Local Motion promet de réduire jusqu'à 50% la taille de votre flotte auto
Local Motion propose un outil intelligent qui permet de transformer les véhicules d'une même flotte en objets connectés. Ce qui permet de mieux optimiser sa flotte et, pourquoi pas, de mutualiser ce poste avec d'autres entreprises.
Je m'abonneLocal Motion promet de réduire jusqu'à 50% la taille de votre flotte auto. Pour y parvenir, ce nouveau venu sur le marché français des solutions d'auto-partage mise sur ses "cerveaux"; les boitiers qui sont au coeur de la solution qu'il a développée. Installés dans l'habitacle des véhicules - voitures ou autres - ils servent à les transformer en de véritables "objets connectés". Fini le temps de la boite à clés et de la feuille Excel qui jalonnent encore, dans certains cas, le parcours de l'utilisateur jusqu'à son véhicule : le fleet-management rentre dans l'ère du tout digital !
Un pass unique pour l'ensemble des véhicules de la flotte
Pour réserver un véhicule, il suffit ainsi de quelques clics sur l'application smartphone dédiée. Temps estimé de l'opération : 10 secondes. Une procédure accélérée qui a pour effet de favoriser la spontanéité. A condition d'afficher un voyant vert - symbole universel de disponibilité - tout véhicule d'une même flotte est accessible immédiatement. "Nous voulons faire en sorte qu'utiliser un véhicule partagé soit aussi facile à utiliser qu'un véhicule personnel", explique Thibault de Waziers, directeur des opérations chez Local Motion Europe.
Une volonté qui passe par un mode d'accès au véhicule lui aussi simplifié. En lieu et place de l'équation classique : un véhicule = une clé, Local Motion opte pour un pass unique. Moyennant configuration préalable, un simple badge, d'entreprise, par exemple, sert de "passe-partout" pour l'ensemble des véhicules d'une même flotte.
Pour une visibilité parfaite des résultats - et un pilotage intelligent de sa stratégie de fleet- le gestionnaire de flotte dispose enfin de rapports réguliers de l'activité de chaque véhicule. Ces derniers sont disponibles via une interface dédiée de l'application Local Motion.
Local Motion permet d'effectuer l'ensemble des process relatifs au fleet-management via une simple application.
L'optimisation des ressources
A travers toutes ces fonctionnalités, l'objectif visé n'est autre que l'optimisation des ressources. Un enjeu écologique, alors que tous les acteurs économiques sont sensibilisés à la réduction de leur bilan carbone, mais aussi financier. "Les flottes automobiles ne sont utilisées en moyenne qu'à 5%", indique Thibault de Waziers. Un gâchis colossal qui entraîne des pertes en cascade sur des postes de dépenses multiples comme l'assurance, l'entretien des véhicules en bien encore le carburant.
A titre d'exemple, ERDF Reims, parmi les premiers clients français de Local Motion, a pu réduire le volume de sa flotte de 15% après avoir équipé 18 de ses véhicules de "cerveaux". Un bilan provisoire. Dans une étude de cas réalisée par le prestataire, Michel Doussière, chef de produit senior chez ERDF évoque un "potentiel de réduction de la flotte de 30%".
"Le plus grand réseau de véhicules partagés au monde"
Fondé en 2010 par John Stanfield et Clément Gires, deux étudiants respectivement français et américain, Local Motion Local Motion enracine sa démarche dans le l'économie collaborative et son modèle économique qui repose sur le partage. "Nous pensons que le partage de véhicule est quelque chose qui va changer la manière dont les gens se déplacent - et nous n'entendons pas le mot partage dans un sens restreint, entre les membres d'une même famille ou les collaborateurs d'une même entreprise, mais dans un sens plus large", explique Louis Chartiot, président de Local Motion Europe, invité sur le plateau de l'émission 7PM Auto. Avant d'ajouter, à titre d'exemple : "Cela signifie permettre aux employés de Danone d'utiliser les véhicules de l'école Polytechnique, aux étudiants de Polytechnique d'utiliser les véhicules d'ERDF, aux employés d'ERDF d'utiliser les véhicules de Danone, etc".
Un scénario, pour l'instant fictif, qui annonce néanmoins un changement de paradigme. "En 2050, n'achetez pas de véhicule, achetez votre mobilité !", prophétise Local Motion sur son blog. C'est sans doute cette vision qui a séduit la Sillicon Valley. Dans son portefeuille de clients, la start-up compte Google ou la ville de Sacramento. Elle a en outre levé des fonds auprès d'investisseurs à hauteur de 8 millions de dollars - dont 6 millions en provenance du seul fond Andreessen Horowitz, derrière les succès de LinkedIn, Twitter ou Skype. Un engouement à la hauteur de son ambition. "Nous voulons créer le plus grand réseau de véhicules partagés au monde", confie Thibault de Waziers.