Dématérialisation des factures : "Les acheteurs, pas toujours mobilisés"
La maison mère de la SNCF oeuvre à la dématérialisation fiscale des factures fournisseurs, avec la difficulté de mobiliser l'ensemble des acteurs en interne, mais aussi de compter avec un large référentiel de partenaires.
Je m'abonneRéussir la dématérialisation des factures fournisseurs : telle était la thématique de l'atelier coanimé par Cegedim et la SNCF, lors de l'édition 2014 de Financium, rendez-vous annuel des dirigeants de la finance et de la gestion. L'occasion, pour la SNCF, d'évoquer un retour d'expérience sur les points forts et les freins à l'implémentation d'une solution de dématérialisation fiscale de factures.
"Dès 2006, la maison mère de la SNCF, organisée en centre de service partagé, a souhaité centraliser sa comptabilité fournisseurs", a expliqué Brice Girod, responsable du pôle acquisition au Centre de comptabilité fournisseurs de la SNCF. Avec ses 90 000 fournisseurs référencés et ses 30 000 fournisseurs actifs, la SNCF reçoit chaque année quelque 900 000 factures papier, dont le traitement est internalisé, et 502 000 factures électroniques. Elle prévoit, pour la fin de l'année 2014, un taux de dématérialisation de 40 %, grâce à la mise en oeuvre de l'offre Global Information Services (GIS) de Cegedim.
"Notre solution GIS permet, notamment, de numériser les factures fournisseurs entrantes, d'assurer la dématérialisation fiscale, ainsi qu'un archivage légal pendant 10 ans, et de donner un accès à un portail web, précise ainsi Patrick Schuller, directeur marketing et commercial de GIS. Le tout, afin de permettre une homogénéité des contrôles sur des données hétérogènes".
Réduire les coûts de traitement
Objectifs de la SNCF : diminuer les coûts administratifs, les délais de traitement, et le risque d'erreur, ainsi qu'oeuvrer à une démarche RSE en réduisant le nombre de factures papier. "Pour comparaison, 60 % des factures papier disposent d'un délai d'acheminement de six jours, quand seules 30 % des factures électroniques dépassent les six jours, indique Brice Girod. Le différentiel de coûts est aussi considérable : le coût d'une facture papier peut être quinze fois supérieur à celui d'une facture dématérialisée, lorsque cela se passe mal, et sera trois fois supérieur en temps normal."
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