachés, il importe d'avoir un projet informatique bien ficelé, rattaché à des objectifs business correctement identifiés et associé à un fournisseur cloud transparent. Le déploiement et l'usage des ressources cloud doivent être anticipés, évalués, pour arriver à une gouvernance aisée et maîtrisée. Dès la définition du projet, les besoins doivent être correctement évalués afin d'éviter des désagréments, par exemple de sur-dimensionnement, de sous-dimensionnement, de stockage.... Des aléas, indépendants du fournisseur de Cloud, peuvent survenir tels que des imprévus de type réglementaire qui pourraient engendrer des frais de mise en conformité. Des réticences parfois infondées...

Le rapport au cloud computing dépend souvent de la taille de l'entreprise. Les grandes organisations semblent avoir bien cerné le sujet. "Elles ont bien compris les problématiques, ont des exigences en termes de performance, de sécurité, de localisation des données très claires et cadrées, là où dans un passé récent encore, il fallait leur poser beaucoup de questions pour circonscrire les besoins exacts et les contraintes. Dans les structures de plus petite taille et même des ETI, c'est différent. Elles souffrent parfois de la pression de l'éditeur de solutions qui veut quitter les offres on premise pour se tourner vers le Cloud", remarque Cédric Guillouet.

Les solutions sourcing to contract sont pratiquement nées dans le Cloud, à l'inverse des solutions procure to pay où les systèmes sont davantage logés dans les ERP. À noter que dans d'autres périmètres fonctionnels comme les fonctions RH ou supply chain, la tendance à recourir au Cloud est vraiment plus récente.

Certains acteurs historiques comme Synertrade proposent des offres SaaS, mais les applications disponibles sur smartphone par exemple, et les bases de données rattachées sont bien la propriété du client. Les déploiements spécifiques peuvent alors être intégrés au reste de l'offre. Aujourd'hui, ces éditeurs uniformisent également leurs offres, de sorte que tous les clients aient véritablement la même application. "Nous sommes passés d'une logique d'offre personnalisée à un contexte où les souhaits spécifiques de chaque client en termes de fonctionnalités se retrouvent intégrés dans des offres communes pour tous. Les réticences de passage au Cloud pour certains clients reposent donc sur des doutes quant au fait de disposer de toutes les fonctionnalités spécifiques dont ils bénéficiaient jusque-là en interne", décrit Cédric Guillouet.

"D'autres réticences paraissent plus étonnantes", illustre-t-il. "Un client m'a confié récemment qu'il ne souhaitait pas consulter un éditeur prétextant que ce dernier appartient à son concurrent, et que celui-ci pourrait ainsi accéder à ses données confidentielles. C'est en réalité une méconnaissance totale, car les données chez l'éditeur sont bien sûr cryptées. Il reste un travail de pédagogie à faire sur ce plan."

Lire la suite en page 3: ... et des craintes plus compréhensibles


 
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Mathieu Neu

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