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Les cartes virtuelles au coeur de la révolution bien réelle des paiements B2B

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Les cartes virtuelles au coeur de la révolution bien réelle des paiements B2B

La situation actuelle et le boom du télétravail ont forcé les entreprises à imaginer de nouvelles procédures d'achats qui n'impliquent plus forcément de présentiel, accélérant ainsi une tendance à la digitalisation et au recours à de nouveaux modes de paiements comme les cartes bancaires virtuelles.

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Avec 2 600 milliards d'euros engagés chaque année par les entreprises françaises, la question des modes de paiements B2B est un enjeu crucial qui dépasse la simple question financière. Il y a d'abord un mouvement profond de responsabilisation et d'autonomie des équipes, guidé par la soif de flexibilité des entreprises. Vient ensuite la question stratégique, souvent vitale, des délais de paiements, qui constituent la principale cause de faillite d'une PME sur 4. Alors même si le virement reste la norme en matière de paiement B2B, les cartes bancaires se développent, et notamment les cartes virtuelles dont on estime la croissance à près de 28 % par an d'ici à 2024.

Mais qu'est-ce qu'une carte virtuelle ? Il s'agit d'un numéro de carte bancaire utilisable pour des règlements en ligne ou en vente à distance et dont on peut paramétrer toutes les modalités d'utilisation : nombre d'usages, plafonds de dépense, durée de vie, fournisseurs particuliers... Ces cartes étant totalement dématérialisées, on parle alors de cartes virtuelles. Ce moyen de paiement offre de nombreux avantages aux entreprises qui fluidifient ainsi leurs procédures d'achats et offrent la possibilité à leurs collaborateurs de régler eux-mêmes des commandes souvent urgentes auprès de fournisseurs parfois non référencés. Il en résulte un allègement sensible des coûts administratifs liés au référencement, au traitement et à l'enregistrement des fournisseurs dont le coût de gestion peut revenir à près de 300 € (voir l'infographie). À ce rythme, même les dépenses les plus anodines peuvent engendrer des coûts sans rapport avec l'importance du fournisseur pour l'entreprise.

Un autre avantage non négligeable concerne la gestion de trésorerie qui se trouve facilitée grâce au débit différé et à la visibilité qu'il apporte. Cela permet une réduction significative du BFR tout en offrant des délais de paiements raccourcis aux fournisseurs. On parle donc bien ici d'un système vertueux qui permet aux entreprises d'obtenir de meilleures conditions auprès de prestataires satisfaits d'être payés plus vite. Car le développement du paiement par carte bénéficie également aux vendeurs qui voient leurs délais d'encaissements passer à J+1 ou J+3, limitant leur besoin de recourir au factoring.

Concrètement, l'implémentation d'un système de cartes virtuelles concerne autant les services achats que les directions financières. Si les premiers perçoivent assez vite les gains en termes d'agilité. Les secondes y voient un outil capable de faciliter la gestion de l'entreprise en automatisant la réconciliation des opérations et l'intégration des données dans le système comptable. Mais pour en tirer pleinement partie, il est primordial de trouver le bon partenaire. Certaines banques proposent déjà des offres standards, mais certains spécialistes ont su développer leur propre plateforme. C'est le cas d'AirPlus International, adossé à une technologie Mastercard®, pour qui " il suffit de quelques semaines pour donner l'accès à la plateforme " selon Marie Auzanneau, directrice marketing et communication France. Les projets qui nécessitent une intégration complète aux outils de gestion existant peuvent parfois être un peu plus longs, " mais disposer de notre propre plateforme nous permet de l'adapter aux besoins réels des entreprises et donc de gagner du temps. "

De nombreuses entreprises ont déjà adopté les cartes virtuelles pour leurs achats ponctuels, ou pour des besoins plus récurrents, voire des abonnements. C'est le cas de Sacmi, leader mondial des technologies avancées pour l'industrie, qui s'en sert pour payer les factures de téléphone, mais aussi les services de coursiers, les contrats d'assurance et la publicité en ligne. " Cela nous permet d'accélérer le rapprochement comptable, de simplifier nos process et d'améliorer notre flux de trésorerie " explique Daniela Amadei, Corporate Travel Manager.

Chez Sagemcom, elles sont utilisées par les équipes R&D qui ont souvent besoin de procéder à des achats en ligne sur de petits montants auprès de fournisseurs non référencés. Jusqu'ici, les collaborateurs utilisaient leur carte personnelle et devaient attendre de se faire rembourser. Aujourd'hui ce n'est plus le cas. " Nous nous sommes rendu compte que la demande n'allait faire qu'augmenter et que nos équipes de R&D ne pourraient pas faire leur travail correctement sans ces achats en ligne ", explique Christian Touzet, Directeur des Achats Adjoint.

Les paiements B2B par carte se développent et de nombreuses marketplaces le proposent déjà, notamment pour le matériel et les fournitures de bureau. C'est également le cas des plateformes publicitaires comme Google ou Facebook, où la carte bancaire est un standard. A l'avenir, de plus en plus de fournisseurs devraient se convertir à ce mode de paiement, aidés en cela par les solutions proposées par Mastercard® et AirPlus, pour qui simplifier les paiements B2B est un enjeu majeur de développement.

Pour en savoir plus sur les cartes virtuelles, visitez comms.airplus.com/cartes-virtuelles

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