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208, une lionne prête à bondir

Cependant, la Clio va trouver une concurrente de taille sur sa route avec la deuxième génération de la 208, que Peugeot dévoilait également à Genève. Pour sa part, la marque au lion a choisi la rupture avec le style précédent en empruntant, pour sa citadine, les codes esthétiques affirmés avec succès sur la berline 508. À commencer par la fameuse calandre largement ouverte, façon dévoreuse de bitume et, à l'arrière, le bandeau noir qui ceinture les feux d'un côté à l'autre. Plus longue, plus large et plus basse, la citadine de Sochaux en impose. D'autant qu'elle ne commet pas d'impairs à l'intérieur avec une version revisitée de son i-cockpit en 3D, capable de hiérarchiser la projection des informations selon leur importance pour le conducteur, contribuant à une meilleure lisibilité et sécurité.

De ce point de vue, le constructeur veut convaincre avec une batterie d'aides à la conduite, plus habituelles dans le segment supérieur : freinage automatique d'urgence détectant les piétons et les cyclistes, régulateur de vitesse adaptatif ou encore aide au ­maintien dans la file et surveillance de la vigilance. Quant au multimédia, les collaborateurs pourront connecter leur smartphone grâce à la fonction Mirror Screen compatible avec Mirror Link, Android Auto et Appel Carplay.

Côté motorisations, Peugeot crée la surprise en dévoilant, en complément des diesels et essence, une version 100 % électrique de 100 kW et 260 Nm. La batterie de 50 kW (garantie 8 ans ou 160 000 km à 70 % de sa capacité) assurera une autonomie de 340 km (WLTP). En alternative à la recharge domestique (en 5 h 15, 8 heures ou 16 heures), le constructeur a rendu possible l'utilisation de bornes publiques jusqu'à 100 kW pour reconstituer 80 % de la charge en 30 minutes. Mais l'essentiel des ventes flottes de la 208 devrait se partager entre les motorisations essence, avec le PureTech 1.2 L (de 75 à 130 ch), et, surtout, diesel, grâce à un 1.5 L BlueHDi de 100 ch.

Avec un meilleur aérodynamisme, une plateforme (CMP) allégée de 30 kg, des pneus à basse résistance au roulement et une optimisation de la chaîne de traction, la marque sochalienne vise clairement un abaissement des niveaux de CO2 par rapport à l'ancienne génération (ce que devront confirmer les tests d'homologation en cours).

Lire aussi en page 3 : Les challengers se démarquent
 
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Jean-Philippe Arrouet

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