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Publié par Jean-Philippe Arrouet le | Mis à jour le

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Assumer le risque du diesel

" Dans un grand parc, la bonne pratique consiste à définir les modes de financement selon les types de véhicules ", analyse Theophane Courau. Sur des VP peu exposés, la location conserve souvent une longueur d'avance. Comme l'explique Gérard de Chalonge : " La LLD est économique pour des conducteurs parcourant plus de 15 000 kilomètres par an. En revanche, le crédit-bail ou l'achat intéresseront un artisan qui effectue moins de kilomètres et qui n'a pas besoin de services. Pour des très petits rouleurs, en deçà de 5 000 kilomètres annuels, nous ­préconisons même parfois de rester en achat ou en indemnités kilométriques. " Cependant, sur les VP, un autre motif de remise en cause de la LLD émerge : celui du coût des véhicules diesel.

Les derniers chiffres de SesamLLD révèlent que la part de marché de ce type de motorisation a chuté de 78,77 % à 67,81 % en l'espace d'un an. Un risque contre lequel les loueurs ont commencé à se couvrir en dégradant les valeurs résiduelles fin de les aligner sur celles des modèles essence. Résultat : à l'heure de renouveler les véhicules, les loyers ont été revus à la hausse. Une raison de plus pour remettre à plat son contrat et ­comparer avec d'autres modes de détention.

Certes, acquérir des véhicules diesel directement auprès des constructeurs n'est pas sans risques : lors de la revente, l'entreprise, qui ne possède pas le savoir-faire des loueurs, peut y perdre quelques plumes. Mais il existe une alternative avec le buy-back que proposent de nombreux constructeurs automobiles. Ce mécanisme, couplé à un financement en crédit-bail, garantit le rachat du véhicule, à tout moment, pour une valeur plancher fixe, qui est calculée selon une grille de fluidité. " La valeur du buy-back sera moins bonne que celle du loueur, mais elle apporte une sécurité ", pointe Théophane Courau.

Autrement dit, l'entreprise se ménage plusieurs portes de sortie : conserver ses ­véhicules plus longtemps qu'en LLD, les revendre si d'aventure le marché redevient favorable ou les faire racheter par le constructeur, si les valeurs résiduelles du diesel ­poursuivent leur glissade. Autant d'arguments à placer dans la balance pour challenger son loueur et, ­quelquefois, l'inciter à faire mieux pour poursuivre la route ensemble.


 
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Jean-Philippe Arrouet

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