Apporter des éléments incontestables
Si la plupart des solutions de géolocalisation reposent sur un boîtier indépendant du véhicule, certains prestataires ont choisi de se brancher directement sur l'électronique du véhicule (connexion au bus can). Tel est le cas d'Axodel (boîtiers Kantic), qui fournit des solutions de géolocalisation à PSA. "Nous bénéficions d'un agrément constructeur qui garantit que nous puissions lire des informations sans jamais risquer d'inscrire des données dans l'ordinateur de bord du véhicule", affirme Samuel Vals, son directeur général.
Cette solution permet d'opposer des preuves en cas de litige consécutif à un dysfonctionnement sur le véhicule. Ainsi, en cas de casse moteur, l'électronique établira si l'intervalle de révision préconisé par le constructeur a bien été respecté par l'entreprise. De même, en cas de contrôle de l'Urssaf, la géolocalisation retracera les plages d'utilisation d'une voiture de fonction et, ainsi, confortera l'entreprise dans la déclaration des avantages en nature de ses collaborateurs.
Implanter la géolocalisation
Comme elle modifie l'environnement de travail des salariés, la géolocalisation doit faire l'objet d'une présentation en CHSCT. D'ailleurs, c'est souvent à ce stade que les projets tournent court dans un climat de tension sociale. Dès lors, il devient essentiel de bien communiquer en amont, notamment sur le respect de la vie privée garanti par des systèmes déconnectables à l'initiative des conducteurs. Certains prestataires proposent d'ailleurs d'accompagner leurs clients dans cette démarche. Quant aux aspects techniques, l'entreprise doit interroger son prestataire sur les possibilités de relier la géolocalisation à d'autres applications telles qu'un logiciel de gestion de flotte ou des ERP (progiciels de gestion) en concevant des interfaces dédiées (API).
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