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Cinq bonnes pratiques pour soigner ses relations avec la filière communication

Publié par Floriane Salgues le
Cinq bonnes pratiques pour soigner ses relations avec la filière communication

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5 bonnes pratiques pour des relations apaisées

1/ Distinguer les prestataires par leurs compétences

Malgré les mains tendues, améliorer la relation entre la filière communication et les acheteurs s'avère un travail de longue haleine. Ainsi, la notion de "compétences distinctives" a, semble-t-il, fait débat durant les échanges. Son objectif n'est autre que d'engager l'acheteur à distinguer une entreprise d'une autre, par ses compétences, et non uniquement sur la base du coût. "Nous souhaitons que le prix ne soit pas le seul critère de sélection d'une agence, mais bien son expertise et son savoir-faire", confirme Jacques Claude, président de l'agence de production Gutenberg Networks.

2/ Instaurer des entretiens réguliers

Deuxième point d'attention de l'accord : la visibilité. "Pour un prestataire de la communication, le changement incessant d'interlocuteur dans les services achats est un vrai problème, déplore Thomas Mortier, président de Staci. Il s'ensuit une absence de régularité dans le suivi contractuel."



3/ Communiquer, dans la transparence

A la question "Communiquez-vous sur vos procédures d'achats (logique et seuil d'appel d'offres, outils et documents à utiliser, etc.) ?" 78 % des annonceurs répondent positivement. La filière est, quant à elle, plus frileuse dans la "transparence" : seuls 43 % des interrogés communiquent "toujours" sur leurs volumes de vente. "Le poids d'un client chez un prestataire reste un sujet sensible, a fortiori si ledit prestataire est une PME", remarque encore Dominique Scalia.

4/ Miser sur l'innovation

Quatrième point d'encrage de l'accord, l'innovation est loin d'être un critère unanime. Pour 51 % des annonceurs, l'innovation est parfois un critère dans la sélection de leurs prestataires, et seuls 14 % d'entre eux avouent connaître la part d'investissement en R & D chez leurs prestataires.

5/ Éviter la dépendance économique

Enfin, la dépendance économique concentre paradoxalement l'attention des annonceurs, quand la filière semble à la traîne. 47 % des annonceurs feraient de la dépendance économique un critère d'exclusion de leurs prestataires communication, dans les "compétitions". De l'autre côté du miroir, 43 % des prestataires n'ont pas mis en place de système de pilotage de la dépendance économique vis-à-vis de leurs clients. De l'opportunisme ? "Ne nous leurrons pas : c'est très souvent une stratégie des prestataires que de se retrouver en dépendance", note l'étude. Jean Bouverot conclut néanmoins sous forme de conseil bienveillant : "L'acheteur doit avoir une vision de ses achats à cinq ans, afin que les fournisseurs puissent anticiper leurs activités."


 
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Journaliste pour Emarketing.fr et le magazine Marketing, je parle souvent data, digital et médias sociaux. Et quand je me tais, je tweete : [...]...

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