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Gestion des relations fournisseurs: vers la calinothérapie

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Au-delà de la signature d'une charte, d'autres processus sont souvent mis en place dans les entreprises pour lutter contre la corruption, via les services de contrôle interne, les cabinets d'audits ou les commissaires aux comptes qui vont s'intéresser au respect des procédures d'achats et compléter ainsi le dispositif. "Le ministère des armées s'est doté depuis 2010 d'une charte de déontologie de l'achat public, mise à jour en 2017, contribuant à lutter contre la corruption, le favoritisme et les conflits d'intérêt. Cette charte s'associe à une volonté de rénovation de la politique de contrôle interne et de maitrise des risques achats", déclare Jean Bouverot.


Pour rappel, la France s'est également dotée d'une loi sur la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique, dite Sapin 2. Celle-ci a pour ambition de porter la législation française aux meilleurs standards européens et internationaux en matière de lutte contre la corruption et de contribuer ainsi à une image positive de la France à l'international. Le projet de loi a été adopté par le Parlement le 8 novembre 2016, puis validée définitivement par le Conseil constitutionnel le 8 décembre 2016.

L'un des projets phares de cette loi est notamment de mieux prévenir et détecter la corruption. Pour ce faire, deux dispositifs ont été mis en place :

- la création d'une agence nationale de prévention et de détection de la corruption d'une part,

- et une obligation de vigilance applicable aux grandes entreprises (> 500 salariés et ayant un chiffre d'affaires > 100M d'euros) d'autre part, afin que ces dernières mettent en oeuvre des procédures de détection et de prévention des faits de corruption ou de trafic d'influence (par exemple, un code de conduite ou un programme de formation du personnel). Cette obligation s'appliquera à environ 1 570 groupes qui, au total, emploient 5,3 millions de salariés en France.

"La professionnalisation du métier achats n'est pas étrangère à une évolution positive des relations d'affaires clients-fournisseurs. Pour autant, ne pas baisser la garde, car les dispositions de la loi anti-corruption en place depuis mi-2017 relèvent le niveau d'exigence pour l'ensemble des acteurs", prévient Luc Jeanneney, directeur achats de LafargeHolcim France.

Lire la suite en page 6: TPE, PME et start-up : des fournisseurs de plus en plus privilégiés

 
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La rédaction

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